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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

GLOSSAIRE des AUTEURS

Glossaire des auteurs antiques et historiques

 

 


 


 


 

A

 

Ammien Marcellin (v. 330 - v. 395) : Historien romain né à Antioche (Asie mineure) et mort à Rome. « Quoique d'origine grecque, il a écrit en latin et a été le dernier grand historien de l'Antiquité à utiliser cette langue. C'est aussi l'un des derniers auteurs païens d'importance. Son œuvre principale, Res gestae, couvre la période de 96 à 378 apr. J.-C. Seule la partie correspondant aux années 353 à 378 a été conservée ; elle traite de la période où commencent les grandes invasions, qu'il vit comme militaire sous les empereurs Constance II et Julien. [...] Il juge sévèrement le règne de Constance II, mais manifeste une grande admiration pour Julien. Son œuvre demeure une source essentielle pour comprendre le 4e siècle. » Wikipedia.

 

Anacréon (550 - 464) : Poète lyrique grec, surnommé « Le chantre de Téos » et « Le vieillard de Téos ». « Anacréon se consacre principalement à la poésie amoureuse et à la poésie de banquet. Ainsi, la statue que lui consacrent les Athéniens le représente comme un poète inspiré par Dionysos. » Wikipedia.

 

Anaxagore (v. 500 - 428 av. J.-C.) : Philosophe grec dont l’œuvre fut l'explication de l'Univers : Du Monde, dont il nous reste quelques fragments. Accusé d'impiété, il finit sa vie en exil en Asie Mineure

 

« Anaximandre de Milet (v. 610 - v. 546 av. J.-C.) : Philosophe et savant grec présocratique. On suppose qu'il succéda à Thalès comme maître de l'école milésienne, et il aurait eu Xénophane, Pythagore et Anaximène parmi ses élèves. » Wikipedia.

 

Antiphon (v. 480 - 410 av. J.-C.) : Sophiste et devin, un des dix grands orateurs attiques. Homme politique et révolutionnaire, il aida à rétablir l'oligarchie à Athènes. Lors de la restauration de la république, il fut condamné à se suicider en buvant la ciguë.

 

Apulée (125 - 170) : Écrivain, orateur et philosophe platonicien de langue latine mais d'origine berbère. Il est l'auteur des Métamorphoses (L'Âne d'or).

 

Aristéas (7e av. J.-C.) : Maître spirituel de culture grecque mais formé en Scythie. Il est l'auteur de l'Arimaspé, une œuvre portant le nom d'un des peuples hyperboréens.

 

« Aristobule (v. 380 - v. 290 av. J.-C.) : Historien grec, contemporain d’Alexandre le Grand et des diadoques. Il a rédigé des Mémoires, aujourd'hui perdues, source historique de premier plan au sujet des conquêtes d’Alexandre dont s'est notamment inspiré Arrien dans l’Anabase. » Wikipedia.

 

Aristote (384 - 322 av. J.-C.) : Philosophe grec. Disciple de Platon, il est « l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu. Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique, éthique et de façon ponctuelle l'économie. » Wikipedia.

 

Ari Thorgilsson (Ari le savant, v. 1067 - 1148) : Prêtre catholique, chef et historien islandais. Il est l'auteur d'ouvrages sur le début de l'histoire de l'Islande. Il est considéré comme le père de la littérature islandaise.

 

Arrien (v. 95 - v. 175) : Célèbre biographe d'Alexandre le Grand et le chroniqueur de sa campagne en Inde.

 

Ateius Capiton (38 av. J.-C. - 22 apr.) : Juriste et consul romain, fondateur de l’école Sabinniene. Il organisa la gestion des inondations du Tibre en tant que curateur des eaux. Il est l'auteur d'un traité Sur le droit des pontifes.

 

Aulu-Gelle (Aulus Gellius, v. 123 - 180) : Magistrat, grammairien et compilateur latin, auteur de l'ouvrage encyclopédique, les Nuits attiques. Après des études de grammaire, de philosophie et de rhétorique à Rome, il passa quelques années à Athènes où il suivit des cours de philosophie platonicienne. De retour à Rome, il exerça la fonction de juge.


 


 


 


 

C

 

César, Jules (100 - 44 av. J.-C.) : Général et homme politique romain que l'on ne présente pas. Son récit de la conquête de la Gaule est une source d'information majeure.

 

Charvaka (v. 7e et 6e siècle av. J.-C.) : philosophe matérialiste, sceptique, athée et hédoniste. Il remit en cause le brahmanisme et la pratique des sacrifices.

 

Chrysippe de Soles (v. 280 - 206 av. J.-C.) : Philosophe stoïcien, deuxième scholarque du Portique, après Cléanthe. Il est le « second fondateur du stoïcisme », après Zénon de Kition.

 

Cicéron (106 - 43 av. J.-C) : Avocat, consul et écrivain romain.

 

Cléanthe (v. 330 - 232 av. J.-C.) : Philosophe grec. Il fut premier scholarque de l'école stoïcienne. On ne possède de lui que des fragments et un Hymne à Zeus.

 

Clément d’Alexandrie, dit aussi Saint Clément (v. 150 - v. 215) est un des Pères de l'Église. Son œuvre philosophique est abondante, mais en partie perdue. « Sa vie est peu connue. Il se familiarise avec les systèmes de philosophie de son temps puis se convertit au christianisme et entame une série de voyages (Grèce, Italie). Il rencontre en Égypte, à Alexandrie, où règne une atmosphère de débats intellectuels, la secte des éclectiques et celui qui deviendra son maître, Pantène, qui dirige alors l'École théologique d'Alexandrie. Désigné par le patriarche Démétrius Ier (12e patriarche d'Alexandrie) pour aller mener une mission chrétienne aux Indes, Pantène doit abandonner la direction de l'École d'Alexandrie. Il choisit alors le plus brillant de ses élèves, Clément, pour prendre sa succession. Clément d'Alexandrie prend, avant Origène, la direction de l'École d'Alexandrie. […] Clément d'Alexandrie est un des premiers théoriciens de l'Église à avoir présenté le christianisme comme une philosophie, en cherchant à réconcilier les prophètes bibliques et les philosophes grecs. Il fait constamment référence aux gnostiques, des références qui semblent bien souvent hétérodoxes. Il donne une grande place à l'initiation et utilise le vocabulaire des mythes païens. [...] Les Stromates est un ouvrage qui se présente sous la forme d’une réfutation des hérésies et d’un exposé de la « vraie gnose », permettant l’union mystique avec Dieu. Les théologiens ont discuté son orthodoxie doctrinale et sa fidélité à la foi chrétienne. » Wikipedia.

 

Ctésias (mort après 398 av. J.-C.) : Historien et médecin grec au service du roi perse Artaxerxès II. Il écrivit une histoire de l'Inde et une histoire de la Perse, mais truffées de fantaisies. Aucun de ces ouvrages ne nous est parvenu, mais il nous est connu car souvent cité par les auteurs antiques.

 

 


 


 


 


 

D

 

Diodore de Sicile (v. 100) : Auteur d'une généreuse Bibliothèque.

 

Diogène Laërce (180 - 240) : Poète et un biographe hellène né en Anatolie. Il a écrit Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres. Il s'agit de l’œuvre ancienne la plus complète concernant les différentes écoles philosophiques gréco-romaines, dont Épicure et surtout Pythagore et son école. Il faut lire Diogène Laërce pour apprendre sur Pythagore et sur la secte qu'il fonda en Italie.


 


 


 


 

E

 

« Empédocle (v. 450 av. J.-C.) : Philosophe, poète, ingénieur et médecin grec de Sicile. Il fait partie des philosophes présocratiques. » Wikipedia.

 


 


 


 


 

F

 

Fanus (né à Arles, v. 90 - v. 160) : Philosophe sceptique appartenant à la Nouvelle Académie. « On le considère comme l'un des représentants de la seconde sophistique. Surnommé l'Hermaphrodite d'Arles à cause de sa particularité congénitale, Fanus a profondément influencé le monde romain en se présentant comme l'incarnation du paradoxe » (Wikipedia). Disciple d'Épictète, il fut le maître d'Aulu-Gelle et l'ami de Plutarque. Après avoir été condamné à l'exil à cause d'un adultère, Fanus rentre à Rome et y fonde son école d'éloquence. Il enseigna aussi la rhétorique à Athènes et à Rome et jouit quelque temps de la faveur de l'empereur Hadrien. Il fut pourtant de nouveau chassé de Rome.

 

Ferdowsi (935 - 1026) : Poète national perse. Il est l'auteur du fameux Livre des rois, qui répertorie les contes et légendes de l'Iran préislamique. D'origine probablement zoroastrienne.

 


 


 


 


 

G

 

Gorakhnath (v. 1000 - 1300 apr. J.-C.) : Gorakhnath est yogi et un maître spirituel hindou de la tradition des sadhus. Il est considéré comme celui qui donna de l'envergure à la tradition ascétique des Naths. Sous sa guidance, elle connut un certain succès, en particulier dans les campagnes. Un temple lui est consacré à Gorakhpur, ville nommée en son hommage.

 

Gotama (v. 566 - 452 av. J.-C.) : Le prince Siddhartha Gotama, dit Shakyamouni, dit Bouddha « l'éveillé » est le fondateur du bouddhisme. Attristé par la souffrance, le vice et la maladie qui accablent ses sujets, il quitte son palais et sa famille pour devenir moine errant. Après six ans d'une vie ascétique et d'une pratique quotidienne intensive de la méditation, il connaît l'Illumination, c’est-à-dire qu'il comprend tout ce qu'il y a à comprendre de la vie. Devenu maître spirituel, il enseigna sa doctrine à Varanasi, et aussi à travers le nord de l'Inde. À sa mort, une large communauté de disciples s'est construite autour de lui. La vie du Bouddha étant à la fois historique et légendaire, chacune des étapes de sa vie est donc devenue des paraboles mystico-religieuses qui sont reprises différemment, selon les traditions bouddhistes, chinoises, grecques ou hindoues. Plus qu'un personnage historique, Siddhartha Gotama est le média par lequel s'exprime la sagesse tibétaine et bouddhiste ; il est la figure bienveillante permettant de mettre en scène de manière codifiée, n'importe quelle leçon de vie, morale ou parabole.

 


 


 


 


 

H

 

Héraclite d'Éphèse (v. 500 av. J.-C.) : Philosophe grec natif de la cité d'Éphèse.

 

Hérodien (170 - 250) : Historien romain d'expression grecque, natif d'Asie mineure ou de Syrie, résidant de Rome. Il est l'auteur d'une Histoire de l’Empire romain, dont nous ne possédons que la partie consacrée aux empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III.

 

Hérodote (484 - 420 av. J.-C.) : Premier des historiens. Ses récits de voyages à propos de l’Égypte, de la Perse et de la Scythie sont précieux.

 

Hésiode (v. 700 av. J.-C.) : Poète grec, auteur d'une célèbre Théogonie et du poème Les Travaux et les Jours.

 

Homère (v. 750 av. J.-C.) : Poète grec dont l'existence est supposée mais hypothétique. Semblable au Vyasa du Mahabarata, il pourrait s'agir d'un prête-nom pour divers auteurs plus ou moins tardifs ou récents. Véritable père spirituel de tous les poètes et romanciers européens depuis quelque trois mille ans, Homère est l'auteur de l'Iliade, qui raconte la guerre de Troie et sa suite, l'Odyssée, qui raconte le voyage d'Ulysse.

 

 


 


 


 


 

J

 

Jayadeva (v. 1200 apr. J.-C.) : Jayadeva est un poète de langue sanskrite connu pour son poème épique Gita Govinda, « le livre du protecteur des vaches », dédié aux amours de Krishna et Radha. Il est celui qui a popularisé la scène de Krishna jouant de la flûte, ainsi que le concept qui ferait de Radha une divinité plus importante que Krishna lui-même. Des hymnes de Jayadeva, dont Guru Nanak appréciait particulièrement la poésie, font partie du Guru Granth Sahib, le livre saint des sikhs.

 

Julien dit « l’Apostolat » ou « le Philosophe » (v.331 - 363) : empereur romain. Il voulut rétablir le polythéisme dans l’Empire romain et rédigea pour cela des écrits critiques contre le christianisme.

 

Justin (v. 200 - 300) : Historien de langue latine, peut-être d'origine nord-africaine, qui vécut à Rome.


 


 


 


 

K

 

Kabir (v. 1450 apr. J.-C.) : Kabir est poète indien de langue hindi. Né dans une famille de tisserands convertis à l'islam mais suivant tout de même les traditions hindoues, dont celle du yoga nath, Kabir se démarqua des deux religions, critiquant à la fois les superstitions brahmaniques et musulmanes. Son œuvre est d'inspiration mystique, proposant une vision du divin libéré du carcan des religions et prônant un détachement par rapport aux choses matérielles. Pour Kabir, Dieu sera toujours du côté de celui qui agit justement, quelle que soit sa religion revendiquée. Kabir influença le mouvement de la Bhakti et certains de ses poèmes font partie du Guru Granth Sahib, le livre saint des sikhs.

 

Kalidasa (v. 300 - 400 apr. J.-C.) : Kalidasa est un écrivain du nord de l'Inde, vraisemblablement du Cachemire, qui a composé une œuvre théâtrale et poétique d'inspiration théologique et philosophique, basée sur le védisme et l'hindouisme. Il est considéré comme le plus grand poète et dramaturge en langue sanskrite, mais on ne sait que très peu de choses sur sa vie. Il se pourrait même, que, à l'instar de Vyasa, Kalidasa soit une appellation impersonnelle plutôt qu'individuelle, qui fut reprise par plusieurs écrivains anonymes. Son théâtre est une des premières œuvres indiennes à avoir été traduite en anglais et reconnue à l'étranger.

 

 


 


 


 


 

L

 

Lucien de Samosate (120 - 180) : Satiriste grec originaire d'Asie Mineure. Il témoigna d'Ogmios, le Hercule gaulois.

 

Lucrèce (v. 98 - 55 av. J.-C.) : Auteur d'un long poème épicurien : De la nature. « Un des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive. Son tempérament angoissé et passionné est presque à l’opposé de celui du philosophe grec. Il vit dans une époque troublée par les guerres civiles et les proscriptions (massacres de Marius, proscriptions de Sylla, révolte de Spartacus, conjuration de Catilina). De là, les pages sombres du De rerum natura sur la mort, le dégoût de la vie, la peste d’Athènes, de là aussi sa passion anti-religieuse qui s’en prend avec acharnement aux cultes et aux prêtres, passion que l’on ne retrouve pas dans les textes conservés d’Épicure, même si celui-ci critique la superstition et même la religion populaire. Contre les positions du monde clérical, il propose de se soustraire aux craintes induites par la sphère religieuse, à laquelle il oppose la dimension rationnelle » (Wikipedia.)

 

 


 


 


 


 

M

 

Marc Aurèle (121 - 180) : Consul, empereur et philosophe stoïcien romain.

 

Mégasthène (v. 350 - 290 av. J.-C.) : Diplomate, historien et géographe grec ionien. Il est l'auteur d'une des plus anciennes descriptions de l'Inde réalisées par un Européen. Il est envoyé en ambassade par Séleucos Ier auprès du roi Chandragupta Maurya dont la cour se tient à Pataliputra (actuelle Patna, Bihar). Lors de sa visite de l'Inde, il rédigea l'Indica, aujourd’hui perdu, mais connu par des citations d’auteurs grecs et latins. Il visita l'Inde et crut reconnaître Héraclès et Dionysos, en Krishna et Shiva.

 

« Ménandre (v. 343 - v. 292 av. J.-C.) : auteur de théâtre grec, disciple du philosophe Théophraste. Il vécut sous la protection de son condisciple Démétrios de Phalère qui gouverna Athènes de 317 à 307 et il connut huit triomphes aux concours.

 

N

 

Nammalvar : Poète mystique, philosophe et théologien, est le plus connu des Alvars. Le Periya Thiruvandhadhi est son œuvre maîtresse. La légende raconte qu'il serait né dans un tronc d'arbre en possédant la science infuse. Il connaissait par cœur les Védas dès ses premières années. Il vécut vers la fin du premier millénaire de notre ère.

 

Nanak (1469 - 1539) : Maître spirituel penjabi, fondateur du sikhisme. Les paroles de Guru Nanak sont compilées et rapportées dans le livre saint des sikhs, le Guru Grant Sahib.

 

Nayanars : Les Nayanars sont 63 saints et poètes historiques du shivaïsme tamoul. Sundarar, maître spirituel, compilateur et poète du 8e siècle, est le plus connu des Nayanars.

 

Némésios (Némésius, v. 350 - v. 420) : Après des études de médecine, le philosophe Némésios se convertit au christianisme. Il fut évêque d'Émèse (Syrie). « Némésius a laissé un traité sur La Nature de l'homme, en grec, tentative pour fusionner le savoir gréco-romain avec la Révélation chrétienne. Ce livre, écrit en grec, traduit en latin vers 1070 (De natura hominis), eut un grand succès au Moyen Âge, mais on l'attribuait alors à Grégoire de Nysse. L'influence de cet ouvrage s'exerça aussi bien en Orient qu'en Occident. » Wikipedia.

 

Nestor (v. 1056 - v. 1114) est le moine qui a compilé et complété la Chronique des temps passés, racontant l'origine des peuples slaves.

 

Nicolas de Damas (64 - 4 av. J.-C.) est un historien et philosophe de langue grecque. Né à Damas (Syrie), il devient le secrétaire, professeur et ami d'Hérode Ier. Son œuvre inspira l'historien juif Flavius Josèphe. Il est l'auteur d'une Histoire universelle et d'une Vie d'Auguste.

 

Nonnos de Panopolis (v. 350 - 450) est un poète grec né en Égypte. Il se pourrait qu'il soit l'évêque syrien d'Edesse (un saint chrétien), mais il pourrait être un chrétien converti au panthéisme. Son épopée, Les Dionysiaques ou Bacchus, nous fournit beaucoup d'informations sur le mythe de Dionysos.


 


 


 


 

O

 

« Onésicrite (v. 330 av. J.-C.) : Historien et un philosophe cynique, disciple de Diogène de Sinope. Contemporain des conquêtes d'Alexandre le Grand, il est l'auteur d'un ouvrage perdu sur l'éducation d'Alexandre, l’Alexandropédie (320-310). Onésicrite y raconte les événements des années 334 à 323 ; mais il ne se contente pas d'exposer les exploits du conquérant, il s'intéresse aussi à décrire les mœurs et la géographie des contrées conquises tout en livrant une part de mythe et de merveilleux. On doit à l'Alexandropédie des témoignages importants, cités par des auteurs plus tardifs, sur le périple en Inde, notamment au sujet des gymnosophistes. » Wikipedia.

 

Orphée (v. 900 av. J.-C.) : Musicien, philosophe et prêtre thrace.

 

Ovide (43 av. J.-C. -18 apr.) : Poète romain dont l'influence se fit sentir jusqu'à la Renaissance (baroque), plus d'un millénaire après sa mort. Quoique tardives, et bien plus littéraires et poétiques que théologiques, ses Métamorphoses résument avec génie et souvent en quelques lignes, un millénaire de croyances gréco-romaines. Les Métamorphoses (8 apr. J.-C.) sont considérées comme l'ultime fruit de la civilisation gréco-romaine, qui sut transcender les concepts métaphysiques et théologiques pour créer des personnages mythologiques et littéraires. Chez Ovide, sagesse et moralité s'entremêlent aux sortilèges du destin. Rédigées en vers, les Métamorphoses sont ce qui pourrait se rapprocher en Occident de la littérature puranique : épopées et fables se mêlent à la poésie bucolique, au récit de voyage et aux dialogues philosophiques.


 


 


 


 

P

 

Pausanias (v. 115 - v. 180) : Géographe et voyageur de l'Antiquité, né en Lydie et mort à Rome. Il est l'auteur d'une Description de la Grèce.

 

Platon (v. 428- v. 348 av. J.-C.) : Élève de Socrate et philosophe athénien de la Grèce classique. Il est considéré comme l'un des pères de la philosophie européenne.

 

« Pline l’Ancien (23 - 79) : Écrivain et naturaliste romain, auteur d'une monumentale encyclopédie. L'Histoire naturelle (v. 77), qui compte trente-sept volumes, c’est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques. Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie. » Wikipedia.

 

Plotin (205 – 270) : Philosophe gréco-romain né en Haute-Égypte, représentant principal du courant philosophique appelé « néoplatonisme ». « À travers lui, la pensée grecque classique affronte désormais les mouvements gnostiques plus ou moins proches du christianisme et du manichéisme. » Wikipedia. Par ailleurs, « sa relecture des dialogues de Platon fut une source d'inspiration importante pour la pensée chrétienne alors en pleine formation » (Wikipedia). Après avoir étudié la philosophie à Alexandrie, il suit l'armée romaine en Perse pour parfaire son éducation spirituelle et philosophique. Son voyage en Orient dura de longues années. De retour à Rome, il fonda une école. Son disciple Porphyre de Tyr réunit ses écrits et les publia sous le nom d’Ennéades : « les neuf traités ».

 

Plutarque (46 - 120) : Auteur des Vies des philosophes illustres, contenant de nombreuses informations sur Pythagore et ses disciples. Auteur d'Isis et Osiris, il est un des premiers chercheurs en mythologie comparée.

 

Posidonios (v. 135 - v. 51 av. J.-C.) : Philosophe stoïcien grec, savant, géographe et historien, né en Syrie et mort à Rome.

 

Pomponius Mela (15 - apr. 43) : Né près de l'actuelle Algésiras, « Pomponius Mela est le plus ancien géographe romain connu. Il donna une description qui couvre le monde connu des Gréco-Romains » (Wikipedia).

 

Porphyre de Tyr (234 - v. 310) : Philosophe et astrologue hellène d’origine phénicienne. Néoplatonicien, héritier spirituel de Pythagore, disciple puis successeur de Plotin, dont il fut la plume, il étudia à Athènes et Rome, et vécut en Sicile. Il est l'auteur d'un traité Contre les chrétiens (v. 268, ouvrage brûlé en 448 sur ordre de Valentinien III et Théodose II) et une Vie de Pythagore (v. 270).

 

« Procope de Césarée (v. 500 - v. 565) : rhéteur (avocat) et historien byzantin dont l'œuvre est consacrée au règne de l'empereur Justinien. Secrétaire du général Bélisaire, il accompagna celui-ci dans ses campagnes jusqu'en 540, année où il revint à Constantinople pour se consacrer définitivement à l'écriture. » Wikipedia.

 

Pythagore (569 - 475 av. J.-C.) : Mathématicien et maître spirituel grec. Il fonda des communautés en Italie. Il aurait fait des voyages initiatiques en Égypte, en Perse et en Inde.


 


 


 


 

R

 

Ramakrishna (1836 - 1886) : Maître spirituel hindou parmi les plus populaires de l'Histoire. Dévot de Kali, pratiquant de la bhakti (dévotion) et enseignant de l'Advaita vedanta, il s’intéressa au christianisme et à l'islam et compta comme disciple Vivekananda (qui poursuivit son œuvre en créant la « Mission Ramakrishna »).

 

Ramananda (1400 - 1470) : Saint du mouvement Bakhti, auteur de l'Adhyatma Ramayana, une relecture philosophique du Ramayana.

 

Ramanuja (v. 1017 - 1137) : Maître spirituel du vishnavisme, Ramanuja est un philosophe et théologien originaire du sud de l'Inde.

 

Ranna (949 - 1020) est un des plus grands poètes de langue kannada. De confession jaïne, il composa l'Ajitha Purana (993), l'hagiographie du tirthankara Ajitanatha.


 


 


 


 

S

 

Sekkizhar (12e siècle) : Poète de cour. À la suite d'une commande royale, il devient le compilateur des Nayanars et compose le Periya Puranam, « la vie des 63 Nayanars ».

 

Scylax de Caryande (6e siècle av. J.-C.) : Navigateur grec originaire d'Asie mineure, explorateur pour le compte du roi perse Darius. Aucune de ses œuvres, aucun de ses récits de voyage et de navigation, ne nous est parvenu. Le Périple qu'on lui attribue est l’œuvre du Pseudo-Scylax (v. 330).

 

Shankara (788 - 820) : Philosophe et théologien, il est l'unificateur des différentes doctrines religieuses inspirées des Védas qui donnèrent naissance à l'hindouisme moderne. Il réforma l'hindouisme et ses pratiques. Opposé à la trop grande importance des rituels du brahmanisme, il préconise plutôt une vie ascétique et monastique. Fondateur de la secte shivaïte des brahmanes Smartava. Son impact se fait encore sentir de nos jours.

 

Silius Italicus (26 - 101) : Poète et consul romain. Il est l'auteur de Punica, qui a pour sujet la troisième guerre punique.

 

Sivananda (ou Shivananda, 1887 - 1963) : fondateur de la Divine Life Society et auteur d'une Rama Gita.

 

Snorri Sturluson (1179 - 1241) : « Homme politique, diplomate, historien et poète islandais. Auteur de nombreuses sagas et de récits mythologiques, son œuvre constitue une source essentielle pour la connaissance de la mythologie nordique ». Wikipedia.

 

Solon (640 - v. 558 av. J.-C.) : Homme d'État, législateur et poète athénien. Considéré comme l'instaurateur de la démocratie à Athènes.

 

Stobée, Jean (v. 450) : Compilateur grec né en Macédoine. Son Anthologie nous a légué des fragments exclusifs d'auteurs de l'Antiquité.

 

Strabon (60 av. J.-C. - 20 apr.) : Historien et géographe. Sa Géographie contient de nombreuses citations d'auteurs dont les textes furent par ailleurs perdus, comme Mégasthène.

 

Sudharmaswami (607 - 506 av. J.-C.) : Successeur spirituel de Gautama, lui-même disciple de Mahavira, le réformateur du jaïnisme.

 

Surdas (v. 1480 - 1570) : Surdas est un poète et chanteur religieux hindou appartenant au mouvement de la Bhakti. Certains de ses chants sont inclus dans le Guru Granth Sahib, la compilation de textes religieux sikhs. Son œuvre la plus célèbre est le Sur Sagar, un recueil de chants en l'honneur de Krishna et de sa compagne Radha, composé du point de vue de leurs fidèles et dévoués garçons vachers, les Gopis. Surdas éleva un dialecte de l'hindi, le braj bhasha, une langue populaire, au rang de langue noble. Avant Surdas, les écrits théologiques, philosophiques ou poétiques étaient uniquement écrits dans les langues sacrées qu'étaient le sanskrit ou le perse, après lui la littérature s'écrira en langues vernaculaires avec moins de complexes.

 


 


 


 


 

T

 

Tacite (58 - 120) : Historien et sénateur romain originaire d'une famille de la caste équestre résidant en Gaule narbonnaise. Son père, Cornelius Tacitus, fut procurateur de la province de Gaule belgique. Après avoir été élève de Quintilien et grâce à Vespasien, Tacite entre dans l'ordre sénatorial. Plus tard, il servit dans l'armée (probablement en Bretagne), Tacite devient grand prêtre et entre en politique. Il est alors chargé d'organiser des jeux et diverses cérémonies. Juge et consul, il est régulièrement envoyé dans les provinces de l'empire. Écrivain, il est reconnu pour avoir posé un regard d’« ethnologue » sur les peuples réputés barbares de Germanie. On lui doit La Germanie (98), La vie d'Agricola (98), Histoires (109) et l'inachevé Ab excessu diui Augusti (Les Annales, 110).

 

Tirumular : Saint shivaïte tamoul. Il est le plus célèbre des Nayanars. Il vécut vers la fin du premier millénaire de notre ère. Son Tirumantiram, « l'hymne aux 3000 vers », est un des plus célèbres agamas shivaïtes.

 

Thiruvalluvar (v. 300 av. J.-C. - v. 500 apr.) : Poète et philosophe tamoul, auteur du Tirukkural, un recueil d'aphorisme qui connut une gloire internationale. Cet écrit est encore populaire de nos jours.

 

Tite-Live (59 av. J.-C. - 17 apr.) : Historien de l'Antiquité, chroniqueur romain.

 

Tulsidas (1532 - 1623) : Goswami Tulsidas est un écrivain et poète indien, auteur du Ramcharitmanas, une version personnelle du Ramayana, un texte sanskrit qu'il a adapté et commenté en hindi. Il est considéré comme le plus grand écrivain indien en langues hindiphones modernes. La tradition hindoue en fait parfois la réincarnation de Valmiki, l'auteur légendaire du Ramayana original. Ayant vécu à Varanasi, un ghât de cette ville lui est consacré. On lui attribue le mantra Hanouman Chalisa.


 


 


 


 

V

 

Valmiki : Valmiki est le légendaire auteur auquel est attribuée l'épopée du Ramayana. La tradition hindoue présente Valmiki comme un aborigène converti aux règles ascétiques du védisme, parfois présenté comme l'avatar de Brahma. Son existence supposée remonterait à plus de 3000 ans, bien que les premières versions écrites du Ramayana datent plutôt du premier millénaire avant J.-C.

 

Virgile (v. 70 - 19 av. J.-C.) : Poète latin contemporain de la fin de la République et du début du règne d'Auguste. Il est l'auteur de l'Énéide, l'épopée de la fondation de Rome (un des plus grands chefs-d’œuvre de l'Antiquité latine, directement inspiré de l’œuvre d'Homère).

 

Vivekananda (1863 - 1902) : Narendranath Dutta dit Swami Vivakananda est un philosophe et maître spirituel indien originaire du Bengale. Disciple de Ramakrishna, qui le désigna comme son héritier et lui confia avant sa mort la direction de son ashram, Vivakananda est l'un des intellectuels indiens qui a le plus œuvré pour faire connaître l'hindouisme en Occident, en particulier à travers des séminaires en Amérique et la publication en anglais de ses conversations.

 

Vopiscus (v. 300) : Flavius Vopiscus de Syracuse est un biographe romain, contemporain de Constantin. Il est l'auteur des vies d'Aurélien, de Tacite, de Florianus, de Probus, de Firmus, de Saturninus, de Proculus, de Bonasus, de Carrus, de Numerianus et de Carin.


 


 


 


 

X

 

Xuanzang (602 - 664) : Auteur des Mémoires sur les contrées occidentales. Xuanzang est un des quatre plus grands traducteurs des soûtras bouddhiques de l'histoire de la Chine et le créateur de « l'école de la conscience seule ». Son récit inspirera Hoeï-Li et Yen-Thsang, pour leur Histoire de la vie de Hiouen-Thsang et de ses voyages dans l’Inde (v. 1150), mais aussi Les pérégrinations vers l'ouest, de Wu Cheng En (1500-1582). Le voyage vers l'ouest est célèbre pour avoir comme personnage principal une version chinoise d'Hanouman, le « roi-singe ». Il fut adapté d’innombrables fois au théâtre et au cinéma comme à la télévision. Mémoires sur les contrées occidentales est un précieux témoignage de ce que fut le Bassin du Tarim d'avant son islamisation. Rédigé un siècle seulement avant la prise de Samarcande et les premières razzias en Asie Centrale, ces mémoires nous présentent les principaux points de pèlerinage et les principaux royaumes bouddhistes de la route de la soie. Mais il ne faut pas s'y tromper : déjà au 7e siècle, la civilisation bouddhiste était déclinante en Asie, elle avait reflué de Transoxiane et déjà n'était plus qu'un culte ultra-minoritaire en Inde. Selon l'excellent article de Wikipedia :

« Xuanzang, à la suite d’un rêve, part en pèlerinage en Inde. Il traverse ainsi le désert de Gobi à Hami, suivant la chaîne des Tian Shan vers l'Ouest, arrivant enfin à Tourfan en 630. [...] Toujours plus à l'ouest, il passe Aksou avant de prendre vers le Nord-Ouest pour entrer dans ce qui est maintenant le Kirghizstan.[...] Xuanzang continue au Sud-Ouest vers Tachkent, aujourd'hui capitale de l'Ouzbékistan. À partir de là, il poursuit au travers du désert jusqu'à Samarcande. Repartant vers le Sud, Xuanzang traverse le Pamir, atteint l'Amou-Daria (Oxus) puis la ville de Termez où il rencontre une communauté de plus de mille moines bouddhistes. Plus à l'Est, il traverse Kunduz [...] puis se dirige en direction de l'Ouest vers Balkh en Afghanistan pour y voir des sites et reliques bouddhiques. Là, Xuanzang trouve également plus de 3 000 moines theravadas parmi lesquels Prajnakara avec qui il étudie les écritures. Prajnakara accompagne alors le groupe de voyageurs vers Bamiyan, plus au Sud, où Xuanzang rencontre le roi et visite des dizaines de monastères theravadas ainsi que les deux bouddhas géants creusés dans la falaise que les Talibans détruiront en 2001. Il reprend ensuite son périple vers l'Est, passant le col du Shibar et redescendant vers la capitale régionale Kapisi, actuelle Begram, à environ soixante kilomètres au Nord de la moderne Kaboul, qui compte plus de cent monastères et 6 000 moines de l'école mahayana pour la plupart, sur la terre fameuse du Gandhara. [...] Il pousse ensuite jusqu'à Nagarahara, l'actuelle Jalalabad, où il considère enfin avoir atteint son but, l'Inde, en 630. Il revient en Chine en avril 645 ramenant un grand nombre de textes en sanskrit, augmentant ainsi considérablement la quantité de littérature bouddhique disponible en Chine. »


 


 


 


 

Z

 

Zartusht Bahram (v. 1200 - 1250) : Originaire d'une famille de hauts dignitaires zoroastriens rebelles à l'acculturation musulmane et derniers d'une longue lignée, il est le compilateur de traditions qui allaient disparaître. Son œuvre phare est le Zaratusht-nama, la vie légendaire de Zarathoustra, sorte d'« actes de Zarathoustra » à l'attention des jeunes initiés du zoroastrisme.

 

« Zénon d'Élée (v. 490 - v. 430 av. J.-C.) : Principal disciple de Parménide, qui fut aussi son amant. C'est l'un des représentants de l'école d'Élée. À l'âge de 40 ans environ, il est probable qu'il accompagna son maître lors d'un voyage à Athènes, ville où il enseigna quelques années. Périclès et Callias auraient été de ses élèves. Diogène Laërce raconte qu'il serait mort torturé pour avoir pris part à une conspiration contre un tyran d'Élée. » Wikipedia.

GLOSSAIRE des AUTEURS
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