22 Décembre 2021
« [Zeus] est le roi des rois, le bienheureux des bienheureux, la puissance souveraine entre toutes, seul libre entre les dieux, qui des plus puissants est le maître, qui aux ordres de nul n’est asservi, au-dessus de qui nul ne siège à qui d’en bas il doive respect, et en qui l’effet suit la parole ; c’est le dieu aux pensées profondes, de qui le cœur a des voies sombres et voilées, impénétrables au regard, et jamais n’avorte le projet qui s’est formé dans son cerveau ; c’est enfin le père de la justice, de Diké, la vierge terrible « qui souffle sur le crime la colère et la mort ; » c’est lui qui « de l’enfer fait monter contre le mortel audacieux et pervers la vengeance aux tardifs châtiments. » Terpandre proclame en Zeus le principe de toute chose, le dieu qui conduit toute chose ; Archiloque chante en Zeus père, le dieu qui gouverne le ciel, qui surveille les actions coupables et injustes des hommes, qui tire châtiment et vengeance des monstres, et aussi le dieu qui a fait le ciel et la terre. Le vieillard d’Ascra sait que Zeus est le père des dieux et des hommes, que son regard voit et comprend tout être et saisit tout ce qu’il lui plaît. Enfin, d’aussi loin que le Panthéon grec paraît à la lumière de l’histoire, dès Homère, Zeus domine de toute sa hauteur le peuple de dieux qui l’entoure : lui-même proclame, et les dieux après lui, qu’entre tous les immortels il est en puissance et en force le plus grand sans conteste ; les dieux devant ses ordres se courbent en silence ; qui d’entre eux lui désobéirait, il le lancerait dans le Tartare ténébreux, bien au loin, au plus profond des abîmes souterrains : seul contre tous, il les dompterait. » J. Darmesteter, Le Dieu suprême dans la mythologie indo-européenne.
Les spartiates - Documentaire Histoire
Au VIIe siècle avant Jésus-Christ, alors que la Grèce était divisée en milliers de petites cités indépendantes, l'une d'entre-elles a particulièrement marqué...