28 Novembre 2024
Du Paléolithique à l'Antiquité
Le Paléolithique est divisé en trois périodes.
Le Paléolithique ancien débute il y a environ un million d'années : c'est l'ère des espèces Homo pré-sapiens.
Le Paléolithique moyen commence avec l'émergence d'Homo sapiens en Afrique vers -300 000 ans, pour se terminer vers -40 000 ans, date à laquelle on situe les premières fresques pariétales. Cette période est marquée par trois principales sorties d'Afrique : la première, peu documentée par l'archéologie, se serait déroulée entre -300 000 à -200 000 ans et mena les Sapiens jusqu'en Chine. La seconde, à peine mieux connue, se serait déroulée vers -120 000 ans et aurait peuplé une nouvelle fois l'Asie puis le Pacifique. La dernière vague migratoire, qui concerne les haplogroupes Y-C, Y-D et Y-E, se serait déroulée vers -80 000 ans. Cette dernière vague migratoire est la plus conséquente et concerne les ancêtres des peuplades du Moyen-Orient, d'Asie, d'Europe (peuplée vers -50 000 ans) et d'Amérique (peuplée une première fois vers -35 000 ans,).
Le Paléolithique récent ou supérieur (- 40 000 à -10 000), marqué par la semi-sédentarisation et le proto-commerce, se termine au Néolithique, alors que l'Homo sapiens est dorénavant la seule espèce homo sur Terre. Les Sapiens parlent des langues permettant de nommer tous les objets et toutes les situations possibles. Sa tradition orale est performante et permet de transmettre des mythes mais aussi des techniques, dont celle de tailler des outils performants et de peindre en prenant en compte le support rupestre et l'éclairage des lampes à huile.
La sédentarisation permanente et généralisée, l'agriculture et le commerce intensif, sont quelques une des principales révolutions du Néolithique, qui débute vers -12 000 ans au Moyen-Orient.
Selon une chronologie propre à chacune des contrées du globe, l'Antiquité émergera à son tour, portée par de puissantes cités commerciales. Grâce à l'écriture, apparue en Mésopotamie vers -3300, les différentes civilisations enregistrent pour la première fois les chroniques, les contes et les mythes, les codes, les lois et les traités, ainsi que les prières. L'Antiquité est marquée par la prégnance des grandes civilisations classiques (Grèce-Minos, Levant-Mésopotamie, Égypte, Inde, Chine, Japon, Mésoamérique, Andes), la standardisation des nouvelles technologies et l’émergence d'une véritable économie transcontinentale.
La colonisation du monde
Les premiers haplogroupes originaux Y-00, Y-A et Y-B ne quittèrent pas la partie sud du continent africain. Les porteurs des haplogroupes Y-A et Y-B sont aujourd'hui très rares et concentrés seulement en quelques régions subsahariennes (Pygmées, Bushmen). L'Afrique actuelle est peuplée en grande majorité par des porteurs de l'haplogroupe Y-E, qui émergea dans la Corne vers -80 000 ans, puis se diffusa en Afrique du nord, au Levant et en Mésopotamie, avant de revenir coloniser l'Afrique, en participant à son repeuplement post-glaciaire, à partir de -20 000 à -15 000 ans environ. Durant le Paléolithique, le corridor éthiopien-yéménite est le passage obligé de chaque tribus migrant vers un climat plus propice, le plus souvent dans le sens ouest-est.
-80 000 ans est la date régulièrement retenue pour marquer le principal mouvement hors d’Afrique. Il s'agit d'abord des tribus apparentées aux haplogroupes Y-CF et Y-D, qui rejoignent l'Inde depuis les cotes arabes. De l'haplogroupe Y-F naîtront les ethnies eurasiennes et moyen-orientales. Les porteurs de l'haplogroupe Y-C continuent leur périple vers l'Indochine et plus loin les îles du Pacifique et de la mer de Chine.
Ce chemin est une voie côtière, mais il en existe une autre : une fraction septentrionale de l'haplogroupe Y-C franchit le Caucase et l'Himalaya pour s'installer aux limites du monde habitable : ce sont les plus lointains ancêtres des Chinois et des Mongoles. Vers -30 000 ans, la voie étant favorisée par le bas niveau du littoral, ils passent le détroit de Béring en radeaux ou à pieds. Premiers occupants de l'Amérique, leurs caractéristiques morphologiques imprimeront une marque indélébile sur le patrimoine génétique amérindien : leurs yeux sont bridés et leur peau rougeâtre ou jaunie au contact du rude climat.
Depuis l'Afrique l'haplogroupe Y-D suit le même chemin côtier et colonise des archipels encore vierges et des massifs montagneux (plateau tibétain). Cet haplogroupe est aujourd'hui très rare, mais il fut jadis celui des Proto-Japonais Jomons. En outre, une part significative des Négritos de l'océan indien et des Aborigènes d'Australie portent encore la marque de ce patrimoine génétique marqué par des caractéristiques morphologiques que l'on retrouve aussi chez les Pygmées africains tout comme chez les Papoues : peau noire, cheveux crépus, petite taille, musculation sèche.
Si l'on en croit l'hypothèse linguistique développée par le linguistique russe Sergueï Starostin (1953-2005), les premières peuplades à quitter l'Afrique seraient locutrices du « boréen supérieur », un « socle linguistique » différent de celui des familles de langues africaines (que l'on pourrait qualifier de proto-nigéro-congolaise et de proto-nilo-saharienne).
En Eurasie, la famille des « langues boréales » comprendrait les groupes linguistiques dene-daic (regroupant des langues caucasiennes, chinoises et pacifiques) et nostratiques (rassemblant les langues afro-asiatiques1, eurasiennes, dravidiennes et certaines langues caucasiennes). Ces groupes se séparent vers -40 000 ans.2
Vers -60 000, des tribus porteuses de l'haplogroupe Y-F s'installent dans le Pamir et au Cachemire. Elles vont se diffuser depuis l'Inde du nord, jusqu'en Mésopotamie et autour du Caucase. Cette vague migratoire ne suit pas le mouvement habituel d'ouest vers l'est mais l'inverse.
De -60 000 à -40 000, de l'haplogroupe Y-F sortiront d'abord les couples Y-GH (Caucase-Himalaya) et Y-IJ (Caucase-Europe) puis Y-K (Eurasie, Sibérie ou Indochine-Pacifique).
Au Moyen-Orient, vers la même époque, l'haplogroupe Y-E originaire d'Afrique de l'est va lui aussi entreprendre ce mouvement à rebours et s'installer de l’Éthiopie et de l’Égypte actuelle jusqu'en Europe ibérique.
Ces deux mouvements migratoires emportent avec eux les mythes et les croyances orientales vers une Afrique redécouverte. Ce phénomène explique pourquoi, de manière évidente, la mythologie indienne indigène pré-védique est aussi similaire à l'égyptienne.
La forme supérieure du boréen se serait séparée du boréen moyen entre -30 000 à -10 000 ans. Le boréen supérieur ou récent comprend les proto-langues classiques telles que le proto-sino-tibétain, le proto-afro-asiatique dont découlent le proto-indo-européen, le proto-ouralique et le proto-turcique.
L'humanité commence le processus de sédentarisation, qui sera très lent avant de s'accélérer au néolithique. Face à l'hostilité grandissante de la saison froide, les Sapiens vivent les mois d'hivers dans des abris et voyagent en été à la recherche du gibier. Ils occupent des vallées fluviales où il fait bon vivre, riches en poissons, permettant un accès à l’eau potable et stratégiquement situées sur le passage des troupeaux saisonniers et des premières voies de communication et d'échange.3
En Eurasie, menacer d'extermination au plus rigoureux de l'épisode glaciaire, les tribus Sapiens se sont réfugiées sur les rives de la mer Caspienne, ainsi que sur les versants du Caucase et de l’Altaï. À cette même période, périclitent les derniers Néandertaliens et Dénisoviens, tandis que subsistent les Sapiens (y compris au plus proche de la barrière des glaces, comme en témoignent les sites paléolithiques des Alpes, de l’Altaï et de l'Oural). Vont alors naître les substrats linguistiques proto-indo-européen, turco-mongol, finno-ougrien mais aussi proto-coréen et proto-japonais.
On estime vers -30 000 ans l’émergence de l'haplogroupe Y-Q en Asie centrale. Une dizaine de millénaires plus tard, peut-être moins, son haplogroupe frère Y-R devient indépendant. Ces deux haplogroupes, associés à leur cousin Y-N de quelques millénaires plus anciens, vont peupler l’Eurasie du sud avant la fonte des glaces, puis les régions arctiques, ouraliques et altaïques dès la fin du pic glaciaire (après -20 000 ans).
L’Amérique aussi sera colonisée : les haplogroupes Y-Q et Y-R peupleront la fin du Paléolithique américain, se métissant aux populations de l'haplogroupe Y-C déjà présentes depuis une dizaine de millénaires.4 C'est ainsi que les Mayas sont porteurs majoritairement de l'haplogroupe Y-Q et minoritairement de l'haplogroupe Y-C, tandis que les Sioux sont principalement porteurs de l'haplogroupe Y-R et les Incas du Y-Q. De telles mouvements migratoires et une telle généalogie génétique expliquent pourquoi les coutumes et les mythes eurasiens se retrouvent présents de l'autre coté du détroit de Béring et jusqu'en bas de la Cordillère des Andes, alors même qu'une relation directe entre civilisations sibérienne et américaine ne peut pas être possible après la fonte des glaces et la hausse du niveau des mers.5
Les premiers occupants Sapiens des régions nordiques (haplogroupe Y-C, Y-D) sont contraints de s'effacer devant ces mouvements démographiques post-glaciaires. Ils vont donc occuper les espaces les moins hospitaliers, tout juste libérés du dégel et de la fonte de la calotte continentale, situés au long du cercle polaire, de l'Islande jusqu'au nord du Canada (Eskimos-Inuits).
Des ethnies proto-chinoises entreprennent la colonisation du plateau tibétain et de la Birmanie, et y diffusent les langues sino-tibétaines et tibéto-birmanes. Les ethnies proto-thaïes, proto-malaises et proto-viêtes émergent du métissage régionale.
Aussi d'origine sud-asiatique, les haplogroupes Y-P, Y-M et Y-N vont coloniser la Polynésie et la Nouvelle-Zélande (Maoris).
Suite à la hausse du niveau des mers engendrée par la fonte des glaces et la disparition sous les eaux des voies d'accès terrestres entre la Papouasie et l'Australie, les Aborigènes sont isolés du reste du monde et le resteront jusqu’à l'arrivée des Tamouls au début de notre ère, puis des Européens à l'époque moderne.
L'industrie sapiens
Le Paléolithique moyen et récent sont marqués par un développement technologique exponentiel. La lampe à huile permet des veillées plus productives que ne le permettait le simple foyer ardent.
Vers -40 000 ans, dans les grottes d'El Castillo (Cantabrie) et de Leang-Leang (Sulawesi, Indonésie), se développe l'art pariétal, mais aussi la sculpture des statuettes (en Eurasie, elles sont pour la plupart féminines et obèses, fréquemment sans têtes ni pied).
Au Paléolithique récent, apparaissent les premiers signes et symboles complexes, figurant une proto-écriture ; le point, le trait, mais aussi la flèche et le quadrillage, composent un codex de signes masculins et féminins.6 L'os, l'ivoire, le bois, la peinture polychrome, sont utilisés ; en témoigne la sculpture d'homme-lion de Hohlenstein-Stadel (Allemagne, v. -28 000 ans) ou la flûte de Vogelherd, en ivoire et en os (Allemagne, v. -33 000 ans).
Signe évident de la transmission de traditions élaborées et de techniques complexes, Sapiens maîtrise la venaison, ainsi que la conservation de la viande et du poisson (séchés naturellement au soleil, au vent ou à la fumée, ou même conservés dans de la glace). La lance à propulseur, le gourdin et surtout l'arc, inventés vers -40 0007, augmenteront encore ses possibilités de prédateurs et de pécheur. La chasse est pratiquées en groupe et les Sapiens élaborent de savantes stratégies afin de piéger des mammifères parfois bien plus gros qu'eux.
Chassé extensivement et mal adapté au réchauffement climatique du continent, le bison européen disparaît. Le mammouth de Sibérie aussi. Face à hégémonie des Sapiens, les autres grands prédateurs disparaissent lentement. Le lion et le tigre quittent l'Europe et se raréfient en Inde et en Mésopotamie. Le tigre est chassé des vallées et ne subsiste plus qu'en altitude ou en lisière de désert. L'homme dispute ses cavernes à l'ours, qui suit à son tour le chemin des montagnes en laissant les vallées fertiles aux seuls humains. Au seuil du néolithique, l'homme ne craint plus aucun animal si ce n'est le serpent. Si, rarement, le lion hante encore les steppes mésopotamiennes et le tigre les jungles indiennes, les habitants des premières cités ne les craignent plus.
L'Homo sapiens maîtrise le modelage en terre cuite et utilise les premiers fours, qu'il fait fonctionner avec du charbon. Il (ou elle) chasse, troque et travaille le pelage de renard, de lapin, d'hermine et de castor. Ses vêtements sont confortables et lui permettent de coloniser la toundra et de vivre au plus près du glacier arctique.
Il troque son artisanat sur des centaines de kilomètres. En Europe, dès le Paléolithique supérieur, le commerce des coquillages méditerranéens s'effectue sur de longues distances et rejoint la Dordogne. Plus tard, au Mésolithique et au Néolithique ancien, l'obsidienne sicilienne remontera à travers un réseaux d’échange vers le nord du continent, où elle sera troquée contre l'ambre de la Baltique.
Contrairement aux Néandertaliens, qui reproduisaient invariablement les mêmes gestes techniques, les Sapiens développent des versions locales et tribales de gestes par ailleurs universels. Ils tressent des paniers, travaillent le cuir et fabriquent des tentes, qui ressemblent beaucoup à des tipis (une structure qui était déjà érigée par les Néandertaliens). Ils s'abritent aussi sous des cabanes de branchages ou sous des dômes constitués par des défenses de mammouths entremêlées. Ils prennent soin de leur apparence, comme en témoigne la richesse des modes capillaires et des tatouages. Ils se maquillent, se coiffent de chapeau. Pour les rites funéraires, ils possèdent un artisanat strictement consacré à cet usage.
Trois colliers préhistoriques reconstitués
La révolution néolithique
Vers -12 000 à -10 000, commence la grande scission des langues du Néolithique, qui sera plus tard encouragée par l'explosion du commerce et le partage du pouvoir entre quelques cités en quête d'hégémonie. La diffusion des langues suit alors celle de la néolithisation, c'est-à-dire en remontant les cours d'eau et en suivant les littoraux.
Vers -6000 à -3000, les habitants du Tibet utilisent un dialecte sino-tibétain, ceux des fleuves sibériens utilisent des langues turciques, coréennes, japonaises, altaïques ou ouraliques. L'Europe adopte des dialectes indo-européens, dont le « proto-celto-germanique », qui se diffuse à la suite de l'établissement sur le Danube, le Rhin, le Rhône et le Pô des Proto-Celto-Germains émigrés des steppes eurasiennes (Yamna, Ukraine). À terme, le roman s'impose dans le sud, le celtique à l'ouest, le germanique au nord et le balto-slave au nord-est.
En Asie, les langues aryennes se diffusent à la suite de l'établissement des Indo-Iraniens (Aryens) le long des fleuves principaux : Oxus, Indus, Gange, Narmada, ainsi qu'en Perse.
En Afrique de l'est, le chamitique s'impose dans les vallées nilotiques égypto-nubiennes. Autre langue apparentée à la famille sémitique, le punique se diffuse depuis le Levant (phénicien) vers les côtes méditerranéennes puis colonise le Sahara à travers les étapes des caravansérails.
Depuis l'Anatolie et le Levant (Natoufien, v. -12 500), l’agriculture se diffuse vers Sumer (v. -4000) et l'Inde en direction de l'est et vers l'Europe danubienne vers l'ouest (v. -6000). Pour participer à l'essor de la civilisation de l'Indus, des commerçants sémites, Proto-Assyriens, porteurs de l'haplogroupe Y-J, émigrent dans la vallée de l'Indus. Parmi eux se trouvent vraisemblablement les architectes qui battirent les premières cités indusiennes sur le modèle des villes de Babylonie, avec de larges avenues bordant des grandes bâtisses en brique rouges.
Le néolithique est marqué par la diversification des croyances : les mythologies se diffusent, se confrontent et s'acculturent. Chaque communauté, chaque cité, revendique son propre dieu tutélaire, dont les attributs ne varient cependant que très peu des divinités tutélaires voisines. C'est l'âge d'or des polythéismes classiques, dominés par un dieu du tonnerre et de l'éclair, tels l'Aryen Indra, le Grec Zeus, le Balto-Slave Perkoun-Péroun, le Sumérien Enlil, le Sémites Baal-Adad.
Les inégalités sociales accompagnent l'urbanisation et la naissance de la propriété privée. La hiérarchisation du panthéon illustre alors la hiérarchie des sociétés humaines. La hiérarchie sociale existait déjà au Paléolithique, comme en témoigne le mobilier funéraire inégalement répartie entre les tombes individuelles et les tombes collectives. Cependant ces inégalités demeuraient faibles. Les groupes paléolithiques étaient composés d'entre 25 à 50 personnes, jamais plus, afin de mieux gérer les conflits. La société urbaine néolithique est cependant tout autre : des centaines voire des milliers de personnes s'entassent dans des cités où le confort se paie ; les plus puissants possèdent des palais et des villas, tandis que les plus pauvres ne possèdent pas même leur propre existence (esclavage).
Notes :
1« Égypto-sémitiques ».
2Les langues proto-africaines et boréales ne seraient cependant que certaines des nombreuses langues du Paléolithique. Plus encore, selon la théorie de Starostin, il ne s'agit pas de langues à proprement parler, mais plutôt de vastes diffus substrats linguistiques et sémantique, plus similaire à une classification linguistique qu'à la réelle reconstruction d'une paléo-langue. D'autres familles linguistiques dont nous ignorons l'existence ont existé, perduré de longs millénaires, pour disparaitre ou ne plus survivre que dans des langues isolées que nous ne pouvons relier à aucune autres (comme le sumérien ou certaines langues arctiques, océaniennes et amérindiennes).
3Telles que la Vézère, la Dordogne, le Rhin, la Seine, le Dniepr, le Don, le Danube en Europe, et ailleurs le Nil, l'Indus, le Gange, Le Iénisséi (Sibérie), L'Amour, le Fleuve Jaune ou encore la Yarra (Australie).
4Ces populations ont principalement rejoint l’Amérique par le détroit de Béring, mais aussi, de manière très marginale, en traversant le Pacifique depuis la Polynésie.
5Ce qui entraînera la submersion de la Béringie, mais aussi du Sundaland et bien plus plus tard du Doggerland.
6André Leroi-Gourhan est à l'origine de la théorie des signes préhistoriques masculins et féminins.
7L'invention de l'arc était jadis datée vers -20 000 ans, mais à la suite de la découverte en France, début 2023 d'une série de pointes de flèches taillées, la datation est repoussé à -40 000 ans.
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