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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

La théorie glaciale de Hans HORBIGER

H. Hörbiger (1860 – 1930) est un auteur que nous aimerions mieux connaître. Si l'on trouve sur internet des traductions espagnoles de son best-seller Cosmogonia Glacial, paru en 1913, on n'en trouve aucune en français. Pour ceux qui ne lisent pas l'allemand, il ne reste que les commentaires dans notre langue pour se faire une idée plus précise des théories d'Horbiger, afin de considérer en quoi elles héritent d'une tradition aryenne historique. La pensée d'Horbiger est la dernière à avoir germée de la lignée des religions dualistes, dont le zoroastrisme fut l'origine et le modèle. Quoique très sévèrement critiqués pour leur manque de méthode scientifique lors de la rédaction de leur best-seller (Le Matin des magiciens), la lecture de Bergier et Pauwels demeure donc stimulante.

*

« L’histoire de l’humanité, telle que la décrivait Horbiger, avec les grands déluges et les migrations successives, avec ses géants et ses esclaves, ses sacrifices et ses épopées, répondait à la théorie de la race aryenne. Les affinités de la pensée d’Horbiger avec les thèmes orientaux des âges antédiluviens, des périodes de salut de l’espèce et des périodes de punition, passionnèrent Himmler. À mesure que la pensée d’Horbiger se précisait, des correspondances se révélaient avec les visions de Nietzsche et avec la mythologie wagnérienne. Les origines fabuleuses de la race aryenne, descendue des montagnes habitées par les surhommes d’un autre âge, destinée à commander à la planète et aux étoiles, étaient établies. […] La doctrine d’Horbiger tire sa puissance d’une vision complète de l’histoire et de l’évolution du cosmos. Elle explique la formation du système solaire, la naissance de la terre, de la vie et de l’esprit. Elle décrit tout le passé de l’univers et annonce ses transformations futures. Elle répond aux trois interrogations essentielles : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Et elle y répond de façon exaltante.

Tout repose sur l’idée de la lutte perpétuelle, dans les espaces infinis, entre la glace et le feu, et entre la force de répulsion et la force d’attraction. Cette lutte, cette tension changeante entre des principes opposés, cette éternelle guerre dans le ciel, qui est la loi des planètes, régit aussi la terre et la matière vivante et détermine l’histoire humaine. Horbiger prétend révéler le plus lointain passé de notre globe et son plus lointain avenir, et il introduit des notions fantastiques sur l’évolution des espèces vivantes. Il bouleverse ce que nous pensons généralement de l’histoire des civilisations, de l’apparition et du développement de l’homme et de ses sociétés. Il ne décrit pas, à ce propos, une montée continue mais une série d’ascensions et de chutes. Des hommes-dieux, des géants, des civilisations fabuleuses nous auraient précédés, voici des centaines de milliers d’années, et peut-être des millions d’années. Ce qu’étaient les ancêtres de notre race, nous le redeviendrons peut-être, à travers des cataclysmes et des mutations extraordinaires, au cours d’une histoire qui, sur terre comme dans le cosmos, se déroule par cycles. Car les lois du ciel sont les mêmes que les lois de la terre, et l’univers tout entier participe du même mouvement, est un organisme vivant où tout retentit sur tout. L’aventure des hommes est liée à l’aventure des astres, ce qui se passe dans le cosmos se passe sur terre, et réciproquement.

Comme on le voit, cette doctrine des cycles et des relations quasi magiques entre l’homme et l’univers donne de la force à la plus lointaine pensée traditionnelle. Elle réintroduit les très vieilles prophéties, les mythes et les légendes, les anciens thèmes de la Genèse, du Déluge, des Géants et des Dieux.

Cette doctrine est en contradiction avec toutes les données de la science admise. Mais, disait Hitler, « il y a une Science nordique et nationale-socialiste qui s’oppose à la science judéo-libérale ». La science admise en Occident, comme d’ailleurs la religion judéo-chrétienne qui y trouve des complicités, est une conjuration qu’il faut briser. C’est une conjuration contre le sens de l’épopée et du magique qui réside au cœur de l’homme fort, une vaste conspiration qui ferme à l’humanité les portes du passé et celles de l’avenir au-delà du court espace des civilisations recensées, qui l’ampute de ses origines et de son destin fabuleux et qui la prive du dialogue avec ses dieux. » Le Matin des Magiciens.

La théorie glaciale de Hans HORBIGER
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