14 Janvier 2022
La loi de Moïse
présentée dans l'Exode et le Deutéronome
v. -600 à -300
Le Pentateuque est la loi de l'Ancien Testament. Les règles du peuple juif commencent à être énoncées à partir du chapitre 20 de l'Exode. À ce corpus initial s'ajoutent des règles énoncées dans le Deutéronome, 5e et dernier livre de la Torah (composée au long du premier millénaire avant notre ère, pour une rédaction canonique vers -350). Quant aux Dix commandements, il s'agit d'une compilation de dix commandements principaux, répété dans les deux corpus : le Décalogue. Afin de demeurer le plus fidèle possible à la tradition juive initiale, nous avons repris la traduction du Rabbinat français, qui est celle de Zadock Khan : La Bible (Tanakh).
Comme présentation à la loi juive, nous proposons la lecture de deux auteurs classiques qui s'expriment sur le Décalogue. Commençons notre présentation avec François-René de Chateaubriand et à son Génie du christianisme (1, 2, 4 : Des Lois morales, ou du Décalogue) :
« Il est humiliant pour notre orgueil de trouver que les maximes de la sagesse humaine peuvent se renfermer dans quelques pages. Et dans ces pages encore, combien d’erreurs ! Les lois de Minos et de Lycurgue ne sont restées debout, après la chute des peuples pour lesquels elles furent érigées, que comme les pyramides des déserts, immortels palais de la mort. [...]
Si au milieu de tant de perplexités on voyait paraître un code de lois morales, sans contradictions, sans erreurs, qui fît cesser nos incertitudes, qui nous apprît ce que nous devons croire de Dieu et quels sont nos véritables rapports avec les hommes ; si ce code s’annonçait avec une assurance de ton et une simplicité de langage inconnues jusqu’alors, ne faudrait-il pas en conclure que ces lois ne peuvent émaner que du ciel ? Nous les avons, ces préceptes divins : et quels préceptes pour le sage ! et quel tableau pour le poète !
Voyez cet homme qui descend de ces hauteurs brûlantes. Ses mains soutiennent une table de pierre sur sa poitrine, son front est orné de deux rayons de feu, son visage resplendit des gloires du Seigneur, la terreur de Jéhovah le précède : à l’horizon se déploie la chaîne du Liban avec ses éternelles neiges et ses cèdres fuyant dans le ciel. Prosternée au pied de la montagne, la postérité de Jacob se voile la tête, dans la crainte de voir Dieu et de mourir. Cependant les tonnerres se taisent, et voici venir une voix :
Écoute, ô toi Israël, moi Jéhovah, tes Dieux, qui t’ai tiré de la terre de Mitzraïm, de la maison de servitude.
1. Il ne sera point à toi d’autres Dieux devant ma face.
2. Tu ne te feras point d’idole par tes mains, ni aucune image de ce qui est dans les étonnantes eaux supérieures, ni sur la terre au-dessous, ni dans les eaux sous la terre. Tu ne t’inclineras point devant les images, et tu ne les serviras point, car moi, je suis Jéhovah, tes Dieux, le Dieu fort, le Dieu jaloux, poursuivant l’iniquité des pères, l’iniquité de ceux qui me haïssent, sur les fils de la troisième et de la quatrième génération, et je fais mille fois grâce à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
3. Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, tes Dieux, en vain ; car il ne déclarera point innocent celui qui prendra son nom en vain.
4. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Six jours tu travailleras, et tu feras ton ouvrage, et le jour septième de Jéhovah, tes Dieux, tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton chameau, ni ton hôte, devant tes portes ; car en six jours Jéhovah fit les merveilleuses eaux supérieures[12], la terre et la mer, et tout ce qui est en elles, et se reposa le septième : or Jéhovah le bénit et le sanctifia.
5. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient longs sur la terre, et par-delà la terre que Jéhovah, tes Dieux, t’a donnée.
6.Tu ne tueras point.
7. Tu ne seras point adultère.
8. Tu ne voleras point.
9.Tu ne porteras point contre ton voisin un faux témoignage.
10. Tu ne désireras point la maison de ton voisin, ni la femme de ton voisin, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui est à ton voisin.
Voilà les lois que l’Éternel a gravées, non seulement sur la pierre de Sinaï, mais encore dans le cœur de l’homme. On est frappé d’abord du caractère d’universalité qui distingue cette table divine des tables humaines qui la précèdent. C’est ici la loi de tous les peuples, de tous les climats, de tous les temps. Pythagore et Zoroastre s’adressent à des Grecs et à des Mèdes ; Jéhovah parle à tous les hommes : on reconnaît ce père tout-puissant qui veille sur la création, et qui laisse également tomber de sa main le grain de blé qui nourrit l’insecte et le soleil qui l’éclaire.
Rien n’est ensuite plus admirable, dans leur simplicité pleine de justice, que ces lois morales des Hébreux. [...] Les législateurs antiques ont marqué dans leurs codes les époques des fêtes des nations ; mais le jour du repos d’Israël est le jour même du repos de Dieu. L’Hébreu, et son héritier le Gentil, dans les heures de son obscur travail, n’a rien moins devant les yeux que la création successive de l’univers. La Grèce, pourtant si poétique, n’a jamais songé à rapporter les soins du laboureur ou de l’artisan à ces fameux instants où Dieu créa la lumière, traça la route au soleil, et anima le cœur de l’homme.
Lois de Dieu, que vous ressemblez peu à celles des hommes ! Éternelles comme le principe dont vous êtes émanées, c’est en vain que les siècles s’écoulent : vous résistez aux siècles, à la persécution et à la corruption même des peuples. »
Passons à présent au commentaire du chevalier Jaucourt, un des principaux collaborateurs de l’Encyclopédie.
« Décalogue » est le nom que l’on donne aux dix commandements de Dieu gravés sur deux tables de pierre, et donnés à Moïse sur le mont Sinaï. Ce mot est composé du grec « δέκα », dix, et de « λόγος », discours ou parole, comme si l’on disait les dix paroles ; c’est pourquoi les Juifs les appellent de temps immémorial les dix paroles. [...]
Les Talmudistes, et après eux Postel dans son traité de Phenicum litteris, disent que le Décalogue ou les dix commandements étaient entièrement gravés sur les tables que Dieu donna à Moïse [...]. Les mêmes auteurs ajoutent que le Décalogue était écrit en lettres de lumière, c’est-à-dire en caractères brillants et éclatants. […] Si nous cherchons plus distinctement ce qu’il faut de toute nécessité regarder comme appartenant en propre à chacun, pour le bien de tous, nous trouverons que tout se réduit aux chefs suivants.
1. Le droit que chacun a de conserver sa vie et ses membres en leur entier, pourvu qu’il ne commette rien de contraire à quelqu’utilité publique, qui soit plus considérable que la vie d’un seul homme. C’est à un tel droit que le sixième précepte du Décalogue défend de donner aucune atteinte ; et par-là il permet non seulement, mais encore il ordonne un amour de soi-même restreint dans certaines bornes. De plus, chacun a droit d’exiger la bonne foi et la fidélité dans les conventions qui n’ont rien de contraire au bien public. Entre ces conventions, une des plus utiles au genre humain, c’est celle du mariage, d’où dépend toute l’espérance de laisser des successeurs de famille, et d’avoir des aides dans la vieillesse ; c’est pourquoi le septième précepte ordonne à chacun de respecter inviolablement la fidélité des engagements de ce contrat ; c’est le moyen d’être plus assuré que le mari de la mère est le vrai père ; et en même temps ce précepte fraye le chemin à cette tendresse toute particulière que chacun a pour ses enfants.
2. Chacun a besoin absolument de quelque portion des choses extérieures et du service des autres hommes, pour conserver sa vie et pour entretenir sa famille ; comme aussi pour être en état de se rendre utile aux autres. Ainsi le bien public demande que dans le premier partage qu’on doit faire, on assigne à chacun de tels biens, et que chacun conserve la propriété de ceux qui lui sont échus ; en sorte que personne ne le trouble dans la jouissance de son droit : c’est ce que prescrit le huitième précepte.
3. Il est bon encore pour l’utilité publique, que chacun, à l’égard de tous les droits dont nous venons de parler, comme lui étant acquis, soit à l’abri non seulement des attentats réels, mais encore des atteintes que les autres pourraient y donner par des paroles nuisibles ou par des désirs illégitimes. Tout cela est défendu dans le neuvième et dixième précepte du Décalogue. Au reste, de l’obéissance rendue à tous ces préceptes négatifs, il résulte ce que l’on appelle innocence.
Il ne suffit pourtant pas de s’abstenir de faire du mal à qui que ce soit ; le bien commun demande encore manifestement que l’on soit disposé par des sentiments d’affection à rendre service aux autres, et qu’on le fasse dans l’occasion, par des paroles et par des actions, en tout ce que les préceptes du Décalogue indiqués ci-dessus, insinuent être nécessaire pour la fin que l’on doit se proposer. [...]
Enfin, comme les hommes ont en partage une raison qui leur enseigne l’existence d’un être souverain, auteur de tous les biens dont ils jouissent, cet être souverain veut par conséquent qu’ils lui rendent l’honneur qu’ils lui doivent, non parce qu’il en a besoin pour lui-même, mais parce qu’il ne peut point se contredire, ni autoriser rien de contraire à ce qui suit nécessairement de la relation qu’il y a entre le Créateur et les créatures : toutes les lois qu’il leur a prescrites tendent à les rendre heureuses ; or pourraient-elles observer ces lois, si elles n’en vénéraient pas l’auteur ? Notre propre avantage ne demande-t-il pas encore que nous observions avant toutes choses ce premier devoir, puisqu’il est le fondement des autres, et que sans l’observation de ceux-là, on ne saurait pratiquer ceux-ci comme il faut ? Ces idées sont donc très conformes à l’ordre des deux grands préceptes du Décalogue, qui font le sommaire de toute la loi, d’aimer Dieu par-dessus toutes choses, et notre prochain comme nous-mêmes ; c’est-à-dire de reconnaître le Créateur comme notre souverain seigneur tout-puissant, tout bon, tout sage, tout parfait, et de procurer à nos semblables leur bonheur, autant que cela dépend de nous. [...]
Quoiqu’il soit vrai que les préceptes du Décalogue se rapportent par eux-mêmes au droit naturel, il me paraît néanmoins qu’en tant qu’on considère ces préceptes comme gravés sur deux tables et donnés aux Israélites par Moïse, on peut les appeler les lois civiles de ce peuple, ou plutôt les principaux chefs de son droit civil, auxquels le législateur ajoute ensuite divers commandements particuliers, accompagnés d’une détermination précise des peines dont il menaçait les contrevenants. En effet, le Décalogue ne parle point de tous les crimes, pas même de tous ceux qui étaient punissables devant le tribunal civil ; il ne parle que des plus énormes de chaque espèce. Il n’y est point fait mention, par exemple, des coups que l’on porte sans aller au-delà d’une blessure, mais seulement de l’homicide ; ni de tout profit illicite qui tourne au détriment d’autrui, mais seulement du larcin ; ni de toute perfidie, mais du seul faux témoignage. Le Décalogue ne contient donc que les principaux chefs, ou les fondements du gouvernement politique des Juifs ; mais néanmoins ces fondements (mettant à part ce qui regardait en particulier la nation judaïque) renferment des lois qui sont naturellement imposées à tous les hommes, et à l’observation desquelles ils sont tenus dans l’indépendance de l’état de la nature, comme dans toute société civile. » Article « Décalogue », L'Encyclopédie, 1ère édition.
La loi des anciens Hébreux ne se limite cependant pas aux dix propositions du Décalogue. Pour réaliser ce Code juif, nous avons compilé les énoncés de l'Exode (abrégé E) ainsi que ceux du Deutéronome (D).
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Dans son édition et ses commentaires de l'Ancien Testament (Apostolat des éditions, 1982), Monseigneur Henri Galbiati propose une synthèse doctrinale de la loi de Moise en une dizaine de points essentiels :
« 1. Le Dieu unique est le Dieu d'Israël. Son nom est « Celui qui est », il n'accepte pas qu 'on se serve d'une image pour lui rendre honneur.
2. Dieu a choisi, de sa propre initiative, Abraham et ensuite le peuple d'Israël. Il les a sauvés, rendus libres, et leur a proposé une alliance.
3. L'Alliance a été acceptée, et ce lien avec Dieu est la source de tous les biens pour Israël.
4. La fidélité à l'Alliance est la condition de la prospérité d'Israël ; l'infidélité est cause de tous les malheurs.
5. La fidélité se montre d'abord dans l'attachement au Dieu unique, et ensuite dans l'obéissance à ses commandements.
6. L'alliance crée une solidarité entre les tribus et les réunit en un peuple unique. Aucun chef suprême n'est indispensable, Dieu est lui-même le roi d'Israël.
7. Les intérêts civils et religieux se confondent donc dans un état théocratique.
8. Les fautes d'apostasie sont punies de mort parce qu'elles détruisent l'unité nationale. Le sont également les péchés contre la famille et la vie (adultère, inceste, vices contre nature). Ces péchés attaquent la dignité humaine, la stabilité familiale, et la puissance démographique.
9. Le sens de la solidarité, l'atmosphère religieuse et morale qui entoure les lois pénales et civiles, créent une vive sensibilité à l'aspect humanitaire du comportement social. Elle joue même en faveur des étrangers sans protection qui se trouvent en Israël.
10. Mais toute alliance avec les peuples voisins est interdite, surtout par mariage, comme un danger très grave de contamination religieuse et morale. »
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D, 27, 26. Maudit soit quiconque ne respecterait point les paroles de la présente doctrine et négligerait de les mettre en pratique !
E. 20, 2. Tu n’auras point d’autre dieu que moi.
D, 5, 6. Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage. Tu n’auras point d’autre Dieu que moi.
E. 23, 13. Attachez-vous scrupuleusement à tout ce que je vous ai prescrit. Ne mentionnez jamais le nom de divinités étrangères, qu’on ne l’entende point dans ta bouche !
E. 23, 23 à 24. Lorsque mon mandataire, guidant tes pas, t’aura introduit chez l’Amorréen, le Héthéen, le Phérézéen, le Cananéen, le Hévéen, le Jébuséen et que je les aurai exterminés, ne te prosterne point devant leurs dieux, ne les sers point et n’imite point leurs rites ; au contraire, tu dois les, renverser, tu dois briser leurs monuments.
E. 23, 25. Vous servirez uniquement l’Éternel votre Dieu ; et il bénira ta nourriture et ta boisson et j’écarterai tout fléau du milieu de toi.
E. 22, 19. Celui qui sacrifie aux dieux, sauf à l’Éternel exclusivement, sera voué à la mort.
E. 23, 31 à 33. Je fixerai tes limites depuis la mer des Joncs jusqu’à la mer des Philistins et depuis le Désert jusqu’au Fleuve ; car je livrerai en ta main les habitants de cette contrée et tu les chasseras de devant toi. Tu ne feras de pacte avec eux ni avec leurs divinités. Qu’ils ne subsistent point sur ton territoire ! Ils te feraient prévariquer contre moi ; car tu adorerais leurs divinités et ce serait pour toi un écueil.
E. 34, 11 à 16. Voici, j’écarterai de devant toi l’Amorréen, le Cananéen, le Héthéen, le Phérézeen, le Hévéen et le jébuséen. Garde-toi de contracter alliance avec l’habitant du pays que tu vas occuper : il deviendrait un danger au milieu de toi. Au contraire, vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs monuments, vous abattrez leurs bosquets. Car tu ne dois pas te courber devant une divinité étrangère, parce que l’Éternel a nom JALOUX, c’est un Dieu jaloux ! Garde-toi de faire alliance avec l’habitant de ce pays : prostitué au culte de ses dieux, il leur sacrifierait et il te convierait à ses sacrifices et tu en mangerais. Puis, tu choisirais parmi ses filles des épouses à tes fils ; et ses filles, s’abandonnant au culte de leurs dieux, entraîneraient tes fils dans leur culte.
E. 34, 17. Tu ne te fabriqueras point des dieux de métal.
D, 5, 7. Tu ne te feras point d’idole, l’image de quoi que ce soit dans le ciel en haut, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre.
D, 13, 6. Pour ce prophète ou ce visionnaire, il sera mis à mort, parce qu’il a prêché la révolte contre l’Éternel, votre Dieu, qui vous a tirés du pays d’Égypte et rachetés de la maison de servitude, voulant ainsi t’écarter de la voie que l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné de suivre ; et tu extirperas le mal du milieu de toi.
D, 13, 7 à 12. Si ton frère, l’enfant de ta mère, si ton fils ou ta fille, ta compagne ou l’ami de ton cœur vient secrètement te séduire, en disant : « Allons servir des dieux étrangers, » que toi ni tes pères n’avez jamais connus, tels que les dieux des peuples qui sont autour de vous, dans ton voisinage ou loin de toi, depuis un bout de la terre jusqu’à l’autre, toi, n’y accède pas, ne l’écoute point : bien plus, ferme ton œil à la pitié, ne l’épargne pas ni ne dissimule son crime, au contraire, tu devras le faire périr ! Ta main le frappera la première pour qu’il meure, et la main de tout le peuple ensuite. C’est à coups de pierres que tu le feras mourir, parce qu’il a tenté de t’éloigner de l’Éternel, ton Dieu, qui t’a délivré du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage, et afin que tout Israël l’apprenne et tremble, et que nul ne commette plus un tel méfait au milieu de vous.
D, 13, 13 à 18. Si tu entends dire, à l’égard de l’une des villes que l’Éternel, ton Dieu, te donnera pour y habiter, que des hommes pervers, nés dans ton sein, ont égaré les habitants de cette ville, en disant : « Allons, servons des dieux étrangers, » que vous ne connaissez point, tu feras une enquête, tu examineras, tu t’informeras avec soin ; et si le fait est avéré, constant, si cette abomination a été commise au milieu de toi, tu passeras au fil de l’épée les habitants de cette ville, tu la voueras, avec tout ce qu’elle renferme, jusqu’au bétail, au tranchant du glaive ; tu en réuniras toutes les richesses au centre de la place, et tu livreras au feu la ville et tous ses biens, sans réserve, en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu. Elle restera une ruine éternelle, elle ne sera plus rebâtie. Que rien de la cité maudite ne s’attache à ta main, afin que l’Éternel apaise sa colère, qu’il te prenne en pitié et te dédommage en te multipliant, comme il l’a juré à tes pères,
E. 20, 20. Tu feras pour moi un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes et tes victimes rémunératoires, ton menu et ton gros bétail, en quelque lieu que je fasse invoquer mon nom, je viendrai à toi pour te bénir.
D, 15, 19 et 20 Tous les premiers-nés mâles de ton gros et de ton menu bétail, tu les consacreras à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras point travailler le premier-né de ton gros bétail, et tu ne tondras point le premier-né de tes brebis. C’est devant l’Éternel, ton Dieu, à l’endroit qu’il aura choisi, que tu le consommeras annuellement, toi et ta famille. Que s’il a un défaut, s’il est boiteux ou aveugle, ou s’il a quelque autre vice grave, ne l’immole pas à l’Éternel, ton Dieu.
D, 12, 27. tu offriras tes holocaustes, la chair comme le sang, sur l’autel du Seigneur, ton Dieu ; pour tes autres sacrifices, le sang en sera répandu sur l’autel du Seigneur, ton Dieu, mais tu en consommeras la chair.
E. 35, 5 à 9. Prélevez sur vos biens une offrande pour l’Éternel ; que tout homme de bonne volonté l’apporte, ce tribut du Seigneur.
D, 23, 22. Quand tu auras fait un vœu à l’Éternel, ton Dieu, ne tarde point à l’accomplir ; autrement, l’Éternel, ton Dieu, ne manquerait pas de t’en demander compte, et tu aurais à répondre d’un péché. Si d’ailleurs tu t’abstiens de faire des vœux, tu ne seras pas répréhensible. Mais la parole sortie de tes lèvres, tu dois l’exécuter religieusement, une fois que tu auras voué à l’Éternel, ton Dieu, une offrande volontaire, promise par ta propre bouche.
E. 23, 14 à 16. Trois fois l’an, tu célébreras des fêtes en mon honneur. Et d’abord, tu observeras la fête des Azymes : durant sept jours tu mangeras des pains azymes, ainsi que je te l’ai ordonné, à l’époque du mois de la germination, car c’est alors que tu es sorti de l’Égypte et l’on ne paraîtra point devant ma face les mains vides. Puis, la fête de la Moisson, fête des prémices de tes biens, que tu auras semés dans la terre ; et la fête de l’Automne, au déclin de l’année, lorsque tu rentreras ta récolte des champs.
E. 23, 17. Trois fois par an, tous tes mâles paraîtront par-devant le Souverain, l’Éternel.
E. 22 Tu auras aussi une fête des Semaines, pour les prémices de la récolte du froment ; puis la fête de l’Automne, au renouvellement de l’année.
D, 23, 2. Celui qui a les génitoires écrasés ou mutilés ne sera pas admis dans l’assemblée du Seigneur.
D, 12, 15 et 16. Tu pourras, à ton gré, tuer des animaux et en manger la chair, dans toutes tes villes, selon le bien-être que l’Éternel, ton Dieu, t’aura accordé ; l’impur ainsi que le pur pourront la manger, comme la chair du chevreuil et du cerf. Seulement, vous n’en mangerez point le sang : tu le répandras sur la terre, comme de l’eau.
D, 12, 17 et 18. Tu ne pourras pas consommer dans tes villes la dîme de ton blé, de ton vin, de ton huile, les premiers-nés de ton gros ni de ton menu bétail, les dons que tu auras voués, ceux que tu offriras spontanément ou que prélèvera ta main ; mais tu devras les consommer en présence de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il aura choisi, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, et le Lévite qui sera dans tes murs ; et tu jouiras, devant l’Éternel, ton Dieu, de ce que tu possèdes.
D, 12, 20 à 24. Quand l’Éternel, ton Dieu, aura étendu ton territoire comme il te l’a promis, et que tu diras : « Je voudrais manger de la viande, » désireux que tu seras d’en manger, tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs. Trop éloigné du lieu choisi par l’Éternel, ton Dieu, comme siège de son nom, tu pourras tuer, de la manière que je t’ai prescrite, de ton gros ou menu bétail que l’Éternel t’aura donné, et en manger dans tes villes tout comme il te plaira. Seulement, comme on mange du chevreuil et du cerf, ainsi tu en mangeras ; l’impur et le pur en pourront manger ensemble. Mais évite avec soin d’en manger le sang ; car le sang c’est la vie, et tu ne dois pas absorber la vie avec la chair. Ne le mange point ! Répands-le à terre, comme de l’eau.
D, 14, 3 à . Tu ne mangeras d’aucune chose abominable. Voici les animaux dont vous pouvez manger : le bœuf, le menu bétail, brebis et chèvre ; le cerf, le chevreuil, le daim, le bouquetin, l’antilope, l’aurochs, le zémer. Bref, tout quadrupède qui a le pied corné et divisé en deux ongles distincts, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.
D, 14, 9. Voici ceux que vous mangerez, entre les animaux aquatiques : tout ce qui a des nageoires et des écailles, vous pouvez le manger.
D, 14, 11 Tout oiseau pur, vous pouvez le manger.
E. 23, 18 à 19. Tu ne verseras point, en présence du pain levé, le sang de mon sacrifice ; et la graisse de mes victimes ne séjournera pas jusqu’au matin sans être offerte. Les prémices nouvelles de ton sol, tu les apporteras dans la maison de l’Éternel ton Dieu. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.
D, 14, 7 Mais vous ne mangerez point les suivants, qui ruminent ou qui ont l’ongle fendu seulement : le chameau, le lièvre, la gerboise (car ils ruminent, mais n’ont pas l’ongle fendu : ils seront impurs pour vous) ; ni le porc, parce qu’il a l’ongle fendu, mais ne rumine point : il sera impur pour vous. Ne mangez point de leur chair, et ne touchez point à leur cadavre.
D, 14, 10. Tout ce qui est privé de nageoires et d’écailles, vous n’en mangerez point : c’est impur pour vous.
D, 14, 12 à 20. Voici les oiseaux que vous ne mangerez point : l’aigle, l’orfraie, la valérie ; le faucon, le vautour, l’autour selon ses espèces ; tous les corbeaux selon leurs espèces ; l’autruche, l’hirondelle, la mouette, l’épervier selon ses espèces ; le hibou, la hulotte, le porphyrion ; le pélican, le percnoptère, le cormoran ; la cigogne, le héron selon ses espèces, le tétras et la chauve-souris. Tout insecte ailé sera impur pour vous, l’on n’en mangera point ; mais tout volatile pur, vous pourrez le manger.
D, 14, 21. Vous ne mangerez d’aucune bête morte : donne-la à manger à l’étranger admis dans tes murs, ou vends-la à ceux du dehors, car tu es un peuple consacré à l’Éternel, ton Dieu.
E. 21 Si toutefois tu m’ériges un autel de pierres, ne le construis pas en pierres de taille ; car, en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes.
E. 22 Tu ne dois pas non plus monter sur mon autel à l’aide de degrés [échelles, escaliers], afin que ta nudité ne s’y découvre point.
E. 20, 3. Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre.
E. 20, 19. Ne m’associez aucune divinité ; dieux d’argent, dieux d’or, n’en faites point pour votre usage.
E. 20, 6. Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu à l’appui du mensonge ; car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.
D, 5, 10. Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, à l’appui du mensonge ; car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.
E. 20, 7 à 10. Pense au jour du Sabbat pour le sanctifier. Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires, mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu : tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié.
E. 23, 12. Six jours durant tu t’occuperas de tes travaux, mais au septième jour tu chômeras ; afin que ton bœuf et ton âne se reposent, que puissent respirer le fils de ton esclave et l’étranger.
E. 34, 21. Six jours tu travailleras et le septième jour tu chômeras ; labourage et moisson seront interrompus.
E. 35, 2 à 3. Pendant six jours on travaillera, mais au septième vous aurez une solennité sainte, un chômage absolu en l’honneur de l’Éternel ; quiconque travaillera en ce jour sera mis à mort. Vous ne ferez point de feu dans aucune de vos demeures en ce jour de repos.
D, 5, 12 à 14. Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires ; mais le septième jour est la trêve de l’Éternel, ton Dieu : tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bœuf, ton âne, ni tes autres bêtes, non plus que l’étranger qui est dans tes murs ; car ton serviteur et ta servante doivent se reposer comme toi. Et tu te souviendras que tu fus esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main puissante et d’un bras étendu ; c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a prescrit d’observer te jour du Sabbat.
E. 20, 11 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton Dieu t’accordera.
E. 21, 15. Celui qui frappera son père ou sa mère sera mis à mort.
E. 21, 17. Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort.
E. 22, 21 à 23. N’humiliez jamais la veuve ni l’orphelin. Si tu l’humiliais, sache que, quand sa plainte s’élèvera vers moi, assurément j’entendrai cette plainte et mon courroux s’enflammera et je vous ferai périr par le glaive et alors vos femmes aussi deviendront veuves et vos enfants orphelins.
D, 23, 1. On ne doit pas épouser la femme de son père, et découvrir ainsi la couche paternelle.
D, 22, 13 à 21. Si un homme, ayant épousé une femme et cohabité avec elle, la prend en haine, invente contre elle des prétextes d’accusation et répand sur son compte un bruit calomnieux, en disant : « Cette femme, je l’ai épousée ; et en m’approchant d’elle, je ne l’ai point trouvée vierge », le père et la mère de la jeune femme se nantiront des preuves de sa virginité, qu’ils produiront devant les anciens de la ville, au tribunal. Et le père de la jeune femme dira aux anciens : « J’avais donné ma fille pour épouse à cet homme, et il l’a prise en haine ; et maintenant il invente des prétextes d’accusation, disant : « Je n’ai pas trouvé chez ta fille le signe de la virginité. » Or, voici la preuve de la virginité de ma fille ! » Et ils déploieront le drap devant les anciens de la ville. Alors, les anciens de cette même ville se saisiront de l’homme et le châtieront ; et ils le condamneront à payer cent sicles d’argent, qu’ils remettront au père de la jeune femme, parce qu’il a émis un bruit calomnieux sur une vierge d’Israël ; de plus, elle restera sa femme, il ne pourra la répudier de sa vie. Mais si cette accusation était vraie, si la jeune femme n’a pas été trouvée vierge, on la conduira à l’entrée de la maison de son père, et les gens de sa ville la lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour avoir commis une infamie en Israël en se prostituant dans la maison paternelle. Et tu extirperas ainsi le mal du milieu de toi.
D, 21, 18 à 21. Si un homme a un fils libertin et rebelle, sourd à la voix de son père comme à celle de sa mère, et qui, malgré leurs corrections, persiste à leur désobéir, son père et sa mère se saisiront de lui, le traduiront devant les anciens de sa ville, au tribunal de sa localité, et ils diront aux anciens de la ville : « Notre fils que voici est libertin et rebelle, n’obéit pas à notre voix, s’adonne à la débauche et à l’ivrognerie. » Alors, tous les habitants de cette ville le feront mourir à coups de pierres, et tu extirperas ainsi le vice de chez toi ; car tout Israël l’apprendra et sera saisi de crainte.
E. 22, 15 à 16. Si un homme séduit une vierge non encore fiancée et cohabite avec elle, il devra l’acquérir pour épouse. Que si son père refuse de la lui accorder, il paiera la somme fixée pour la dot des vierges.
D, 22, 23. Si une fille vierge est fiancée à quelqu’un, et qu’un homme, la rencontrant dans la ville, cohabite avec elle, vous les conduirez tous deux à la porte de cette même ville et les ferez mourir par lapidation : la jeune fille, par la raison qu’elle n’a pas crié à l’aide, étant en pleine ville ; et l’homme, par la raison qu’il a abusé de la femme d’autrui. Et tu extirperas le mal du milieu de toi.
D, 21, 15 à 17. Si un homme possède deux femmes, l’une qu’il aime, l’autre qu’il dédaigne ; si l’une et l’autre lui donnent des enfants, et que le fils premier-né se trouve appartenir à la femme dédaignée, le jour où il partagera entre ses fils l’héritage de ce qu’il possède, il ne pourra point conférer le droit d’aînesse au fils de la femme préférée, aux dépens du fils de la dédaignée qui est l’aîné. C’est le fils aîné de la dédaignée qu’il doit reconnaître pour tel, lui attribuant une part double dans tout son avoir ; car c’est lui qui est le premier fruit de sa force, à lui appartient le droit d’aînesse.
D, 24, 1 à 4. Quand un homme aura pris une femme et cohabité avec elle ; si elle cesse de lui plaire, parce qu’il aura remarqué en elle quelque chose de malséant, il lui écrira un libelle de divorce, le lui mettra en main et la renverra de chez lui. Si, sortie de la maison conjugale, elle se remarie et devient l’épouse d’un autre homme, et que ce dernier, l’ayant prise en aversion, lui écrive un libelle de divorce, le lui mette en main et la renvoie de chez lui ; ou que ce même homme, qui l’a épousée en dernier lieu, vienne à mourir, son premier mari, qui l’a répudiée, ne peut la reprendre une fois qu’elle s’est laissée souiller, car ce serait une abomination devant le Seigneur : or, tu ne dois pas déshonorer le pays que le Seigneur, ton Dieu, te donne en héritage.
D, 27, 22. Maudit, qui cohabite avec sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère !
G. 20,12. Ne commets point d’adultère.
D, 22, 22. Si un homme est surpris ayant commerce avec une femme mariée, ils mourront tous deux également, l’homme qui a eu commerce avec la femme, ainsi que cette dernière. Et tu feras disparaître ce mal en Israël.
E. 23, 26. Nulle femme n’avortera, nulle ne sera stérile dans ton pays.
D, 23, 5 à 10. Si des frères demeurent ensemble et que l’un d’eux vienne à mourir sans postérité, la veuve ne pourra se marier au-dehors à un étranger ; c’est son beau-frère qui doit s’unir à elle. Il la prendra donc pour femme, exerçant le lévirat à son égard. Et le premier fils qu’elle enfantera sera désigné par le nom du frère mort, afin que ce nom ne périsse pas en Israël. Que s’il déplaît à l’homme d’épouser sa belle-sœur, celle-ci montera au tribunal, par-devant les anciens, et dira : « Mon beau-frère refuse de relever en Israël le nom de son frère, il ne veut pas m’accorder le lévirat. » Alors les anciens de sa ville le manderont et l’interpelleront ; et lui, debout, dira : « Il ne me plaît point de l’épouser. » Et sa belle-sœur s’avancera vers lui à la vue des anciens, lui ôtera sa chaussure du pied, crachera devant lui et dira à haute voix : « Ainsi est traité l’homme qui ne veut pas édifier la maison de son frère ! » Et la sienne sera surnommée, en Israël, la maison du déchaussé.
E. 21, 13. S’il n’y a pas eu guet-apens et que Dieu seul ait conduit sa main, il se réfugiera dans un des endroits que je te désignerai.
E. 21, 28 à 32. Si un bœuf heurte un homme ou une femme et qu’ils en meurent, ce bœuf doit être lapidé et il ne sera point permis d’en manger la chair ; mais le propriétaire du bœuf sera absous. Si ce bœuf était sujet à heurter, déjà antérieurement, que son maître, averti, ne l’ait pas surveillé et qu’il ait fait périr un homme ou une femme, le bœuf sera lapidé et même son maître mérite la mort. Si toutefois une amende lui est imposée, il paiera la rançon de sa vie selon ce qu’on lui aura imposé. Si un bœuf heurte soit un garçon, soit une fille, la même loi lui sera appliquée. Si ce bœuf heurte un esclave ou une esclave, on paiera à leur maître une somme de trente sicles et le bœuf sera lapidé.
G. 21, 35 à 36. Si le bœuf appartenant à un homme blesse celui d’un autre et le fait périr, on vendra le bœuf vivant ; ils s’en partageront le prix, et partageront aussi le bœuf mort. Mais si, notoirement, ce bœuf a déjà heurté à plusieurs reprises et que son maître ne l’ait pas surveillé, il devra restituer bœuf pour bœuf et le bœuf tué lui restera.
E. 21, 33 Si quelqu’un découvre une citerne, ou si, en ayant creusé une, il ne la couvre point et qu’un bœuf ou un âne y tombe, le propriétaire de la citerne doit payer : il remboursera la valeur au maître et l’animal mort lui restera.
E. 22, 5. Si le feu, en s’étendant, gagne des buissons et dévore une meule de blé, ou la moisson ou le champ d’autrui, l’auteur de l’incendie sera tenu de payer.
D, 22, 8 Quand tu bâtiras une maison neuve, tu établiras un appui autour du toit, pour éviter que ta maison soit cause d’une mort, si quelqu’un venait à en tomber.
D, 19, 1 Quand l’Éternel, ton Dieu, aura fait disparaître les peuples dont il te donne le territoire, quand tu les auras dépossédés et que tu seras établi dans leurs villes et dans leurs maisons, tu te réserveras trois villes dans ce pays dont l’Éternel, ton Dieu, t’accorde la possession. Tu devras en faciliter l’accès et diviser en trois parts le territoire du pays que l’Éternel, ton Dieu, te fera échoir ; et cela, pour que tout meurtrier s’y puisse réfugier. Or, voici dans quel cas le meurtrier, en s’y réfugiant, aura la vie sauve : s’il a frappé son prochain sans intention, n’ayant pas été son ennemi antérieurement. Ainsi, il entre avec son compagnon dans la forêt pour abattre du bois ; sa main brandissant la cognée pour couper l’arbre, le fer s’échappe du manche et atteint le compagnon, qui en meurt : l’autre alors pourra fuir dans une de ces villes et sauver sa vie. Autrement, le vengeur du sang pourrait, dans l’effervescence de son cœur, courir sus au meurtrier, l’atteindre si le chemin était long, et lui porter un coup mortel ; et cependant, il ne méritait point la mort, puisqu’il ne haïssait pas l’autre antérieurement. C’est pour cela que je te donne cet ordre : Réserve-toi trois villes.
D, 19, 11 Mais si quelqu’un, animé de haine pour son prochain, le guette, se jette sur lui et le frappe de manière à lui donner la mort, puis se réfugie dans une des villes en question, les anciens de sa ville le feront extraire de là et le livreront au vengeur du sang pour qu’il meure. Que ton œil soit sans pitié pour lui ; tu feras disparaître d’Israël le sang innocent, et tu t’en trouveras bien.
D, 21, 1 à 9. Si l’on trouve, dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en possession, un cadavre gisant en plein champ, et que l’auteur du meurtre soit resté inconnu, tes anciens et tes juges s’y transporteront, et mesureront la distance jusqu’aux villes situées autour du cadavre. La ville la plus rapprochée du cadavre étant déterminée, les anciens de cette ville prendront une jeune vache qu’on n’aura pas encore employée au travail, qui n’aura porté aucun joug. Ces anciens feront descendre la génisse dans un bas-fond sauvage, où on ne laboure ni ne sème, et là, dans ce bas-fond, ils briseront la nuque à la génisse. Puis s’avanceront les pontifes, descendants de Lévi ; car ce sont eux que l’Éternel, ton Dieu, a désignés pour le servir, pour prononcer les bénédictions en son nom, et c’est par eux qu’est jugé tout débat, tout dommage. Et tous les anciens de la ville en question, comme voisins du cadavre, se laveront les mains sur la génisse dont on a brisé la nuque dans le bas-fond. Et ils diront tour à tour : « Nos mains n’ont point répandu ce sang-là, et nos yeux ne l’ont point vu répandre. Pardonne à ton peuple Israël, que tu as racheté, Seigneur ! Et n’impute pas le sang innocent à ton peuple Israël ! » Et ce sang leur sera pardonné. Toi, cependant, tu dois faire disparaître du milieu de toi le sang innocent, si tu veux faire ce qui est juste aux yeux de l’Éternel.
E. 21, 14. Mais si quelqu’un, agissant avec préméditation contre son prochain, le tue de guet-apens, du pied même de mon autel tu le conduiras à la mort.
E. 20, 12. Ne commets point d’homicide.
E. 21, 12. Celui qui frappe un homme et le fait mourir sera puni de mort.
E. 21, 24 à 25. Si un malheur s’ensuit, tu feras payer corps pour corps ; œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ; brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion.
D, 21, 22 et 23. Quand un homme, convaincu d’un crime qui mérite la mort, aura été exécuté, et que tu l’auras attaché au gibet, tu ne laisseras pas séjourner son cadavre sur le gibet, mais tu auras soin de l’enterrer le même jour, car un pendu est chose offensante pour Dieu, et tu ne dois pas souiller ton pays, que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage.
D, 25, 1. Si un débat s’élève entre des individus, ils se présenteront devant le tribunal et on les jugera ; on déclarera innocent l’innocent, et coupable celui qui a tort. Or, si le coupable a mérité la flagellation, le juge le fera coucher par terre et battre, en sa présence, d’un nombre de coups proportionné à son délit. Il lui en infligera quarante, sans plus ; autrement, en dépassant ce nombre, on lui infligerait trop de coups, et ton frère serait avili à tes yeux.
E. 21, 18 à 21. Si des hommes se prennent de querelle et que l’un frappe l’autre d’un coup de pierre ou de poing, sans qu’il en meure, mais qu’il soit forcé de s’aliter, s’il se relève et qu’il puisse sortir appuyé sur son bâton, l’auteur de la blessure sera absous. Toutefois, il paiera le chômage et les frais de la guérison.
E. 21, 22 à 25. Si, des hommes ayant une rixe, l’un d’eux heurte une femme enceinte et la fait avorter sans autre malheur, il sera condamné à l’amende que lui fera infliger l’époux de cette femme et il la paiera à dire d’experts. Mais si un malheur s’ensuit, tu feras payer corps pour corps ; œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ; brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion.
E. 21, 26. Si un homme blesse l’œil de son esclave ou de sa servante de manière à lui en ôter l’usage, il le renverra libre à cause de son œil et s’il fait tomber une dent à son esclave ou à sa servante, il lui rendra la liberté à cause de sa dent.
E. 22, 20. Tu ne contristeras point l’étranger ni ne le molesteras ; car vous-mêmes avez été étrangers en Égypte.
D, 23, 11. Si des individus ont une rixe ensemble, un homme avec un autre, et que la femme de l’un, intervenant pour soustraire son mari à celui qui le frappe, porte la main sur ce dernier et le saisisse par les parties honteuses, tu lui couperas le poing sans lui accorder aucune pitié.
D, 22, 23. si c’est dans les champs que l’individu a rencontré la jeune fiancée, s’il lui a fait violence en cohabitant avec elle, cet homme qui a cohabité avec elle mourra seul ; et à la jeune fille tu ne feras rien : elle n’a rien commis qui mérite la mort. Car, comme si un homme se jetait sur un autre et le tuait traîtreusement, ainsi s’est passée la chose. En effet, c’est dans la campagne qui l’a rencontrée ; la jeune fille aura crié, mais personne n’a pu la secourir. Si un homme, rencontrant une fille vierge non fiancée, la surprend et abuse d’elle et qu’ils soient pris sur le fait, l’homme qui a eu commerce avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent, et elle deviendra sa femme, parce qu’il l’a violée ; il ne pourra la répudier de sa vie.
E. 22, 17. La sorcière, tu ne la laisseras point vivre.
E. 22, 18. Quiconque aura eu commerce avec un animal sera mis à mort.
D, 22, 5. Une femme ne doit pas porter le costume d’un homme, ni un homme s’habiller d’un vêtement de femme ; car l’Éternel, ton Dieu, a en horreur quiconque agit ainsi.
D, 23, 18. Il ne doit pas y avoir une prostituée parmi les filles d’Israël, ni un prostitué parmi les fils d’Israël.
D, 23, 19. Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, comme offrande votive d’aucune sorte, le salaire d’une courtisane ni la chose reçue en échange d’un chien, car l’un et l’autre sont en horreur à l’Éternel, ton Dieu.
E. 20,12. Ne commets point de larcin.
E. 22, 1. Si un voleur est pris sur le fait d’effraction, si on le frappe et qu’il meure, son sang ne sera point vengé.
E. 21, 37. Si quelqu’un dérobe un bœuf ou une brebis, puis égorge ou vend l’animal, il donnera cinq pièces de gros bétail en paiement du bœuf, quatre de menu bétail pour la brebis.
E. 22, 2. Si le soleil a éclairé son délit, son sang serait vengé. Lui cependant doit réparer ; et s’il ne le peut, il sera vendu pour son vol.
E. 22, 3. Si le corps du délit est trouvé entre ses mains, intact, soit bœuf, soit âne ou brebis, il paiera le double.
E. 22, 6. Si quelqu’un donne en garde à un autre de l’argent ou des effets et qu’ils disparaissent de la maison de cet homme, si le voleur est découvert, il paiera le double. Si l’on ne trouve point le voleur, le maître de la maison viendra jurer au tribunal qu’il n’a point porté la main sur la chose d’autrui.
E. 22, 8. Quel que soit l’objet du délit, bœuf, âne, menue bête, vêtement, toute chose perdue qu’on affirme être sienne, la contestation des deux parties sera déférée au tribunal : celui que les juges condamneront paiera le double à l’autre.
E. 22, 9 à 12. Si quelqu’un donne en garde à un autre un âne, ou un bœuf, ou une pièce de menu bétail, un animal quelconque et que celui-ci meure, ou soit estropié ou pris de force, sans que personne l’ait vu, un serment solennel interviendra entre les parties, comme quoi l’accusé n’a point porté atteinte à la chose de son prochain ; le propriétaire acceptera ce serment et l’autre ne paiera point. Mais si la bête lui avait été dérobée, il indemnisera le propriétaire. Si elle avait été mise en pièces, qu’il en produise la preuve ; il ne paiera point pour la bête mise en pièces.
D, 19, 14. Ne déplace point la borne de ton voisin, telle que l’auront posée les devanciers, dans le lot qui te sera échu sur le territoire dont l’Éternel, ton Dieu, t’accorde la possession.
D, 22, 1 à 4. Tu ne dois pas voir le bœuf ou la brebis de ton frère égarés et te dérober à eux : tu es tenu de les ramener à ton frère. Que si ton frère n’est pas à ta portée, ou si tu ne connais pas le propriétaire, tu recueilleras l’animal dans ta maison, et il restera chez toi jusqu’à ce que ton frère le réclame ; alors tu le lui rendras. Et tu agiras de même à l’égard de son âne, de même encore à l’égard de son manteau, de même enfin à l’égard de toute chose perdue par ton frère et que tu aurais trouvée : tu n’as pas le droit de t’abstenir. Tu ne dois pas voir l’âne ou le bœuf de ton frère s’abattre sur la voie publique et te dérober à eux : tu es tenu de les relever avec lui.
E. 20, 13. Ne convoite pas la maison de ton prochain ; Ne convoite pas la femme de ton prochain, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain.
D, 5, 17. Ne convoite point la femme de ton prochain, et ne désire la maison de ton prochain ni son champ, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain.
D, 23, 16. Les pères ne doivent pas être mis à mort pour les enfants, ni les enfants pour les pères : on ne sera mis à mort que pour son propre méfait.
D, 16, 18. Tu institueras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donnera, dans chacune de tes tribus ; et ils devront juger le peuple selon la justice.
D, 16, 8 à 13. Si tu es impuissant à prononcer sur un cas judiciaire, sur une question de meurtre ou de droit civil, ou de blessure corporelle, sur un litige quelconque porté devant tes tribunaux, tu te rendras à l’endroit qu’aura choisi l’Éternel, ton Dieu ; tu iras trouver les pontifes, descendants de Lévi, ou le juge qui siégera à cette époque ; tu les consulteras, et ils t’éclaireront sur le jugement à prononcer. Et tu agiras selon leur déclaration, émanée de ce lieu choisi par l’Éternel, et tu auras soin de te conformer à toutes leurs instructions. Selon la doctrine qu’ils t’enseigneront, selon la règle qu’ils t’indiqueront, tu procéderas ; ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit ni à droite ni à gauche. Et celui qui, téméraire en sa conduite, n’obéirait pas à la décision du pontife établi là pour servir l’Éternel, ton Dieu, ou à celle du juge, cet homme doit mourir, pour que tu fasses disparaître ce mal en Israël ; afin que tous l’apprennent et tremblent, et n’aient plus pareille témérité.
D, 23, 17. Ne fausse pas le droit de l’étranger ni celui de l’orphelin, et ne saisis pas comme gage le vêtement de la veuve.
E. 23, 7. Fuis la parole de mensonge et ne frappe point de mort celui qui est innocent et juste, car je n’absoudrais point le prévaricateur.
E. 23, 2. Ne suis point la multitude pour mal faire ; et n’opine point, sur un litige, dans le sens de la majorité, pour faire fléchir le droit.
E. 23, 3. Ne sois point partial pour le pauvre, dans son procès.
E. 23, 4. Si tu trouves le bœuf ou l’âne de ton ennemi, égaré, aie soin de le lui ramener.
E. 23, 5. Si tu vois l’âne de ton ennemi succomber sous sa charge, garde-toi de l’abandonner ; aide-lui au contraire à le décharger.
E. 23, 8. N’accepte point de présents corrupteurs ; car la corruption trouble la vue des clairvoyants et fausse la parole des justes.
E. 23, 6. Ne fais pas fléchir le droit de ton prochain indigent, s’il a un procès.
D, 17, 6 à 7. C’est sur la déposition de deux ou de trois témoins que sera mis à mort celui qui encourt la peine capitale ; il ne pourra être supplicié sur le dire d’un seul témoin. La main des témoins doit le frapper la première pour le faire mourir, et la main du peuple en dernier lieu, et tu extirperas ainsi le mal du milieu de toi.
D, 19, 15 Un témoignage isolé ne sera pas valable contre une personne, quel que soit le crime ou le délit, quelque faute qui lui soit imputée : c’est par la déposition de deux témoins, ou de trois, qu’un fait sera établi.
D, 19, 16 à 20. Si un témoin malveillant se présente contre un individu, pour l’accuser d’un méfait, les deux personnes intéressées dans le débat comparaîtront devant l’Éternel, devant les pontifes et les juges en fonctions à cette époque. Ceux-ci examineront attentivement ; et si ce témoin est un faux témoin, si c’est un mensonge qu’il a articulé contre son frère, vous le traiterez comme il a eu dessein de faire traiter son frère, et tu extirperas le mal du milieu de toi. Les autres l’apprendront et seront intimidés, et l’on n’osera plus commettre une aussi mauvaise action chez toi.
E. 23, 1. N’accueille point un rapport mensonger. Ne sois pas complice d’un méchant, en servant de témoin à l’iniquité.
E. 20,12. Ne rends point contre ton prochain un faux témoignage.
E. 22, 24 à 26. Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, ne sois point à son égard comme un créancier ; n’exigez point de lui des intérêts. Si tu saisis, comme gage, le manteau de ton prochain, au soleil couchant tu devras le lui rendre. Car c’est là sa seule couverture, c’est le vêtement de son corps, comment abritera-t-il son sommeil ? Or, s’il se plaint à moi, je l’écouterai, car je suis compatissant.
D, 23, 20 à 21. N’exige point d’intérêts de ton frère, ni intérêts pour argent, ni intérêts pour denrées ou pour toute chose susceptible d’accroissement. À l’étranger tu peux prêter à intérêt, tu ne le dois pas à l’égard de ton frère, si tu veux que l’Éternel, ton Dieu, bénisse tes divers travaux dans le pays où tu vas entrer pour en prendre possession.
D, 15, 1 et 2. Tous les sept ans, tu pratiqueras la loi de rémission. Voici le sens de cette rémission : tout créancier doit faire remise de sa créance, de ce qu’il aura prêté à son prochain. Il n’exercera pas de contrainte contre son prochain et son frère, dès qu’on a proclamé la rémission en l’honneur du Seigneur.
D, 15, 3. L’étranger, tu peux le contraindre ; mais ce que ton frère aura à toi, que ta main l’abandonne.
D, 23, 10à 13. Si tu as fait à ton prochain un prêt quelconque, n’entre point dans sa maison pour te nantir de son gage. Tu dois attendre dehors, et celui dont tu es le créancier t’apportera le gage hors de chez lui. Et si c’est un pauvre, tu ne dois pas te coucher nanti de son gage : tu es tenu de le lui rendre au coucher du soleil, pour qu’il puisse reposer sous sa couverture et qu’il te bénisse ; et cela te sera compté comme une bonne œuvre par l’Éternel, ton Dieu.
D, 23, 15. Le jour même, tu lui remettras son salaire, avant que le soleil se couche ; car il est pauvre, et il attend son salaire avec anxiété. Crains qu’il n’implore contre toi le Seigneur, et que tu ne sois trouvé coupable.
E. 21, 2. Si tu achètes un esclave hébreu, il restera six années esclave et à la septième il sera remis en liberté sans rançon.
D, 15, 12 à 15. Si un Hébreu, ton frère, ou une femme hébreue te sont vendus, ils te serviront six ans ; et la septième année tu les renverras, libres, de chez toi. Or, en libérant cet esclave de ton service, ne le renvoie pas les mains vides, mais donne-lui des présents, de ton menu bétail, de ta grange et de ton pressoir ; ce dont l’Éternel, ton Dieu, t’aura favorisé, fais-lui-en part. Souviens-toi que tu fus esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a affranchi ; c’est pourquoi je te prescris aujourd’hui ce commandement.
D, 15, 18 Qu’il ne t’en coûte pas trop de le renvoyer libre de chez toi, car il a gagné deux fois le salaire d’un mercenaire en te servant six années : et l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toutes tes entreprises.
E. 21, 3. S’il est venu seul, seul il sortira ; s’il était marié, sa femme sortira avec lui.
E. 21, 4. Si son maître lui a donné une femme, laquelle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme, avec les enfants, appartiendra à son maître et lui se retirera seul.
E. 21, 5 et 6. Que si l’esclave dit : « J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas être affranchi », son maître l’amènera par-devant le tribunal, on le placera près d’une porte ou d’un poteau ; et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon et il le servira indéfiniment.
E. 21, 7 à 11. Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne quittera pas son maître à la façon des esclaves. Si elle lui déplaît et qu’il ne la réserve point à lui-même, il la laissera s’affranchir ; il n’aura pas pouvoir de la vendre à une famille étrangère, après l’avoir déçue. Que s’il la fiance à son fils, il procédera à son égard selon la règle des filles. S’il lui en adjoint une autre, il ne devra point la frustrer de sa nourriture, de son habillement, ni du droit conjugal. Et s’il ne procède pas à son égard de l’une de ces trois manières, elle se retirera gratuitement, sans rançon.
E. 21, 16. Celui qui aura enlevé un homme et l’aura vendu, si on l’a pris sur le fait, sera mis à mort.
E. 21, 20 à 21. Si un homme frappe du bâton son esclave mâle ou femelle et que l’esclave meure sous sa main, il doit être vengé. Si pourtant il survit un jour ou deux, il ne sera pas vengé, parce qu’il est sa propriété.
E. 21, 26. Si un homme blesse l’œil de son esclave ou de sa servante de manière à lui en ôter l’usage, il le renverra libre à cause de son œil et s’il fait tomber une dent à son esclave ou à sa servante, il lui rendra la liberté à cause de sa dent.
E. 21, 32. Si un bœuf heurte un esclave ou une esclave, on paiera à leur maître une somme de trente sicles et le bœuf sera lapidé.
D, 23, 16 à 17. Ne livre pas un esclave à son maître, s’il vient se réfugier de chez son maître auprès de toi. Laisse-le demeurer chez toi, dans ton pays, en tel lieu qu’il lui plaira, dans telle de tes villes où il se trouvera bien ; ne le moleste point.
E. 22, 4. Si un homme fourrage un champ ou un vignoble en faisant pâturer son bétail sur les terres d’autrui, il paiera le dégât du meilleur de son champ ou de sa vigne.
D, 22, 9. N’ensemence pas ton vignoble de graines hétérogènes, si tu ne veux frapper d’interdit la production entière : le grain que tu auras semé et le produit du vignoble.
D, 22, 10. Ne laboure pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble.
D, 23, 19 à 21. Quand tu feras la moisson de ton champ, si tu as oublié dans ce champ une javelle, ne retourne pas la prendre, mais qu’elle reste pour l’étranger, l’orphelin ou la veuve, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans toutes les œuvres de tes mains. Quand tu gauleras ton olivier, n’y glane pas après coup ; ce sera pour l’étranger, l’orphelin et la veuve. Quand tu vendangeras ta vigne, n’y grappille pas après coup ; ce sera pour l’étranger, pour l’orphelin, pour la veuve. Et tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte : c’est pourquoi je t’ordonne de tenir cette conduite.
D, 23, 25. Quand tu entreras dans la vigne de ton prochain, tu pourras manger des raisins à ton appétit, jusqu’à t’en rassasier ; mais tu n’en mettras point dans ton panier.
D, 23, 26. Quand tu entreras dans les blés de ton prochain, tu pourras, avec la main, arracher des épis ; mais tu ne porteras point la faucille sur les blés de ton prochain.
E. 23, 10 à 11. Six années tu ensemenceras ta terre et en recueilleras le produit ; mais la septième, tu lui donneras du repos et en abandonneras les fruits, pour que les indigents de ton peuple en jouissent, le surplus pourra être consommé par les animaux des champs. Ainsi en useras-tu pour ta vigne et pour ton plant d’oliviers.
E. 22, 13 à 14. Si quelqu’un emprunte à un autre un animal et que celui-ci soit estropié ou meure, si le propriétaire est absent, l’autre est tenu de payer. Si le propriétaire se trouvait là, il ne paiera point. Si la bête était louée, il l’a eue sous le bénéfice de cette location.
D, 22, 6 et 7. Si tu rencontres en ton chemin un nid d’oiseaux sur quelque arbre ou à terre, de jeunes oiseaux ou des œufs sur lesquels soit posée la mère, tu ne prendras pas la mère avec sa couvée : tu es tenu de laisser envoler la mère, sauf à t’emparer des petits ; de la sorte, tu seras heureux et tu verras se prolonger tes jours.
D, 23, 4. Ne muselle point le bœuf pendant qu’il foule le grain.
D, 23, 10 Quand tu marcheras en corps d’armée contre tes ennemis, tu devras te garder de toute action mauvaise.
D, 20, 5. Si quelqu’un a bâti une maison neuve et n’en a pas encore pris possession, qu’il parte et s’en retourne à sa maison ; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre en prendrait possession.
D, 20, 6 Si quelqu’un a planté une vigne et n’en a pas encore acquis la jouissance, qu’il parte et s’en retourne chez lui ; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre acquerrait cette jouissance.
D, 20, 7. Et si quelqu’un a promis mariage à une femme et ne l’a pas encore épousée, qu’il parte et s’en retourne chez lui ; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre homme l’épouserait.
D, 20, 8. S’il est un homme qui ait peur et dont le cœur soit lâche, qu’il se retire et retourne chez lui, pour que le cœur de ses frères ne défaille point comme le sien !
D, 23, 5 Si quelqu’un a pris nouvellement femme, il sera dispensé de se rendre à l’armée, et on ne lui imposera aucune corvée : il pourra vaquer librement à son intérieur pendant un an, et rendre heureuse la femme qu’il a épousée.
D, 20, 10 à 13. Quand tu marcheras sur une ville pour l’attaquer, tu l’inviteras d’abord à la paix. Alors, si elle te répond dans le sens de la paix et t’ouvre ses portes, tout ce qu’elle renferme d’habitants te devront tribut et te serviront. Mais si elle ne compose pas avec toi et veut te faire la guerre, tu assiégeras cette ville. Et l’Éternel, ton Dieu, la livrera en ton pouvoir, et tu feras périr tous ses habitants mâles par le tranchant de l’épée.
D, 20, 14 à 18. Il n’y aura que les femmes, les enfants, le bétail, et tout ce qui se trouvera dans la ville en fait de butin, que tu pourras capturer ; et tu profiteras de la dépouille de tes ennemis, que l’Éternel, ton Dieu, t’aura livrée. Ainsi procéderas-tu pour toutes les villes situées très loin de chez toi, qui ne font point partie des villes de ces nations ; mais dans les villes de ces peuples que l’Éternel, ton Dieu, te donne comme héritage, tu ne laisseras pas subsister une âme. Car tu dois les vouer à l’extermination, le Héthéen et l’Amorréen, le Cananéen et le Phérézéen, le Hévéen et le Jébuséen, comme te l’a commandé l’Éternel, ton Dieu, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations commises par eux en l’honneur de leurs dieux, et à devenir coupables envers l’Éternel, votre Dieu.
D, 21, 10 à 14. Quand tu iras en guerre contre tes ennemis, que l’Éternel, ton Dieu, les livrera en ton pouvoir, et que tu leur feras des prisonniers ; si tu remarques, dans cette prise, une femme de belle figure, qu’elle te plaise, et que tu la veuilles prendre pour épouse, tu l’emmèneras d’abord dans ta maison ; elle se rasera la tête et se coupera les ongles, se dépouillera de son vêtement de captive, demeurera dans ta maison et pleurera son père et sa mère, un mois entier. Alors seulement, tu pourras t’approcher d’elle et avoir commerce avec elle, et elle deviendra ainsi ton épouse. S’il arrive que tu n’aies plus de goût pour elle, tu la laisseras partir libre de sa personne, mais tu ne pourras pas la vendre à prix d’argent : tu ne la traiteras plus comme esclave, après lui avoir fait violence.
D, 20, 19 et 20. Si tu es arrêté longtemps au siège d’une ville que tu attaques pour t’en rendre maître, tu ne dois cependant pas en détruire les arbres en portant sur eux la cognée : ce sont eux qui te nourrissent, tu ne dois pas les abattre. Oui, l’arbre du champ c’est l’homme même, tu l’épargneras dans les travaux du siège. Seulement, l’arbre que tu sauras n’être pas un arbre fruitier, celui-là tu peux le sacrifier et l’abattre, pour l’employer à des travaux de siège contre la ville qui est en guerre avec toi, jusqu’à ce qu’elle succombe.
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