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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

Un conte TROYEN en ILLYRIE

Mitjel Yoshamya, spécialiste croate des anciens habitants de la Dalmatie, a répertorié un conte tchakavien (Illyrie) tout à fait similaire au dénouement de la guerre de Troie. Les ressemblances avec le récit de l'Iliade ne s'expliquent cependant pas par une origine commune à la culture slave et grecque du récit d'Homère, mais simplement par l'immense popularité de l'épopée à travers le monde méditerranéen. Le récit suivant fait partie de la 3e légende de Vaeya, telle qu'interprétée par feu le barde Fabian Tomashic-Velnic.

*

« Ils construisirent enfin une forteresse, un temple, et des maisons dans les enceintes, puis vécurent là heureux et prospères pour des siècles. Jusqu'à un soir d'été, où fut jeté sur eux un sortilège, alors qu’apparaissait à l'horizon l'étoile rouge Antarès. Tout d'abord, ils ne comprirent pas ce message rougeoyant, mais le matin suivant de l'observation, depuis l'Adriatique apparut un vaisseau battant le pavillon noir des pirates, qui jeta l'ancre dans la baie de Corynthia.

C'est alors que les chefs des pirates se firent annoncer en ville et prétendirent qu'un des leurs était mort, et qu'il voulait profiter de leur temple pour lui porter de dignes sacrements avant qu'il ne poursuive son voyage vers la mort. Ils demandaient donc la permission de bénir son corps dans le temple et de l'enterrer dans le cimetière de la ville. Naïfs, les habitants acceptèrent. Les pirates amenèrent alors en ville un immense cercueil, qu’ils installèrent dans le temple.

Curieux de voir en quoi consistaient les coutumes des pirates, les citoyens de la ville s'étaient amassés aux alentours du temple, afin d'observer leurs invités. C'est alors que les pirates ouvrirent le cercueil, qui contenait de nombreuses armes, dont ils se saisirent et avec lesquelles ils massacrèrent les habitants de Corynthia. Les pirates brûlèrent ensuite la ville, dont pratiquement toutes les maisons s’effondrèrent, pour devenir les ruines que l’on trouve encore sur la côte Adriatique. » M. Yoshamya, Gan-Veyan.

 

Un conte TROYEN en ILLYRIE

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