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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

L'évolution du climat du Paléolithique supérieur

L'évolution du climat du Paléolithique supérieur

La dernière période glaciaire (Würm) est une période de refroidissement global, ou glaciation, qui caractérise la fin du Pléistocène sur l'ensemble de la planète. Elle commence il y a 115 000 ans et se termine il y a 11 700 ans, quand commence l'Holocène. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 21 000 ans. Vers -50 000 à -40 000, de brefs réchauffements permettent à Sapiens de coloniser le monde.

Ce refroidissement eut notamment pour conséquence une régression marine (une baisse généralisée du niveau des mers) d'environ 120 mètres à son maximum et l'établissement d'un climat périglaciaire en Europe, en Asie du Nord, et en Amérique du Nord, entraînant de profondes modifications de la faune et de la flore. Lors du dernier maximum glaciaire, les Homo sapiens d'Europe se replient dans des zones refuges. En témoignent le Solutréen et l'Épigravettien.

La régression marine s'est produite assez lentement, le niveau de la mer oscillant d'abord entre -20 et -60 mètres (-115 000 à -71 000), puis -60 à -90 mètres (-71 000 à -26 000), avant d'atteindre son point le plus bas il y a environ 21 000 ans, puis de remonter assez rapidement au niveau actuel. Depuis -19 000 et le pic bas du niveau des mers jusqu'à -4000, le niveau de la mer a augmenté de 120 mètres, soit un peu moins d'un centimètre par an.

Avant cette hausse du niveau des mers, la Béringie, Sunda, Sahul et les îles britanniques étaient reliées au continent. Le Doggerland était immergé, bien que couvert par le glacier lors du maximum glacière.

À la place des forêts boréales de l'Holocène (période interglaciaire), on trouve des steppes lors du dernier maximum glaciaire. La végétation de l'Europe est celle de la steppe à mammouths (de la France à la Russie). Les steppes boisées couvrent l'Europe du Sud ainsi que l'Afrique du Nord. Des forêts tropicales subsistent en Amérique centrale. La forêt amazonienne est divisée en deux grands blocs par une vaste savane.

Dans des cas extrêmes, tels que l'Australie du Sud et le Sahel, les précipitations sont réduites jusqu'à 90 % par rapport à nos jours. La flore y diminue donc presque à la même vitesse que dans les zones glaciaires d'Europe et d'Amérique du Nord.

La plupart des déserts du monde se sont étendus. De -38 000 à -18 000, le Sahara est composé de steppes, de forêts et de lacs.

L'évolution du climat du Paléolithique supérieur
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