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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

Le CULTE des DÉESSES

 

Les déesses

La symbologie associe au principe féminin l'élément liquide, donc le mouvement, la passion et la transformation. Le sang (menstruation) et la mort lui sont associés, mais aussi l’enfantement, le renouveau de la vie (fertilité). Les divinités garantissant la prospérité et l'abondance des récoltes sont souvent des déesses-mères symbolisant le printemps et la vie, comme les déesses slaves Lada et Jiva. Que ce soit Dévi-Parvati, Déméter, ou Tierra-Gaïa, il s'agit d'une même divinité maternelle, à la fois terre nourricière et mère universelle.

Qu'est-ce donc que la Mère des dieux ? La source d'où naissent les divinités intelligentes et organisatrices qui gouvernent les dieux visibles ; la déesse qui enfante et qui a commercé avec le grand Jupiter ; la grande déesse existant par elle-même, après et avec le grand organisateur ; la maîtresse de toute vie, la cause de toute génération ; celle qui perfectionne promptement. Tout ce qu'elle fait ; qui engendre et organise les êtres avec le père de tous ; cette vierge sans mère, qui s'assied à côté de Jupiter, comme étant réellement la mère de tous les dieux. Car, avant reçu en elle les causes de tous les dieux hypercosmiques, elle devient la source des dieux intelligents.

Julien l’Apostolat, Sur la mère des dieux, 4. Trad. Talbot.

Déesses protectrices

védiques

Ushas - Prithvi - Sarasvati

hindoues

Devi - Lalita - Aman - Gauri - Durga - Parvati - Kali - Shakti

hindoues adivasi*

Gramadevatas

hourrite*

Shaushka (Ishtar)

perses

Anahita - Vanainti (Victoire, Niké)

sogdienne

« Durga de Sogdiane »

kalashas

Dezalik, Disni (santé, accouchement, vie, défense des femmes) - Saranji (gardienne du village de Pontzgrom) – Les 7 filles d'Imra.

hittite

Inara (Hannahanna)

arméniennes

Nane (Athéna) - Anahit (Anahita)

géorgienne*

Lamara

scythes

Argimpasa (Aphrodite céleste, Lune) -

Iphigénie de Tauride (Artémis)

roumaines

Sainte Lundi, Sainte Mercredi, Saine Vendredi,

Sainte Dimanche

phrygiennes

Cybèle, Agdistis, Magna Mater, Damia

philistine

Vénus phénicienne, Astarté

pélasge (*?)

Panaghia

mycénienne

« Athéna mycénienne »

grecques

Rhéa Mère des dieux - Héra – Athéna, Niké - Tyche

gréco-égyptienne

Isis

romaines

Junon (Héra) - Cybèle, Magna Mater

folklore italien

Befama (Tante Arie)

étrusque*

Uni - Tecum

celtes

Rhiannon, Rigane, Rihana - Epona

franc-comtoise

Tante Arie

suisse

Dame Arode (Tante Arie)

celte insulaire

Sulis (Minerve de Bath)

lusitaniennes

Bandonga - Trebaruna

scandinaves

Frigg (Freiya, Vé) - Gode

allemande

Fray Holle (Tante Arie)

balte

« La Mère des dieux », protectrice des guerriers

(dixit Tacite)

lituanienne

Ragana

nabatéenne*

Atargatis, Dea Syria, Deasura

(Héra, Aphrodite, Rhéa, Cybèle)

chinoise*

Xiwangmu reine des territoires occidentaux

 

La Grande déesse est aussi la grande punisseuse, la grande vengeresse et la gardienne de l'Univers. En Inde, Uma est la gardienne de la Terre et des six domaines divins au-dessus d'elle ; elle règne sur tout ce qu’existe et s'incarne dans la matérialité.

 

Pour ceux qui savent voir Elle est la Mère universelle. Ma Sainte Mère se révèle à ses enfants par les formes variées de ses Incarnations divines. Elle est le Dieu visible qui conduit ses Élus au Dieu invisible, et s'il lui plaît elle enlève de tout être créé la dernière trace de l'ego pour l'immerger dans laconscience de l'Absolu, le Dieu indifférencié. Grâce à elle, l'ego limité, le « je » se perd dans l'Ego sans limites : Atman-Brahman »

Ramakrishna, cité par R. Rolland dans Vie de Ramakrishna.

Si les divinités à éclairs, sur le modèle de Zeus ou Indra, sont de type héroïque et combattent de redoutables démons, se sont bien des figures féminines telles Athéna, Sarasvati ou Anahita, qui incarnent la puissance d'une armée. Si les dieux du tonnerre sont les champions des combats individuels, les déesses tutélaires sont les championnes des combats collectifs. Tout comme les eaux des torrents se rejoignent en une rivière qui devient un fleuve tumultueux, les volontés de chaque citoyen s'unissent dans un effort collectif pour prendre la forme d'une armée en campagne.

Les déesses-mères peuvent donc avoir deux visages : l'un clément, l'autre féroce. Il n'est pas rare que la divinité la plus violente d'un panthéon soit une furie, souvent une femme-lionne enragée ou une femme chevauchant un lion, telle la Durga indienne. Sa rage n'est cependant pas dirigée contre la vie ou contre la création divine, mais contre le mal et les démons. Et même si le poignard et le sang font partie des attributs de Kali, la furie indienne n'est pas une déesse sanguinaire ni même violente, car elle n'effraie que ceux qui ont le cœur impur. Elle combat le mal, elle ne l'incarne pas.

Elle est cependant parée d'attributs guerriers symbolisés par la violence de l'eau et de ses crues. De nombreux hymnes du Rig-Veda rendent honneur à Sarasvati en tant que déesse protectrice des guerriers aryens et de leur bétail : car c'est elle qui donne la victoire contre les peuples barbares. En Europe, Athéna et Junon sont représentées armées, prêtes à défendre la cité (ou l'Empire) et leurs fidèles.

De même que les Védiques invoquaient Sarasvati avant un combat, afin de s'assurer de la victoire en honorant une divinité qu'ils savaient acquise à leur cause, les Aryens de Perse invoquaient Anahita afin de montrer leur attachement à une divinité qu'ils savaient tutélaire et clanique. Et tout comme Sarasvati assure la victoire aux guerriers védiques, Anahita consacre la victoire des armées aryennes1.

L'hymne acathyste, chanté lors des sièges de Constantinople en 626, 678 et 718, fait partie de la tradition chrétienne, mais il reprend aussi à son compte le mythe d'une déesse magnanime et amie des guerriers, garante de la victoire : « Protectrice, général de mon armée, à toi la victoire ! En action de grâces pour ma délivrance, Je te dédie ce chant, moi, ta ville à toi, Mère de Dieu. Et puisque tu possèdes une puissance invincible, délivre-moi de tout péril, afin que je t’acclame : Salut, épouse inviolée ! »

Protectrice, général de mon armée, à toi la victoire ! En action de grâces pour ma délivrance, Je te dédie ce chant, moi, ta ville à toi, Mère de Dieu. Et puisque tu possèdes une puissance invincible, délivre-moi de tout péril, afin que je t’acclame : Salut, épouse inviolée !

Les déesses indiennes, visages de la Grande Déesse, déesse-mère.
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Le CULTE des DÉESSES
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