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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

Le NARAKA (mythe indien)

Le NARAKA (mythe indien)

Les narakas

Naraka est l'enfer indien.

Comme il existe de nombreux vices en l'homme, naraka est composé de plusieurs types d'espaces différents, réservés à des catégories de péchés bien particuliers, comme le meurtre, la consommation de viande, la luxure, le vol ou la séduction des femmes qui ne sont pas libres. Le naraka est donc composé d'une série de galeries et de grottes situées au plus profond de l'Univers, encore plus bas que les mondes souterrains du Patala. La tradition sino-védique ajoute à cela que le naraka se diversifie et s'agrandit au fur et à mesure que les sociétés humaines se développent et se pervertissent à travers le progrès. La tradition chinoise ajoute aussi au mythe de Yamaloka d'autres yamas, qui sont autant de juges, de sorte que l'enfer chinois évoque plus une cour de justice composée de nombreux juges et greffiers affairés, qu'un véritable séjour des damnés.

De même que Yama, le naraka est présent tout à travers l'Asie, suivant les zones de diffusion de la culture sanskrite, d'Inde au Japon, en passant par la Chine et l’Indochine. Tout comme le jaïnisme reprend à son compte le naraka, en lui donnant une fonction semblable mais en en faisant une description géographique différente, le bouddhisme reprend lui aussi la notion du naraka, en les divisant en deux types : les narakas froids, les plus proches de la surface terrestre, et les narakas chauds, qui sont les plus profonds.

Bien qu'il existe théoriquement plus d'une centaine de milliers d'enfers, 28 d'entre eux sont donc répertoriés par les Puranas et 18 sont habituellement cités en résumé par la tradition bouddhiste.

 

Les narakas puraniques

L'enfer le plus élaboré de toutes les mythologies indo-européennes est sans aucun doute le naraka indien. Le naraka est une variation sur le thème du Yamaloka, c’est-à-dire du domaine de Yama, qui y réside avec Nirti, la déesse des regrets et de la peine.

Les traditions puraniques mentionnent de nombreux narakas, dont certains punissent les mauvais comportements sociaux.

Ainsi, le Tamisra est le naraka où les pécheurs qui se sont livrés au

banditisme sont passés à tabac. Le naraka Taptasurmi renferme quant à lui les voleurs de biens précieux, d'or et de bijoux, qui y sont brûlés vifs dans un four à combustion. Le naraka Sarameyadana punit les criminels envers la société, c’est-à-dire les crimes contre l'humanité que sont l'empoisonnement de la nourriture, le massacre et le pillage. Là, des milliers de chiens attaquent les damnés et les mordent sans lâcher prise. Quant au naraka Ayahpana, c'est un enfer où sont plongés les alcooliques ; lesfemmes y boivent du métal fondu et les hommes de la lave, à raison d'une gorgée par verre bu dans leur vie.

De nombreux narakas punissent plus particulièrement les comportements malsains au sein du couple.

Dans la caverne du naraka Andhatamisra, réservé aux époux qui ne se servent que par intérêt et à ceux qui négligent leur femme et leur mari sans raison justifiée, les pécheurs sont brutalisés alors qu'ils ont les pieds et les poings liés. Les vicieux et les lubriques sont envoyés dans le naraka Lalabhaka. Les hommes qui font boire leur sperme à leur femme se retrouvent là dans une rivière de sperme. Les parents qui ont pratiqué l'inceste sont envoyés dans le naraka Poute.

L’adultère est puni dans le naraka Salmali, où les fautifs sont forcés d'embrasser une icône de fer rougie tandis que les yamadutas leur fouettent les fesses et le dos. Il est aussi puni dans le naraka Vaitarani, où sont aussi envoyés ceux qui abusent de leur autorité. Dans le Vaitarni, coule une rivière d'excréments, d'ossements, d'ongles, de chairs, et de toutes sortes de substances. Depuis ses rives, des monstres y précipitent les damnés dans ses flots, où pour l’éternité ils suivront le courant attaqué de toute part par d'autres monstres. Enfin, le naraka de Puyoda est le lieu où souffrent ceux qui agissent sans responsabilité et qui font l'amour avec des femmes sans avoir l'intention de les épouser. Il s'agit d'un puits d'excréments, d'urine, de sang et de suppuration dans lequel ne peuvent que se débattre ceux qui se sont rendus coupables de tels agissements.

De très nombreuses cavernes et salles de torture sont aussi allouées à ceux qui, durant leur existence, ont manqué de solidarité et de générosité.

Ainsi, le naraka Asipatravana correspond à ceux qui n'ont pas fait ou qui n'ont pas accepté leurs devoirs. Ils sont alors attachés, la tête en bas et fouettés par des yamadutas. S'ils essaient de s'enfuir, les damnés tombent sur leur tête et tout recommence alors, les yamadutas les rattachant immédiatement à leur potence. De même, le naraka Andhakupa est consacré à ceux qui n'ont pas aidé leur prochain, même s'ils en avaient les moyens. Il est réservé à ceux qui font du mal aux gens bien. Ils sont alors jetés dans un puits, pour y subir les attaques constantes des fauves, des serpents et des scorpions.

Le naraka Paryavartana est spécialement dédié à ceux qui refusent de donner à manger à ceux qui ont faim et qui, à la place, abusent d'eux. Leurs yeux sont alors percés par des aigles et des corbeaux.

Le naraka Viasana convient aux riches qui snobent les pauvres et qui ne dépensent leur argent que dans l'apparence, la vantardise, le luxe. Ceux-là sont irrémédiablement battus à mort par les yamadutas. Une fois qu'ils se sont écroulés sous leurs blessures, les yamadutas leur redonnent contenance puis recommencent leur sinistre besogne. Le naraka Ksharakardama concerne les vantards et ceux qui insultent les gens honnêtes, ils y sont pendus à l'envers et battus à mort. Les pauvres qui n'ont pas accepté leur condition, ainsi que les parvenus connaissent eux-aussi un naraka, il s'agit du Sucimukha. Là, les pauvres qui furent trop fiers et qui cherchèrent à s'enrichir en économisant sur les choses les plus nécessaires de la vie, au détriment de leur famille, ainsi que les avaricieux et ceux qui ne paient pas leurs dettes, sont percés par des aiguilles.

Le naraka Krmibhojana enferme quant à lui ceux qui n'honorent pas correctement leurs invités ou qui utilisent les gens pour leurs propres intérêts. Ces manipulateurs sont livrés aux vers, aux insectes, aux serpents, qui les dévorent alors qu'ils sont en état de pleine conscience.

Enfin, le naraka Sukaramukha est le lieu infernal où croupissent les chefs corrompus qui ont opprimé leur peuple en refusant d'assumer leurs devoirs et leurs responsabilités. Réunis dans une large et sombre grotte, enchaînés à des rochers, ils sont pour des centaines de millénaires, battus à mort par de zélés yamadutas.

D'autres narakas punissent la maltraitance des animaux et le non-respect du vivant représenté par le concept d'Ahimsa. Le naraka Kumbhipaka est donc consacré à ceux qui tuent des animaux pour le plaisir, comme les chasseurs par loisir. Ceux-là sont alors plongés dans un bain d'huile bouillante. Le naraka Vajrakantaka est quant à lui consacré aux zoophiles, qui y sont forcés d'embrasser une image de fer rougi tandis que des aiguilles leur transpercent le corps.

Le naraka du Vatarodham est lui consacré à ceux qui font du mal aux animaux qui vivent dans les endroits reculés, comme les hauts sommets, les jungles, les arbres. Torturés par le feu, ils avalent des poissons aux écailles aiguisées comme des couteaux, tout en étant perpétuellement piqués par diverses armes et hameçons. Ceux qui, d'une manière générale, font du mal aux animaux, quelle que soit leur espèce, sont envoyés dans le naraka Dandasuka, où ils sont la proie de prédateurs qui les dévorent vivants. Ceux qui gardent les animaux en détention, comme les montreurs d'animaux ou les gardiens de zoo, ainsi que ceux qui les chassent et les tuent pour se nourrir, sont réduits dans le Dandasuka à l'état de bétail, gardés par les ignobles yamadutas, qui les réunissent, puis les égorgent et les découpent, pour être servis au repas de quelques créatures encore plus infernales et cruelles.

Enfin, dans le Raksobjaksam, se retrouvent les anthropophages ainsi que ceux qui se sont livrés aux sacrifices humain ou animal et qui ont mangé la chair des animaux sacrifiés. Leurs victimes s'incarnent auprès d'eux et unissent alors leurs efforts vengeurs pour les mordre, les transpercer, les écraser, etc.

En bordure des narakas, avant que ne soit la limite de l'Univers, c’est-à-dire le corps écailleux de Sesha le serpent cosmique qui en est son gardien, un dernier naraka désertique s'éloigne jusqu'aux frontières de l'Univers : c'est le Pratyeka.

Quant à l'espace entre les différents narakas, il est composé d'un plasma depuis lequel s'échappent d'infinis cris de souffrance dont la moindre écoute tuerait de peur n'importe quel auditeur. Il est appelé Lokantarika. Un guide, ou une autorisation de Yama, est nécessaire au passage à travers les narakas et le Lokantarika. Sans cela, aucun passage entre les enfers n'est possible.

 

Scène du Naraka, stupa aux mille bouddha, Tibet

 

Les narakas bouddhistes

Il s'agit de huit narakas froids et de huit narakas chauds.

Les huit narakas froids sont les suivants :

- Le naraka d'Arbuda est un désert de glace, où les pécheurs marchent nus dans le vent.

- Le naraka de Nirarbuda est semblable au précédent, mais encore pire, car le vent y est tellement froid, qu'il glace la peau et provoque des saignements.

- Le naraka Atata est le domaine du frisson, les pécheurs qui y végètent y claquent des dents pour l'éternité.

- Le naraka Hahava est le domaine des lamentations. Les pécheurs y coulent des larmes d'une tristesse et d'une douleur éternelles.

- Le naraka Huhuva est quant à lui si froid, que ses pitoyables habitants claquent des dents jusqu'à ce qu'elles se brisent, puis repoussent en un instant pour se briser à nouveau quelque temps après.

Plus bas dans les profondeurs du cosmos, s'étendent ensuite les domaines des lotus, comprenant les narakas d'Utpala, de Padma et de Mahapadma. Il s'agit d'immenses forêts de lotus gigantesques de différentes couleurs, que les pécheurs doivent traverser afin de purifier leur âme de toutes les souillures que l'incarnation terrestre leur a infligées. Le naraka d'Utpala est le domaine du Lotus bleu, car les pécheurs qui y errent ont la peau bleuie par le froid. Dans le naraka de Padma, leur peau craque et tombe, laissant leurs nerfs à vif. Enfin, dans le naraka de Mahapadma, leurs muscles et leur chair craquent et tombent, laissant les organes à nu.

Au plus profond des profondeurs abyssales de l'Univers, alors que disparaissent les espaces glacés infinis des narakas du lotus, se trouvent les cavernes infernales des huit narakas chauds, que dévore jusqu'à la fin des temps une chaleur intenable qui fait pousser des hurlements de douleur aux âmes qui ont le malheur d'y être jetées par les yamadutas.

Dans le naraka de Sanjiva, le sol lui-même est en fer rougi. Alors qu'ils sont attachés à des plaques de ce même matériau, les pécheurs reçoivent dans leur gosier du métal liquide. Ils vivent là dans la peur des yamadutas qui les torturent et leur infligent d'infinis tourments.

Dans le naraka du Kalasutra, où la chaleur est en elle-même la pire des souffrances, les mêmes souffrances leur sont infligées, mais en plus, les yamadutas gravent sur leur peau des lignes au couteau, que plus tard ils utiliseront pour découper, à l'épée ou à la hache, chacune des parties du corps du pécheur. Écorché vif, le pécheur ne perdra pas connaissance et devra subir les douleurs de sa torture. Le Kalasutra est réservé à ceux qui ne respectent pas leurs aînés, surtout quand ceux-ci ont, tout au long de leur vie, fait leur devoir et accepté leurs responsabilités. Quand ils ne sont pas torturés, les pécheurs sont forcés de courir jusqu'à en mourir de fatigue et de déshydratation.

Plus bas encore, le naraka de Samghata est une cuvette entourée de falaises. Outre qu'il règne dans ce cirque une chaleur qui brouille la vue et fait bouillir le sang, des rochers s'effondrent éternellement sur les damnés qui ne peuvent s'en échapper.

Plus bas encore, c'est le naraka de Raurava, où il fait si chaud, que l'air a été changé en flammes. En boucle, les damnés cherchent à fuir l'incendie et trouvent refuge dans un abri qui se referme sur eux et les étouffe. Raurava est consacré pour les voleurs. Là, les gens qui ont volé s'incarnent en serpents qui les attaquent sans relâche.

Semblable au Raurava, le naraka suivant, Maharaurava, ajoute aux souffrances des damnés des démons qui les dévorent. Le Maharaurava est la punition que reçoivent ceux qui vivent en agressant les autres. Dans le Maha-raurava, les fautes ayant été plus graves, les serpents sont encore plus agressifs et puissants, certains prenant la forme de dragons pour les persécuter. Sont envoyés dans le Maha-raurava les voleurs ainsi que ceux qui refusent la part d'héritage à leurs proches, et ceux qui séduisent les femmes ou les amants des autres.

Dans l'antépénultième naraka, Tapana, les yamadutas empalent des barres incandescentes dans la gorge des damnés jusqu'à ce que leur bouche prenne feu. Dans le pénultième naraka du Pratapana, le même sinistre exercice se mène avec un trident.

Enfin, le naraka Avici, « l'interminable souffrance » est le plus bas et le plus terrible des niveaux de l'enfer. Les âmes qui ont le plus péché y sont réincarnées. La durée de leur séjour correspond à un Maha-kalpa, soit 311 040 milliards d'années, ce qui correspond à la durée de vie de chaque incarnation de Brahma entre deux périodes de repos de l'Univers. En Avici, certains damnés sont brûlés vifs dans un four à combustion, quand d'autres sont jetés du haut de falaises pour être réduits en poussière une fois écrasés au sol. Dans leur chute, des couteaux et des lames installés sur les parois des précipices les lacèrent. Même les arbustes grimpant aux falaises sont couverts de lames effilées et de pics, qui ne leur permettent aucune échappatoire.

L'Avici est la punition pour le matricide et parricide, ainsi que pour l’homicide d'êtres illuminés, comme un brahmane, un bouddha (maître spirituel illuminé de la tradition bouddhiste) ou un membre de la communauté monastique. Provoquer un schisme dans la tradition entraîne de même les sectateurs responsables dans l'Avici, où sont aussi jetés ceux qui professent faux témoignages et mensonges.

 

16.Scène des narakas chauds - rouleau japonais Horniman Museum Londres photo de M. Holford Library

 

Le Naraka jaïn

Les tortures de l'enfer sont décrites dans la tradition jaïne. Dans un dialogue avec le disciple Sudharma, Mahavira décrit ainsi les diverses tortures et souffrances infernales :

" [Les âmes] traversent l'horrible fleuve Vaitarani, forcées d'avancer parce qu'on leur tire dessus des flèches et qu'elles sont transpercées par les lances et les pointes de leurs bourreaux. Ils embarquent ensuite sur un bateau alors que leur mémoire s'efface. D'autres bourreaux les projettent alors au sol en les perçant de pieux et de tridents. Des âmes dont au cou est nouée une corde accrochée à une grosse pierre, sont jetées dans les flots bouillonnants. D'autres encore roulent dans la rivière de feu, Kadambavaluka, pour y brûler.

Elles arrivent ensuite au grandiose et impassible enfer, qui est empli d'agonies. Ce lieu s'appelle Asurya. Le soleil n'y brille pas et par conséquent il n'y règne qu'une immense ténèbre éclairée seulement par des torches accrochées en haut, en bas et tout autour. Là, dans cette grotte, les âmes sont rôties sur des bûchers, tout à fait conscientes de leur souffrance mais incapables de se remémorer le souvenir de leurs péchés. Les punisseurs ont ainsi allumé quatre misérables brasiers, qui sont toujours prêts à immoler, tels des poissons encore vivants jetés sur des braises, les pécheurs pour qui la douleur jamais ne s’apaise.

Les prisonniers de l'enfer passent ensuite dans un lieu effrayant nommé Santakshana. Là, les cruels bourreaux leur attachent les mains et les pieds, les attachent sur une planche et à coups de hache, ils leur séparent les membres. Puis, tels des poissons jetés encore vivant dans la friture, ils les plongent dans un chaudron et les cuisinent dans leur propre sang, bouillonnant dans leurs excréments, la tête fracassée. En enfer, les êtres vivent un nombre incalculable d'années et ne meurent pas facilement, même s'ils subissent de graves tortures. Quand bien même ils mouraient, ils s'incarneraient immédiatement au même endroit et subiraient à nouveau le même sort.

Malgré tout, ils ne sont pas réduits en cendre et ne meurent pas, mais leur douleur perdure afin que les misérables souffrent de leurs mauvaises actions. Et dans ce lieu de constant frisson, il y a un grand brasier, mais personne n'y trouve le réconfort et dans ce lieu de torture, les bourreaux ne cessent jamais de punir. On peut y entendre des hurlements comme si l'enfer était une rue empruntée. Ceux que leur mauvais karma pousse à mal agir infligent tortures et diverses violences à ceux qui, aussi à cause de leur mauvais karma, se sont retrouvés en ce lieu.

C'est alors que sont rappelés aux âmes leurs péchés. Voici comment cela se passe : les bourreaux rappellent à leurs victimes les péchés qu'elles ont commis dans leurs vies passées en leur en infligeant de semblables. Une fois massacrées, elles sont jetées dans un enfer rempli d'un jus d'immondice. Là, elles demeurent en y mangeant de la crasse, tout en étant elles-mêmes mangées par la vermine.

Il y a aussi un endroit misérable, surpeuplé et enflammé que les hommes méritent pour leurs immenses vices. Ils y sont enchaînés et se font rouer de coups et perforer les os à la perceuse. Leur nez est coupé au rasoir, leurs lèvres et leurs oreilles aussi. Leur langue se fait tirer et percer de clous. Là, nuit et jour, les pécheurs saignent tout leur sang et gémissent comme les feuilles sèches d'un palmier agité par le vent. Leur sang s'écoule, leurs viscères et leurs chairs se détachent alors qu'ils sont rôtis, leur corps maculé de bile.

As-tu entendu parler de cet immense chaudron qui dépasse la taille humaine et qui est rempli de sang et de chair, et qu'un feu vif fait bouillir ? Les pécheurs y sont précipités pour y bouillir à leur tour tandis qu'ils poussent de lugubres cris d'agonie. Quand ils ont soif, on leur fait boire du plomb et du bronze en fusion et alors ils hurlent encore plus horriblement. Ces pécheurs, qui ont perdu leur âme en préférant les vains plaisirs au bonheur, demeureront en enfer des centaines de milliers de millions d'années. Leur châtiment sera alors à la hauteur de ce qu'ils doivent expier. C'est donc en résidant dans cet enfer putride et surpeuplé de chairs et de souffrances que les pécheurs répondront de leur crime, privés de tout secours et de tout support. " Extrait du second agama du canon jaïn svetambara, par Sudharmasvami.

Scène du Naraka hindou
Scène du Naraka hindou

Scène du Naraka hindou

Le NARAKA (mythe indien)
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