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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

Le commerce proto-historique en Anatolie et au Levant

Corpus d'illustrations en lien avec la cité de Cyatal Huyuk
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Corpus d'illustrations en lien avec la cité de Cyatal Huyuk
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Corpus d'illustrations en lien avec la cité de Cyatal Huyuk

Depuis le Paléolithique récent, le Levant et l'Anatolie sont des plaques tournantes du commerce. Le silex est travaillé dans plusieurs régions anatoliennes, mais c'est surtout l'obsidienne qui attire notre attention. Cette pierre était un matériaux de choix pour l'élaboration des objets tranchants. Elle était extraite puis grossièrement débitée dans des ateliers en Cappadoce, dans le centre et à l'est de l'Anatolie. Depuis ces régions, les plus belles pierres voyagent jusque dans le Levant, parfois sur plus de 900 kilomètres. Des tailleurs itinérants se sont alors spécialisés dans la production de lames, qu'ils revendent au détail.

Pierre facile à polir et particulièrement utilisée pour la fabrication des bols. La chlorite est une autre roche extraite en Anatolie et recherchée ailleurs. Comme produits typiques des exportations préhistoriques anatoliennes, mentionnons les coquillages, l'asphalte ou le cinabre (pierre rouge contenant du mercure et utilisée pour fabriquer un pigment après broyage). Durant le Néolithique et l'Antiquité, un commerce d'import et d'export concernait aussi des denrées périssables comme les céréales.

Le commerce proto-historique en Anatolie et au Levant
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