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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

Le panthéon grec, par Tony Severin

Le panthéon grec, par Tony Severin

Extrait de T. Severin, La Grèce antique, 1962.

 

Les dieux du ciel habitaient au sommet de l'Olympe, où trônait en majesté, Zeus (Jupiter), dieu du tonnerre, roi des dieux et des hommes. Zeus est souvent représenté assis sur un trône d'or et tenant à la main un sceptre ou des foudres. A ses pieds, est un aigle, l'oiseau des hautes cimes. Quand Zeus fronce le sourcil, la terre tremble et le tonnerre gronde. Héra (Junon), épouse de Zeus, était la protectrice des foyers. Zeus eut beaucoup d'enfants.

Athéna (Minerve) fut sa fille préférée. Sortie tout armée du cerveau de Zeus, elle était la déesse de la sagesse et de la guerre. C'était la protectrice d'Athènes. Les Athéniens lui élevèrent sur l'Acropole, en 435 av. J.-C., un temple superbe, le Parthénon. Chaque année, ils célébraient en son honneur des fêtes splendides, les « Panathénaïques ». Elles se terminaient par une procession solennelle, dont Phydias a sculpté les détails sur la frise du Parthénon. Athéna était honorée sous des noms divers : Parthenos, la vierge; Promachos, celle qui combat en avant ; Pallas, la jeune fille ; Boulaia, la conseillère.

Apollon, fils de Zeus, était le dieu soleil, dieu de la lumière et de la musique. Vêtu d'une longue robe flottante, la tête couronnée de lauriers, Apollon, dieu de la jeunesse et de la lumière, s'avance en jouant de la cithare. Son temple le plus célèbre était à Delphes, où il rendait ses oracles.

Artémis (Diane), sœur d'Apollon, conduisait le char de la lune et présidait à la chasse.

Hermès (Mercure), son frère, messager des dieux et conducteur des âmes, était le dieu des commerçants et des voleurs. On le représente chaussé de sandales ailées, coiffé d'un pétasos à ailettes et tenant à la main un caducée.

Arès était le dieu des combat et de l'ouragan.

Aphrodite (Vénus), déesse de l'amour et de la beauté, avait pour compagnes les trois grâces ou Charités. Hestia (Vesta), sœur de Zeus, était la déesse du foyer et des vertus domestiques.

Les vents eux-mêmes étaient divinisés. Ce sont : (Nord), Notos (Sud), Euros (Est), Zéphiros (Ouest). Éole, leur père, les tenait enfermés dans les cavernes du volcan Etna, d'où il les déchaînait sur le monde.

Parmi les divinités de la terre, la plus vénérée était Déméter (Cérès), déesse des moissons. La vigne avait pour dieu Dionysos (Bacchus). Son culte, plein de gaieté bouffonne, était célébré par de vraies mascarades. Autour de lui se groupaient, sous la conduite de Silène dieu de l'ivresse, les Ménades aux danses furieuses et les Satyres, personnages à pieds de bouc et à queue de chèvre, qui symbolisaient les mauvais instincts. Héphaïstos (Vulcain) forgeait les foudres de Zeus.

Sur la mer régnait Poséidon (Neptune), qui de son trident soulève et apaise les tempêtes. Accompagné de son épouse Amphitrite, il parcourait son domaine, sur un char traîné par les Tritons, qu'entouraient les Néréides (vagues). Poséidon commandait aux Naïades, les rivières ; aux Nymphes, les sources; et aux Sirènes, les écueils qui, par leurs chants perfides, attiraient les navigateurs sur les récifs.

Le séjour souterrain des enfers était le royaume d'Hadès (Pluton), frère de Zeus, dieu des morts et de la nuit. Perséphone (Proserpine) était son épouse. Auprès de lui se tenaient les Furies chargées d'exécuter ses vengeances et les trois Parques, qui filaient les destinées humaines ou les tranchaient. Deux rivières, le Styx et l'Achéron, traversaient les enfers, dont Cerbère, un chien à trois têtes, gardait l'entrée.

Après les dieux olympiens et les divinités secondaires, venaient les héros appelés aussi « demi-dieux ». On leur attribuait de prodigieux exploits. [Par exemple] l'histoire fabuleuse d’Œdipe vainqueur du Sphinx, de Persée qui tua la Méduse et de Thésée qui triompha du Minotaure. Sans conteste, le plus fameux de tous fut Héraclès (Hercule), le héros national.

Au culte des héros se rattache le culte des ancêtres. Les morts illustres, les guerriers réputés par leur vaillance, étaient honorés non seulement dans leur famille mais dans leur cité. Ils en devenaient les dieux protecteurs.

Le panthéon grec, par Tony Severin
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