23 Décembre 2021
Le saint hindou Subramaniya Iyer (v. 1720), auteur du chant d'Abhirami, eut la chance de l'apercevoir. Une vision qu'il décrit dans sa chanson.
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Belle comme la lune en automne, ses cheveux d’un noir abyssal sont déliés dans le vent. Des abeilles et des libellules volent autour de sa chevelure parfumée au jasmin. Sa tête est couronnée d’un croissant de lune, ses lèvres sont rouges et serrées comme deux serpents, ses yeux allongés de khôl jusqu'aux tempes, son nez brille d'une boucle qui traverse une narine assortie d'une perle. Son troisième œil était ouvert sur la destinée de ses adorateurs.
Elle porte des colliers de perles de nacre dont l’éclat n'avait d'égal que celle de ses dents. Sa peau était blanche comme la Lune et ses lèvres brillantes comme deux rubis ou comme deux éclairs dans la nuit. Elle souriait simplement, le front brillant du musc étalé. Son sourire la dotait d’une beauté semblable à la rosée qui recouvre la campagne à l'aube.
Ses bras et ses poignets étaient ornés de bracelets, les doigts de ses mains brillaient de nombreux anneaux rougeoyants. À chacun de ses poignets pendaient des bracelets de nacre. Tendus, ses bras protégeaient et ses mains offraient. Symbolisant l'accord entre la méthode et la sagesse, une de ses mains portait un arc en canne à sucre, une autre tenait des flèches faites de fleurs, une autre tenait une aiguillon et un lasso, une autre tenait fermement les Védas, et une dernière main tenait entre ses doigts un chapelet de perles sacrées.
Ses seins étaient semblables au bourgeon du lotus, doux et fermes comme l'ivoire, ronds comme un vase de céramique ou les yeux d'un éléphanteau, souples comme le saut d'une biche mais robustes comme des montagnes et parfumés au bois de santal. Son corps dans son ensemble sentait le parfum des fleurs les plus fragiles. La déesse portait une ceinture de pierres précieuses, des colliers de perles nacrées pendaient à son cou. Enfin, sa taille était ceinturée d'or, et des clochettes remuaient à chacun de ses déhanchés, tout en ployant sous le poids de ses seins.
Elle ne portait qu'un sari de soie rouge qui recouvrait les huit directions.
Séductrice sans obstacle, son bas-ventre se contorsionnait comme le cobra et ses soupirs étaient des mots délicieux qui attiraient, subjuguaient et conquéraient. Elle portait enfin à ses menues chevilles les Védas en bracelets, afin de les poser sur la tête des disciples qui trouvaient en elle le salut.
Abhirami Andhathi: La chant d'amour à la déesse (Connaissance de l'hindouisme)
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