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Arya-Dharma, l'héritage des spiritualités premières

BIOGRAPHIES des auteurs cités dans "Arya-Dharma, l'héritage indo-européen"

Présentation des auteurs cités

 

Les auteurs sont d'abord classés thématiquement, puis par ordre chronologique.

 

 

Les auteurs hindous

 

Ceux qui composèrent les écrits sacrés hindous ont été sanctifiés, divinisés et leur véritable appellation a disparu. Il faudra attendre la vague mystique et littéraire des Alvars et des Nayanars (600 à 1000 apr. J.-C.) dans le pays tamoul pour qu'on puisse attribuer avec certitude un auteur particulier à une prière ou à un commentaire. Les hymnes du Védas sont néanmoins signés par des rishis mythiques comme Vashisht, Coutsa, Vishvamitra, etc. Certains hymnes du Rig-Véda sont attribués à des divinités ou à des rishis ayant adopté le nom d'une divinité. Citons ainsi Yama, Yami, Brahma ou encore Kashiapa.

De très nombreux textes sanskrits sont signés d'un certain Vyasa, dont l'étymologie veut dire « le savant, le visionnaire » (de la racine indo-européenne « vid » signifiant « vue », « vision », « voir »). C'est à Vyasa que sont attribués le poème épique du Mahabharata (700 à 400 av. J.-C.), des Puranas (400 av. J.-C. à 1000 apr. J.-C.), de nombreux commentaires des Védas ainsi qu'une vie de Krishna, le Harivamsa (v. 400 apr. J.-C.).

Avant Valmiki (v. 300 av. J.-C.), il est difficile d'attribuer un nom d’auteur à une œuvre. Valmiki est l'auteur de la première version canonique de la légende de Rama, le Ramayana. Parmi les premiers véritables écrivains de l'humanité, il est l'auteur de trouvailles littéraires, comme le fait de s'inclure lui-même comme narrateur et comme personnage dans son récit. (Krishna Dvapaya) Vyasa, mit aussi en pratique cet artifice littéraire, se présentant comme le père biologique de certains héros et héroïnes de son épopée du Mahabarata.

Charvaka (v. 7e et 6e siècle av. J.-C.) est philosophe matérialiste, sceptique, athée et hédoniste. Il remit en cause le brahmanisme et la pratique des sacrifices.

Gourou Ashtavakra est l'auteur mythique de l'Ashtavakra Gita, de même que Dattatreya est l'auteur mythique de l'Avadhuta Gita.

Shankara (Shankaracharya, premier millénaire) est peut-être le plus célèbre et le plus influent des poètes, philosophes et théologiens indiens. Il réforma l'hindouisme et ses pratiques. Son impact se fait encore sentir de nos jours.

Ramananda (1400-1470). Saint du mouvement Bakhti, auteur de l'Adhyatma Ramayana, une relecture philosophique du Ramayana.

Tulsidas (1532–1623) est l'auteur d'une réécriture du Ramayana, avec des visées philosophiques et politiques. On lui attribue le mantra Hanouman Chalisa.

Ramakrishna (1836 - 1886) est un des maîtres spirituels hindous les plus populaires. Dévot de Kali, pratiquant de la bhakti (dévotion) et enseignant de l'Advaita védanta, il s’intéressa au christianisme et à l'islam et compta comme disciple Vivekananda (qui poursuivit son œuvre en créant la « Mission Ramakrishna »).

Vishnudas Bhave (?-1901) est un auteur dramatique du Maharashtra.

« Rabindranath Tagore (1861-1941) est un compositeur, écrivain, dramaturge, peintre et philosophe indien. Son œuvre a eu une profonde influence sur la littérature et la musique du Bengale à l'orée du 20e siècle. Il est couronné par le Prix Nobel de littérature en 1913. » Wikipedia.

Vulgarisateur du yoga en Occident comme en Inde, Vivekananda (1863 – 1902) est un maître spirituel originaire du Bengale. Il est encore de nos jours un des maîtres spirituels les plus populaires en Inde.

Mohandas Karamchand Gandhi (1869-1948) est un avocat et homme politique indien, père de l'indépendance.

Enseignant du yoga, auteur de publications internationales, Hari Prasad Shastri (1882-1956) est le traducteur sanskrit de l'Avadhuta Gita, attribué au sage Dattareya.

Sivananda (ou Shivananda, 1887–1963) est le fondateur de la Divine Life Society et l'auteur d'une Rama Gita.

Satya Sai Baba (1926-2011) est un des gourous indiens les plus populaires du 20e siècle.

Aghoreshwar Bhagvan Ram (1937-1992) est un réformateur des pratiques aghoris, considéré comme une incarnation de Shiva. Fondateur d'un hôpital et de diverses œuvres caritatives aidant les plus démunis.

 

 

Les sanskritistes, orientalistes, indianistes et spécialistes des études indo-européennes

 

Jean-Antoine Dubois, dit abbé Dubois (1766-1848) est un prêtre missionnaire en Inde où il résida 32 ans. D'abord à Pondichéry, puis Mysore. Après cette même durée de travail en Inde du Sud, il retourne en Europe convaincu que la conversion des hindous est une tâche impossible. Il compose ensuite un ouvrage traduit et publié à Londres en 1816 sous le titre de Description of the Character, Manners and Customs of the People of India, and of their Institutions, religious and civil. Ce travail est considéré comme le premier ouvrage de recherche indianiste. Reprenant un manuscrit rédigé en 1800 par François-Pierre Gaudart, ancien agent de la Compagnie des Indes, J.A Dubois publie une édition augmentée intitulée Mœurs, institutions et cérémonies des peuples de l'Inde (1825). Cet écrit est considéré comme le meilleur et le plus complet des travaux de l'époque sur la vie en Inde. L'abbé Dubois est à l'origine de la théorie de l'invasion aryenne. Nous avons largement exploité son Exposé de quelques-uns des principaux articles de la théologie des Brahmes (1825), qui contient des extraits du Varaha Purana, du Kurma Purana, du Matsya Purana ainsi qu'une description de l'ashvaméda, le sacrifice royal du cheval. Il est aussi l'auteur du Pantcha-Tantra ou les cinq ruses, fables du Brahme Vichnou-Sarma (1826).

Orientaliste, Antoine-Léonard Chézy (1773-1832) est un des premiers traducteurs du sanskrit en Europe (des épisodes du Ramayana, 1814). Locuteur du turc, de l'hébreu, de l'arabe et du persan, il est d'abord employé des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, puis titulaire de la chaire de langue et la littérature sanskrite au Collège de France (la première chaire de sanskrit en Europe). Traducteur de Kalidasa, il est le professeur d'Eugène Burnouf et d'Alexandre Langlois. Il est aussi membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres et fondateur avec Eugène Burnouf, de la Société Asiatique. Il finit sa vie titulaire de la chaire de persan de l'École des Langues Orientales.

Alexandre Langlois (1788-1854) est un éminent indianiste du 19e siècle. On lui doit la sublime traduction du Harivamsa. Il n'existe que peu de traductions françaises des Védas, celle de M. Langlois possède l'avantage d'être la plus poétique tout en étant rigoureuse. Par ailleurs, seul A. Langlois publia l'ensemble du Rig-Véda en français. En paraphrasant sa biographie Wikipedia, la plus fournie du net tout en ne comprenant qu'un paragraphe, Alexandre Langlois fut professeur de rhétorique au lycée Charlemagne, puis inspecteur de l'académie de Paris, pour enfin être élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1835. « Sa traduction du Rig-Véda est parue très peu de temps après la première traduction du Rig-Véda en anglais par Horace Hayman Wilson, publiée entre 1838 et 1851. » Ses autres travaux sur la culture indienne comprennent des ouvrages comme : Monuments littéraires de l'Inde (1827), Chefs-d'œuvre du théâtre indien (en collaboration avec M. H. H. Wilson, 1828) et surtout Harivansa ou histoire de la famille de Hari (1834-35) et Rig-Véda, ou Livre des hymnes (1848-51). « Je veux essayer d'adoucir la sévérité des muses sanskrites, et les tirer en quelque sorte du sanctuaire de la science pour les présenter au monde, moins étrangères et plus attrayantes. » A. Langlois.

Président de la Société asiatique et conservateur du département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867) est un historien et orientaliste français (traducteur d'Al-Biruni).

Élève d'Eugène Burnouf, Hippolyte Fauche (1797-1869) est un indianiste français, premier traducteur dans notre langue du Ramayana (1864) puis du Mahabarta (1865 à 1868), qu'il tentera de traduire entièrement. H. Fauche est aussi le traducteur du théâtre de Kalidasa et du Gita Govinda de Jayadeva. Louis Ballin, son élève, sous-inspecteur des forêts à la retraite, continuera la publication du Mahabharata, mais ne l'achèvera pas.

Adolphe Pictet (1799 - 1875) est un écrivain et linguiste suisse. Il travailla sur les Cabires de Samothrace et les liens entre les langues et les civilisations gauloise et sanskrite.

Frédéric Eichhoff (1799-1875) est un philologue et littérateur français. Professeur de littérature étrangère à la faculté des lettres de Lyon, puis inspecteur général de l'enseignement secondaire pour l'enseignement des langues vivantes. Il est un des premiers grammairiens à comparer les langues indo-européennes.

Émile-Louis Burnouf (1801-1852) est un linguiste et indianiste français, cofondateur de la Société Asiatique en 1822. Maîtrisant aussi le pali et l’avestique, Eugène Burnouf est considéré comme l'un des plus grands indianistes français et le père des études bouddhiques modernes en Occident. Il est à l'origine du mouvement d’études védiques scientifiques en France. Il était professeur de grammaire générale à l'École Normale Supérieure, titulaire de la chaire de langue et de littérature sanskrites au professeur au Collège de France. Élève d'Antoine-Léonard Chézy, il sera le professeur de philologie et de philosophie d'Ernest Renan. Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres. Traducteur du Bhagavata Purana (1840-1847). Il est l’auteur d'une traduction de référence de La Bhagavad-Gita (1861) simple, claire, précise et accessible, encore inégalée depuis, et du Sutra du Lotus (1852). C'est son Introduction à l'histoire du Bouddhisme indien (1844) qui fera découvrir cette doctrine orientale (alors inédite en Europe) à Richard Wagner. Autres œuvres notables et significatives : Essai sur le Pali (1826), Vendidad Sade, l'un des livres de Zoroastre (1829-1843), Commentaire sur le Yaçna, l'un des livres liturgiques des Parses (1833-1835), Introduction à l'histoire du Bouddhisme indien (1844 à 1876) et Le Lotus de la bonne loi, traduit du sanskrit, accompagné d'un commentaire et de vingt et un mémoires relatifs au bouddhisme (1852).

Fondateur et président de la Société de géographie, membre de la Société asiatique, de la Société d'ethnologie et d'un grand nombre de sociétés savantes et académies européennes, Louis Vivien de Saint-Martin (1802 - 1896) est un géographe, cartographe et écrivains français : Histoire des découvertes géographiques, Nouveau dictionnaire de géographie universelle, Atlas universel de géographie, Histoire générale de la Révolution française, Histoire de Napoléon, ainsi que des traductions des romans de Walter Scott. À la suite d'un voyage en Perse, il évoque dans la presse les ruines de Persépolis et Ninive.

Théodore Pavie (1811-1896) est un « voyageur, écrivain et orientaliste, collaborateur à la Revue des Deux Mondes et au Journal Asiatique, professeur de littérature et de langues orientales à l'Université Catholique d'Angers. Théodore Marie Pavie parlait neuf langues (dont l'allemand, l'hébreu, l'arabe, l'hindoustani, le chinois, le mandchou). En 1839, il voyage en Égypte et aux Indes ; il visite Madras, Bombay, Calcutta, Pondichéry. Il retourne en Europe en 1840 via l’Île Bourbon (actuelle Île de La Réunion). D'abord élève de Burnouf au Collège de France, il succède à son maître au Collège de France, où il fut chargé du cours de langue et de littérature sanskrit. » Wikipedia.

Traducteur du sanskrit, Alfred Philibert Soupé (1818-1904) était professeur de la faculté des lettres de Lyon.

Élève d'Eugène Burnouf, locuteur du sankrit et du persan, Max Müller (1823 - 1900) est un philologue et orientaliste allemand, fondateur des études indiennes et de la mythologie comparée. Il publia une édition critique du Rig-Véda.

Conservateur et membre de la Société de géographie de Paris, Guillaume Joseph Depping (1829 - 1901) est un historien et géographe français. Il voyagea en Inde et tira de son périple des articles de journaux (Fragments d’un voyage en Orient (1860).

Professeur de grammaire générale et de sanskrit à la faculté des lettres de Lyon, Paul Regnaud (1838 - 1910) est un linguiste et indianiste français.

Isidore Eggermont (1844-1923) est un diplomate et japonologue belge. Grand voyageur, il fait le tour du monde entre 1876 et 1877 (voyage durant lequel il visite Ceylan et l’Inde, et devient conseiller pour la légation de Belgique au Japon).

Alfred Roussel (1849–1921) est un indianiste français, spécialiste de la littérature épique et puranique indienne, professeur de sanscrit à l'Université de Fribourg, traducteur du Ramayana (1903). Auteur de: Cosmologie hindoue d’après le Bhagavata purana (1898), Légendes morales de l’Inde empruntées au Bhagavata Purana et au Mahabharata (1900), Les Anomalies du Ramayana (1910), L’Inde sociale d’après le Sabha-Parvan (1911), Le Bouddhisme primitif (1911), Idées religieuses et sociales de l’Inde ancienne (1914) et Le Bouddhisme contemporain (1916).

Professeur à Saint-Étienne, Lyon et au lycée Louis-le-Grand à Paris, Georges Strehly (1851–1906) est un indianiste alsacien, traducteur du sanskrit (Loi de Manou, 1893).

Orientaliste et professeur d'arabe, René Basset (1855-1924) fut directeur de l’École supérieure des Lettres d'Alger, correspondant de l'Institut, membre des Sociétés asiatiques de Paris, Florence et Leipzig et membre de la Société de linguistique.

Professeur de sanskrit à l'université Johns-Hopkins de Baltimore, Maurice Bloomfield (1855- 1928) est un philologue et linguiste américain originaire d'Europe de l'est. Spécialisé en sanskrit et en indologie, il est un des plus grands traducteurs de l'Atharva Véda.

« Richard August Reitzenstein (1861-1931) est un philologue, spécialiste des religions grecques, de l'hermétisme et du gnosticisme. Il était une des figures majeures de la Religionsgeschichtliche Schule (École de l'Histoire des Religions). » Wikipedia.

George Dumézil (1878-1986) fut professeur d'histoire des religions à l'université d'Istanbul, directeur d’étude comparative des religions des peuples indo-européens à l’École Pratique des Hautes Études, titulaire de la chaire des civilisations indo-européennes au Collège de France, conférencier aux États-Unis (Princeton, Chicago et Los Angeles), membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et membre de l’Académie française en 1978. Ses publications concernant les études indo-européennes sont innombrables. Sa théorie la plus célèbre est celle de la triade indo-européenne. « Maîtrisant une trentaine de langues, il a procédé à un important travail d'étude comparative exacte et directe des textes les plus anciens des mythologies et des religions des peuples indo-européens. Dumézil s'est intéressé aux langues et récits traditionnels des peuples d'Asie centrale. » Wikipedia.

Paul-Émile Dumont (1879-1968) est un universitaire français, professeur à Baltimore. Il est l'auteur-traducteur de la Description de l'agnihotra dans le rituel védique.

Hermann Lommel (1885-1968) est un indianiste et iranologue allemand, spécialiste des Anciens Aryens (Les Anciens Aryens, 1943), professeur de linguistique indo-européenne comparée à Francfort. Il est le traducteur en allemand du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure. Selon George Dumézil, il est :« un des esprits les plus ouverts et les plus indépendants de son temps. »

Suniti Kumar Chatterji (1890–1977) est un des plus grands linguiste indien. Après avoir étudié à l'Université de Londres et à la Sorbonne la phonologie et les langues indo-européennes (prakrit, perse, vieil irlandais, gothique, grec, latin), il enseigna à Calcutta.

Professeur à l'université de Konigsberg, à l'université de Leipzig, à l'université de Berlin et à celle de Gottingen, Hans Heinrich Schaeder (1896-1957) est un orientaliste allemand, iranologue et historien des religions (spécialiste du manichéisme).

Enseignant au Collège de France (chaire de grammaire comparée) et secrétaire de la Société de linguistique de Paris, Émile Benveniste (1902 - 1976) est un linguiste français qui s'est illustré par ses travaux dans le domaine de la grammaire comparée des langues indo-européennes et dans celui de la linguistique générale.

Thomiste et spécialiste de l'islam, Louis Gardet (1904 - 1986) se présentait lui-même comme « philosophe chrétien des cultures et des religions comparées ».

Olivier Lacombe (1904-2001) est un indianiste français, titulaire de la chaire d’histoire de la philosophie et de philosophie comparée de la Faculté des Lettres de Lille, et professeur de philosophie comparée à la Sorbonne.

Mircéa Eliade (1907-1986) est un historien des religions né en Roumanie. Il étudia le yoga et le sanskrit en Inde.

Marija Gimbutas (1921-1994) est une archéologue et préhistorienne américaine d'origine lituanienne. Elle collabora avec l'Université de Harvard et celle de Los Angeles. Elle est membre de l'Académie des Sciences de Lituanie. Prix Anisfield-Wolf en 1993. Elle est à l'origine de la théorie des kourganes, plaçant l'aire d'origine indo-européenne en Asie centrale.

Ordonné prêtre dans l'Himalaya, Jacques Dupuis (1923-2004) est un jésuite belge, missionnaire et théologien des religions. Il a enseigné la théologie dogmatique au théologat jésuite de Darjeeling (Inde), puis à Delhi et enfin à l'Université Grégorienne de Rome.

Jean Varenne (1926-1997) est un indianiste et sanskritiste. Lecteur de français à l'Université de Poona (Inde), détaché à l'École Française d'Extrême-Orient, puis maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille. Il fut professeur de sanskrit et de civilisation indienne à l'Université de Lyon III, au Colegio de Mexico et à l'Université de Chicago. Il sera cofondateur, avec Jean-Paul Allard et Jean Haudry, de l'Institut d'Études Indo-Européennes et Fondateur de la collection « Études indo-européennes » aux éditions des Belles Lettres. Personnalité de la Nouvelle Droite, il est le cofondateur et fut président du GRECE, membre du comité de patronage de Nouvelle École, collaborateur à Défense de l'Occident et membre du Conseil Scientifique du Front National. Ses ouvrages principaux sont : Maha-Narayana Upanisad (1960), Mantra védiques dans le « Raurava-agama » (1962), Zarathushtra et la tradition mazdéenne (1962), Le Véda (1967), Mythes et légendes, extraits des Brahmanas (1968), Grammaire du sanskrit (Que sais-je ? Numéro1416, 1971), Upanisads du Yoga (1971), Le Yoga et la tradition hindoue (1971), Célébration de la Grande Déesse (1975), Cosmogonies Védiques, (1981), Aux Sources du Yoga (1989), La Gita Govinda (1991), L'Enseignement secret de la divine Shakti (1995), Le Tantrisme : mythes, rites, métaphysique (1997), Zoroastre, le prophète de l'Iran (1996), Dictionnaire de l'hindouisme (avec Michel Delahoutre, 2002) et Vocabulaire de l'hindouisme (avec Jean Herbert, 1985).

Jean Haudry (1934 - ) est un linguiste français, spécialiste des langues et de la civilisation indo-européennes. Il fut longtemps professeur de linguistique et de sanskrit à l'université Lyon III (institution dans laquelle il crée l'Institut d'études indo-européennes, en collaboration avec Jean Varenne et Pierre Vial). Jean Haudry est aussi un homme engagé, qui participa au comité scientifique du Front National et fut membre du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE). Il est l'auteur du « Que sais-je ? » à propos des Indo-Européens. Cet ouvrage fit polémique à sa sortie en 1979, mais connu plusieurs rééditions (1984 et 1994).

Membre honoraire du Laboratoire d'études sur les monothéismes et professeur honoraire au Collège de France, Michel Tardieu (1938 - ) est un historien français, spécialiste du christianisme et des spitirualités syncrétisques antiques. Il est le traducteur et l'éxégète de textes manichéens.

Principal représentant de la mouvance intellectuelle dite de la « Nouvelle Droite » et cofondateur du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE), Alain de Benoist (1943- ) est un journaliste (Éléments) et essayiste français.

Membre du Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Laurent Sagart (1951 - ) est un sinologue français.

Responsable des comptes-rendus de la revue d'études indo-européennes Wékwos, fondée en 2014 et directeur de recherches au Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale, Guillaume Jacques (1979 - ) est un linguiste français, spécialiste des langues sino-tibétaines (chinois archaïque, tangoute, tibétain).

Jérémie Benoît est un historien de l'art et conservateur français, spécialiste de l'art populaire indo-européen et du chamanisme.

Chargé de recherche CNRS au Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale, et enseignant à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco), Thomas Pellard est un linguiste français, spécialiste des langues du Japon et des outils informatiques.

Sanskritiste, Guy Vincent est professeur de Lettres Classiques au Lycée Zola à Aix-en-Provence. Avec Gilles Schaufelberger, il est traducteur du Mahabharata.

Le Sri Rudram est traduit en anglais par Maunish Vyas (Rudra Tattva). Une traduction savante publiée en 2010 à la demande de son gourou Satya Sai Baba, qui avait avalisé et bénit sa traduction quelques mois avant sa mort. L'implication de Satya Sai Baba est une garantie indéniable quant à la qualité de la traduction proposée par Vyas.

 

 

La littérature tamoule

 

Thiruvalluvar (v. 300 av. J.-C. à 500 apr.), poète et philosophe tamoul, est l'auteur du Tirukkural, un recueil d'aphorisme qui connut une gloire internationale. Cet écrit est encore populaire de nos jours.

Poète mystique, philosophe et théologien, Nammalvar est le plus connu des Alvars. Le Periya Thiruvandhadhi est son œuvre maîtresse. La légende raconte qu'il serait né dans un tronc d'arbre en possédant la science infuse. Il connaissait par cœur les Védas dès ses premières années. Il vécut vers la fin du premier millénaire de notre ère.

Tirumular est un saint shivaïte tamoul. Il est le plus célèbre des Nayanars. Il vécut vers la fin du premier millénaire de notre ère. Le Tirumantiram, « l'hymne au 3 000 vers », est un des plus célèbres agamas shivaïtes.

Sekkizhar (12e siècle) est un poète de cour. À la suite d'une commande royale, il devient le compilateur des Nayanars et compose le Periya Puranam, « la vie des 63 Nayanars ».

Décrit comme un prêtre lunatique, Subramaniya Iyer, dit Abhirami Pattar (v. 1720) est l'auteur du Chant de la déesse Abhirami (Abhirami Andathi). La composition de ce poème inspira un mythe, celui de la déesse apparaissant devant le poète pour le sauver.

Locuteur de l'hindi, du tamoul, du malayalam et du kannada, le tamoul P. R. Ramachander (1940-) est le traducteur en anglais du Sri Rudram, du Brahma Stotram et de l'Abhirami Andati. Ses livres numériques (des centaines d'articles et quatre livres) sont publiés par le prestigieux site internet www.tamilbrahmins.com et www.hindupedia.com.

 

 

Le bouddhisme

 

Bodhidharma (v. 500) est un moine bouddhiste persan originaire d'Inde, fondateur légendaire en Chine de l'école Chan, courant contemplatif du mahayana, devenue au Japon l’école zen connue en Occident. Dans tout l'art bouddhique, Bodhidharma est dépeint sous les traits d'un non-Chinois au mauvais caractère, barbu un peu hirsute, aux grands yeux surmontés de sourcils broussailleux et à l’air sombre. Il est surnommé « Le grand voyageur » et « Le barbare aux yeux clairs ». Source : Wikipedia.

Dogen (1200-1253) est le fondateur de l'école Soto du bouddhisme zen au Japon. Après un voyage en Chine pour connaître le bouddhisme, il connut le satori. De retour au Japon, il fonda de nombreux temples au Japon.

Léon Feer (1830 – 1902) est un linguiste, orientaliste (indianiste et tibétologue), folkloriste. Il était professeur à l'École des langues orientales, titulaire de la Chaire de tibétain, conservateur adjoint au département des manuscrits de la Bibliothèque Nationale et membre du conseil de la Société Académique Indochinoise. Traducteur du sanskrit, il connaissait aussi le tibétain, le mongol et le pali. Son travail est en lien avec les religions dharmiques : Introduction du bouddhisme dans le Kashmir (1866), Le Sûtra en 42 articles (1878), Études bouddhiques, le Livre des 100 légendes (1881), Fragments extraits du Kandjour (1883), Contes indiens, les Trente-deux récits du trône (1883), Tirthikas et bouddhistes, polémique entre Nigantha et Gautama (1884), Le Mariage par achat dans l'Inde aryenne (1885), Adaptation au sanskrit de l'alphabet de transcription usité pour le pali (1885), Le Tibet : le pays, le peuple, la religion (1886), Étymologie, histoire, orthographe du mot Tibet (1889), L'Enfer indien (1892), Le Bodhisattva et la famille de tigres (1899).

André-Ferdinand Hérold (1865 – 1940) est l'auteur d'une Vie de Bouddha magistrale, à la fois extrêmement poétique, mais aussi rigoureusement renseignée quant à la doctrine et à la mythologie bouddhiste. Ce roman publié en 1922, fut en son temps l'ouvrage le plus détaillé en occident concernant la vie légendaire de Siddhartha Gotama Shakyamouni. Il connut de nombreuses rééditions et une traduction anglaise. André-Ferdinand Hérold est également connu comme poète symboliste, mais aussi comme homme de lettres au parcours atypique. Fils d'un célèbre compositeur, il subira l'influence de Leconte de Lisle et du Parnasse. Il se consacrera à l'écriture d'une littérature exotique inspirée par l'Inde (L’Exil de Harini, poème inspiré du sanscrit, 1888, L’Ascension des Pandavas, 1896), la mythologie grecque (Les Perses d’Eschyle en 1896, puis Électre d’Euripide). En 1910, il monte la pièce Prométhée en collaboration avec Jean Lorrain et Gabriel Fauré. Il collaborera avec Claude Debussy et sera un proche de Mallarmé, d'Henri de Régnier, de Paul Valéry ou encore de José-Maria de Hérédia. En 1891 il effectue un pèlerinage wagnérien à Bayreuth accompagné de son plus proche ami, Pierre Louÿs. Plus tard, il voyagera au Maroc en compagnie d'un autre de ses meilleurs amis, André Gide. André-Ferdinand Hérold écrira ou traduira des œuvres théâtrales, parfois mises en musique par ses amis (Savitri, 1899). Ses principales traductions du sanskrit sont L’Upanishad du grand Aryanaka (1894), L’Anneau de Çakuntala, d’après Kalidasa (1895) et Nala et Damayanti (Édition Piazza, 1923)

Grâce à sa maîtrise de la langue tibétaine et grâce à ses connaissances du bouddhisme, Alexandra David-Néel (1868-1969) fut la première Occidentale à pénétrer au Tibet.

Le jaïnisme

 

Sudharmaswami (607 à 506 av. J.-C.) était le successeur spirituel de Gautama, lui-même disciple de Mahavira, le réformateur du jaïnisme.

Ranna (949-1020) est un des plus grands poètes de langue kannada. De confession jaïne, il composa l'Ajitha Purana (993), l'hagiographie du tirthankara Ajitanatha.

John Godfrey Saxe (1816-1887) est un homme politique, poète et satiriste américain, auteur de la traduction et de la diffusion en Occident de la parabole jaïne « Les Aveugles et l'Éléphant ».

Armand Guérinot (1872-19..) est un traducteur du prakrit, docteur ès lettres et en médecine, correcteur pour les typographies orientales à l'Imprimerie Nationale, collaborateur aux prestigieuses annales du musée Guimet (Essai de bibliographie jaïna, 1906).

Shri Amar Muni Maharaj (1902-1992) est un gourou très respecté du jaïnisme. Il est l'auteur de Vies des tirthankaras.

 

 

Les Kailashas

 

Georges Scott Robertson (1852-1916) est un administrateur et soldat britannique en poste à Gilgit durant la seconde guerre anglo-afghane (1878–1880). Il commanda les forces britanniques pendant le siège de Chitral. Ses chroniques du Kafiristan paraissent dans The Kafirs of the Hindu Kush (1896).

Augusto S. Cacopardo est Anthropologue et professeur au département d'histoire, d'archéologie, de géographie, d'art et de spectacle à l'Université de Florence. Il a mené des études de terrain sur la population du Chitral (Pakistan).

Jan Heegard Petersen est professeur et chercheur en linguistique et études nordiques à l'Université de Copenhague. Il est l'auteur de Kalasha texts, with introductory grammar (2015).

 

 

Les Tokhariens

 

Pour trouver la documentation à propos des peuples indo-européens du Tarim, la source essentielle est Xuanzang (602-664) avec ses Mémoires sur les contrées occidentales. Huanzang est un des quatre plus grands traducteurs des soûtras bouddhiques de l'histoire de la Chine et le créateur de « l'école de la conscience seule ». Son récit inspirera Hoeï-Li et Yen-Thsang, pour leur Histoire de la vie de Hiouen-Thsang et de ses voyages dans l’Inde (v. 1150), mais aussi Les pérégrinations vers l'ouest, de Wu Cheng En (1500-1582). Le voyage vers l'ouest est célèbre pour avoir comme personnage principal une version chinoise d'Hanouman, le « roi-singe ». Il fut adapté d’innombrables fois au théâtre et au cinéma comme à la télévision.

Mémoires sur les contrées occidentales est un précieux témoignage de ce que fut le Bassin du Tarim d'avant son islamisation. Rédigé un siècle seulement avant la prise de Samarcande et les premières razzias en Asie Centrale, ces mémoires nous présentent les principaux points de pèlerinage et les principaux royaumes bouddhistes de la route de la soie. Mais il ne faut pas s'y tromper : déjà au 7e siècle, la civilisation bouddhiste était déclinante en Asie, elle avait reflué de Transoxiane et déjà n'était plus qu'un culte ultra-minoritaire en Inde.

Selon l'excellent article de Wikipedia, « Xuanzang, à la suite d’un rêve, part en pèlerinage en Inde. Il traverse ainsi le désert de Gobi à Hami, suivant la chaîne des Tian Shan vers l'Ouest, arrivant enfin à Tourfan en 630. [...] Toujours plus à l'ouest, il passe Aksou avant de prendre vers le Nord-Ouest pour entrer dans ce qui est maintenant le Kirghizstan.[...] Xuanzang continue au Sud-Ouest vers Tachkent, aujourd'hui capitale de l'Ouzbékistan. À partir de là, il poursuit au travers du désert jusqu'à Samarcande. Repartant vers le Sud, Xuanzang traverse le Pamir, atteint l'Amou-Daria (Oxus) puis la ville de Termez où il rencontre une communauté de plus de mille moines bouddhistes. Plus à l'Est, il traverse Kunduz [...] puis se dirige en direction de l'Ouest vers Balkh en Afghanistan pour y voir des sites et reliques bouddhiques. Là, Xuanzang trouve également plus de 3 000 moines theravadas parmi lesquels Prajnakara avec qui il étudie les écritures. Prajnakara accompagne alors le groupe de voyageurs vers Bamiyan, plus au Sud, où Xuanzang rencontre le roi et visite des dizaines de monastères theravadas ainsi que les deux bouddhas géants creusés dans la falaise que les Talibans détruiront en 2001. Il reprend ensuite son périple vers l'Est, passant le col du Shibar et redescendant vers la capitale régionale Kapisi, actuelle Begram, à environ soixante kilomètres au Nord de la moderne Kaboul, qui compte plus de cent monastères et 6 000 moines de l'école mahayana pour la plupart, sur la terre fameuse du Gandhara. [...] Il pousse ensuite jusqu'à Nagarahara, l'actuelle Jalalabad, où il considère enfin avoir atteint son but, l'Inde, en 630. Il revient en Chine en avril 645 ramenant un grand nombre de textes en sanskrit, augmentant ainsi considérablement la quantité de littérature bouddhique disponible en Chine. »

Sylvain Lévi (1863-1935) est un indologue français, professeur de sanskrit à la Sorbonne et au Collège de France. Il fut aussi membre d'honneur de l’École française d'Extrême-Orient, directeur de la Maison franco-japonaise et président de la Société asiatique. Il participa à la création de l’Institut de civilisation indienne attaché à la faculté des lettres de l’université de Paris. Il fut un des premiers à s'intéresser à la langue tokharienne, qu'il aida à déchiffrer en rapprochant celle-ci du sanskrit.

Georges-Jean Pinault (1955-) est professeur de linguistique et de philologie à l'École Pratique des Hautes Études. Il a publié plus de deux cents articles sur la linguistique indo-européenne. Il est un spécialiste de renommée mondiale du tokharien et de l'indo-européen.

D'origine asiatique, locuteur du tokharien, du vietnamien et du mongol, Serge Papillon (1966-) est spécialiste des peuples de l'Asie centrale et des Tokhariens en particulier.

Les Sino-Platonic Papers de l'Université de Philadelphie (Pennsylvanie) étudient les rapports entre la Chine et l'antiquité indo-européenne. La première parution date de 1986.

 

 

Les Hittites

 

Georges Contenau (1877-1964) est un historien et archéologue français, spécialiste majeur d'assyriologie, de l'histoire du Proche-Orient ancien et de ses religions. Traducteur du hittite et de l'assyrien, il fut conservateur adjoint des musées nationaux au Département des antiquités orientales du musée du Louvre et professeur à l'université de Bruxelles. Il participa et dirigea plusieurs expéditions archéologiques en Syrie et en Perse puis publia en français le contenu de tablettes mésopotamiennes. « Au cours de sa carrière, il s'intéresse à la religion des Babyloniens et des Assyriens (La Civilisation assyro-babylonienne, 1922), à leur relation à la magie (1947) et à leurs pratiques divinatoires (1940) ou encore à leur médecine (1937). Son champ d'études s'étend également à la civilisation phénicienne (La Civilisation phénicienne, 1926) aux Hittites et aux Hourrites (1948), et à ceux du Mitanni. Son Manuel d'archéologie orientale en quatre volumes (1927-1947) est toujours considéré comme un ouvrage de référence. » Wikipedia.

¨Professeur à l'Université de Nice, Jacques Freu (1925-2020) est un spécialiste de l'Histoire de l'Anatolie du 1er et 2e millénaire.

 

 

Égyptiens et égyptologues

 

Kagemni (v. -2600) est un vizir égyptien de la 3e et 4e dynastie). Il était le surveillant de la ville de la pyramide de Snéfrou1. Il est l'auteur de fameuses instructions pour ses fils : « Les instructions de Kagemni » ou « préceptes de Kagemni » (papyrus Prisse).

Ptahhotep (v. -2400) est un vizir égyptien qui oeuvra sous le règne du pharaon Djedkare (5e dynastie).

Ipou Our (v. -2374 à -2140) est un scribe égyptien.

Amenemhat Ier (r. -1991 à -1962) est le premier roi de la 12e dynastie égyptienne.

Eugène Lefébure (1838 - 1908) est un égyptologue français. Maître de conférences à Lyon puis à Paris, il a mené des fouilles dans la vallée des Rois et sur les tombes de Ramsès 4 et Séthi 1er.

Arne Eggebrecht (1935-2004) est un égyptologue allemand. Il fut directeur du musée Roemer-Pelizaeus à Hildesheim, ainsi que président du Comité International d'Égyptologie au Conseil International des Musées.

Charles Paul Pierret (1836-1916) est un archéologue et égyptologue. Successeur de Jean-François Champollion, il est le conservateur du Département des Antiquités Égyptiennes du musée du Louvre. Lors de la fondation de l'École du Louvre en 1882, il est le premier titulaire de la chaire d'égyptologie. Ses œuvres principales sont Catalogue de la salle historique de la galerie égyptienne (1873), Essai sur la mythologie égyptienne (1879), Le Panthéon égyptien (1881), Le Livre des morts égyptiens (1882).

Nadine Guilhou (1951 - ) est ingénieur d’études à l'Institut d'égyptologie de l'Université Montpellier 3.

Spécialiste de l’Égypte, le Hollandais Arthur Verhoogt est professeur de papyrologie et de grec ancien à l'Université du Michigan.

 

 

Mésopotamie

 

Professeur à l'École Fénelon, abbé de Levallois-Perret, Jules-Justin Sauveplane (1862-1928) est un ecclésiastique et historien français, spécialiste d'études bibliques et de l'Orient ancien. En 1893, il est l'auteur d'une des premières traductions françaises de l’Épopée de Gilgamesh (1893).

Professeur d'anglais au City College de New York, Charles Francis Horne (1870-1942) est un écrivain américain, auteur de plus d'une centaine de titres historiques. Il proposa une traduction du Code d'Hammourabi, édita Jules Verne et publia une Histoire de l'Espagne et de la Russie.

Abed Azrié (1946- ) est un chanteur, compositeur et écrivain franco-syrien. Il est l'auteur d'une brillante traduction de l’Épopée de Gilgamesh en français.

« Ibn al-Nadim (né à Bagdad, mort v. 995 ou 998) est un libraire, bibliographe, copiste et scientifique arabo-musulman chiite, auteur du Kitab-al-Fihrist, un index complet, selon les mots de l'auteur lui-même, de tous les livres arabes de l'époque. » Wikipedia. Ibn al-Nadim nous renseigne sur le prophète Mani.

 

 

Perse

 

D'origine probablement zoroastrienne, Ferdowsi (935 - 1026) est le poète national perse. Il est l'auteur du fameux Livre des rois, qui répertorie les contes et légendes de l'Iran préislamique.

Al-Biruni (973 - 1048 ou 1052) est un mathématicien, astronome, physicien, encyclopédiste, philosophe, astrologue, voyageur, historien, pharmacologue et précepteur persan.lus grands poètes en langue persane de l’Inde. Il est considéré comme le fondateur du qawwali (musique religieuse soufie répandue en Inde et au Pakistan) ainsi que de la musique hindoustanie ». Wikipédia.

Attar (v. 1145 - v.1200) est un poète mystique (soufi) persan qui a écrit plusieurs ouvrages moraux et mystiques, dont le plus célèbre est La Conférence des oiseaux.

Zartusht Bahram (v. 1200 à 1250) est originaire d'une famille de hauts dignitaires zoroastriens rebelles à l'acculturation musulmane et dernier d'une longue lignée. Il est le compilateur de traditions qui allaient disparaître. Son œuvre phare est le Zaratusht-nama, la vie légendaire de Zarathoustra, sorte d'« actes de Zarathoustra » à l'attention des jeunes initiés du zoroastrisme.

Le soufi Amir Khosrow (1253 - 1325) est né à Bactres. « C'est l'un des plus grands poètes en langue persane de l’Inde. Il est aussi considéré comme le fondateur du qawwali (musique religieuse soufie répandue en Inde et au Pakistan) ainsi que de la musique hindoustanie. » Wikipedia.

Wassaf (1299 - 1323) est un historien et administrateur perse originaire de Shiraz. Il est l'auteur d'un ouvrage historique, le Tarikḣ-i Wassaf.

Mouyin ed-din el-Esfizari (v. 1491) est un poète afghan, originaire d'un village près de Hérat. « Disciple et ami du célèbre auteur et dévot Abd er-Rahman Djâmi, dont il partageait les goûts austères et les travaux. Depuis longtemps il se proposait de rédiger l’histoire de Herat, en s’appuyant sur des documents plus anciens dus à l’imam Abou Ishak Ahmed, fils de Yasin ; à Thiqet ed-din Abd er-Rahman Fâmi, auteur de la plus ancienne chronique de Herat ; au poète Rébi’, de Fouschendj, auteur du Kurt-Nameh, et enfin à Seïfi Héravi, qui a laissé d’utiles documents sur les rois Kurt. » Il est l'auteur des Jardins célestes ou description de la ville de Herat.

Arthur de Gobineau (1816 - 1882) est un écrivain et homme politique français. Il est l'auteur du célèbre Essai sur l'inégalité des races humaines. Il est l'auteur de nombreux travaux historiques et philologiques sur l'Iran ancien (Aryens). En 1854, il est nommé secrétaire de la légation française en Perse.

Heinrich Graetz (1817 - 1891) est un historien et théologien juif prussien. « Il fut l'un des premiers à écrire une Histoire complète du peuple juif dans une perspective juive » (Wikipédia). Dans un chapitre à propos de la Perse, il mentionne Mazdak et ses partisans.

Charles Barbier de Meynard (1826-1908) est un orientaliste français, professeur au Collège de France. Traducteur du turc, de l'arabe et du persan, il travaille comme interprète pour le consulat de France à Jérusalem. Il collabore avec Jules Mohl à la première traduction en langue européenne du Shah Nameh (Le Livre des Rois), de Ferdowsi. Il fut administrateur de l'École des langues orientales et président de la Société asiatique. Il est le traducteur des Chroniques persanes de Hérat de Mouyin ed-din el-Esfizari.

Charles de Harlez (1832-1899) « est un orientaliste, membre de l'Académie Royale de Belgique. Ordonné prêtre, de Harlez deviendra professeur à l'Institut d'Études Orientalistes de l'Université de Louvain en 1871. Il y enseignera les langues orientales. Ses traductions lui apporteront une réputation certaine. En 1882, il fonda l'une des premières revues scientifiques de linguistique et d'études orientales, Le Muséon. Son œuvre orientaliste dépasse les vingt ouvrages érudits et de traduction ; elle compte également une cinquantaine d'essais divers et d'innombrables articles scientifiques. Durant la majeure partie de sa carrière il étudiera la philosophie, la linguistique et la littérature chinoise ancienne ainsi que la religion zoroastrienne et la langue avestique (Le Livre sacré du zoroastrisme,1881.). Il ne fut pas le premier à traduire en langue européenne à partir de la langue perse ancienne les textes sacrés zoroastriens rassemblés sous l'Avesta. Sa traduction datant de 1875 à 1877 fut remarquée et elle servit de base à la traduction vers plusieurs autres langues comme l'anglais et l'allemand. Il publia par ailleurs un manuel de la langue de l'Avesta qu'il utilisera dans son enseignement. Après avoir étudié l'avestique, de Harlez se consacre à la langue et à la religion mandchoue. Il contribue à la connaissance de cette langue en publiant en 1884 un manuel de langue mandchoue. Sa vocation de vulgarisateur le poussa également à publier un manuel de sanskrit, langue indo-européenne qu'il enseignait alors. Dès 1890, il publie une série de textes sur le taoïsme. En 1897 il écrit la version finale de sa traduction en français du Yi-king, aussi connu sous le titre de Livre des mutations. Il a également travaillé sur le chamanisme tibétain et sur la religion de l'île de Pâques, Kangata Manu. » Wikipedia.

James Darmesteter (1849 – 1894) est un linguiste français, spécialiste du zoroastrisme et traducteur en français et en anglais de l’Avesta (Le Zend-Avesta, 3 volumes, 1892-1893). Successeur d'Ernest Renan au Secrétariat de la Société asiatique, il fut professeur au Collège de France, puis directeur d'études de l’École Pratique des Hautes Études.

Ameen Al-Rihani (1876-1940) est un « écrivain libanais, figure importante du mouvement littéraire mahjar qui s'est développé aux États-Unis grâce aux arabes américains. C'est aussi l'un des tout premiers théoriciens du nationalisme arabe » (Wikipédia). Son essai sur le crypto-socialisme et l'origine du communisme The descent of bolshevism, comprend un chapitre sur Mazdak.

Spécialiste du Proche-Orient, de l’Iran et de l’Asie Centrale, chercheur scientifique et enseignant à l’Université de Gand (Belgique), à l’Université de Shiraz (Iran), à l’Université de Sydney (Australie), Khosro Khazai Pardis est aussi traducteur (Les Gathas, le livre sublime de Zarathoustra, 2007). Il est le directeur du Centre Européen d’Études Zoroastriennes à Bruxelles.

 

Le culte à mystère mithriaque

 

Amédée Gasquet (1852-1914) est un ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé de lettre, docteur en histoire, professeur à la faculté des lettres de Clermont-Ferrand, recteur de l'académie de Nancy, directeur de l'enseignement primaire au ministère de l'instruction publique. Il a publié de nombreux ouvrages d'histoire et des ouvrages scolaires. Il fut maire de Clermont-Ferrand de 1888 à 1892.

Louis-Charles Prat (1932-2013) fut professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Yaoundé (Cameroun) et professeur à l'Université de Haute-Bretagne. Il est l’auteur en autre de : Les langues indo-européennes et les autres (2003), Mœurs, civilisation et idéologie des Indo-Européens (2011), Druides et druidisme (2003), La quête du Graal en forêt de Brocéliande (2000) Spiritualisme et gnosticisme (2003), Initiés et profanes (1996), Exotérisme et ésotérisme, la kabbale hermétique (2002), Mithra et le mithriacisme (2002), Catharisme et néo-catharisme (2009), Cathares et catharisme (2003), et Des Cathares aux Templiers et des Crestias aux Gavots (2003).

 

 

Les auteurs grécophones

 

Orphée (v. 900 av. J.-C.) est un musicien, philosophe et prêtre thrace.

Homère (v. 750 av. J.-C.) est un poète grec dont l'existence est supposée mais hypothétique. Semblable au Vyasa du Mahabarata, il pourrait s'agir d'un prête-nom pour divers auteurs plus ou moins tardifs ou récents. Véritable père spirituel de tous les poètes et romanciers européens depuis quelque trois mille ans, Homère est l'auteur de l'Iliade, qui raconte la guerre de Troie et sa suite, l'Odyssée, qui raconte le voyage d'Ulysse.

Hésiode (v. 700) est un poète grec, auteur d'une célèbre Théogonie et du poème Les Travaux et les Jours.

Aristéas (7e av. J.-C.) est un maître spirituel de culture grecque mais formé en Scythie. Il est l'auteur de l'Arimaspé, une œuvre portant le nom d'un des peuples hyperboréens.

Explorateur pour le compte du roi perse Darius, Scylax de Caryande est un navigateur grec originaire d'Asie mineure qui vécut au 6e siècle av. J.-C. Aucune de ses œuvres, aucun de ses récits de voyage et de navigation, ne nous sont parvenus. Le Périple qu'on lui attribue est l’œuvre du Pseudo-Scylax (v. 330).

Solon (640-v. 558 av. J.-C.), est un homme d'État, législateur et poète athénien. Considéré comme l'instaurateur de la démocratie à Athènes.

« Anaximandre de Milet (v. 610 av. J.-C. – v. 546) est un philosophe et savant grec présocratique. On suppose qu'il succéda à Thalès comme maître de l'école milésienne, et il aurait eu Xénophane, Pythagore et Anaximène parmi ses élèves. » Wikipedia.

Ésope (v. -600) est un écrivain de langue grecque, possiblement d'origine phrygienne, thrace ou lydienne. On lui attribue de nombreuses fables qui inspireront, entre autres, La Fontaine. Il aurait été esclave, aurait voyagé à Samos et aurait été au service du roi de Babylone.

Pythagore (569-475 av. J.-C.) est un mathématicien et maître spirituel grec. Il fonda des communautés en Italie. Il aurait fait des voyages initiatiques en Égypte, en Perse et en Inde.

Anacréon (550 – 464) est un poète lyrique grec, surnommé « Le chantre de Téos » et « Le vieillard de Téos ». « Anacréon se consacre principalement à la poésie amoureuse et à la poésie de banquet. Ainsi, la statue que lui consacrent les Athéniens le représente comme un poète inspiré par Dionysos. » Wikipedia.

Héraclite d'Éphèse (v. 500 av. J.-C.) est un philosophe grec natif de la cité d'Éphèse.

Anaxagore (v. 500-428 av. J.-C.) est un philosophe grec dont l’œuvre fut l'explication de l'Univers : Du Monde, dont il nous reste quelques fragments. Accusé d'impiété, il finit sa vie en exil en Asie Mineure

« Zénon d'Élée (v. 490 – v. 430 av. J.-C.) est le principal disciple de Parménide, qui fut aussi son amant. C'est l'un des représentants de l'école d'Élée. À l'âge de 40 ans environ, il est probable qu'il accompagna son maître lors d'un voyage à Athènes, ville où il enseigna quelques années. Périclès et Callias auraient été de ses élèves. Diogène Laërce raconte qu'il serait mort torturé pour avoir pris part à une conspiration contre un tyran d'Élée. » Wikipedia.

Hérodote (484-420 av. J.-C.) est le premier des historiens. Ses récits de voyages à propos de l’Égypte, de la Perse et de la Scythie sont précieux.

Sophiste et devin, Antiphon (v. 480-410) est l'un des dix grands orateurs attiques. Homme politique et révolutionnaire, il aida à rétablir l'oligarchie à Athènes. Lors de la restauration de la république, il fut condamné à se suicider en buvant la ciguë.

« Empédocle (v. 450 av. J.-C.) est un philosophe, poète, ingénieur et médecin grec de Sicile. Il fait partie des philosophes présocratiques. » Wikipedia.

Élève de Socrate, Platon (v. 428- v. 348) est un philosophe athénien de la Grèce classique. Il est considéré comme l'un des pères de la philosophie européenne.

Ctésias (mort après 398 av. J.-C.) est historien et médecin grec au service du roi perse Artaxerxès II. Il écrivit une histoire de l'Inde et une histoire de la Perse, mais truffées de fantaisies. Aucun de ces ouvrages ne nous est parvenu, mais il nous est connu car souvent cité par les auteurs antiques.

Aristote (384 - 322) est un philosophe grec. Disciple de Platon, il est « l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu. Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique, éthique et de façon ponctuelle l'économie. » Wikipedia.

« Aristobule (v. 380 à v. 290) est un historien grec, contemporain d’Alexandre le Grand et des diadoques. Il a rédigé des Mémoires, aujourd'hui perdues, source historique de premier plan au sujet des conquêtes d’Alexandre dont s'est notamment inspiré Arrien dans l’Anabase. » Wikipedia.

Mégasthène (v. 350 à 290 av. J.-C.) est un diplomate, historien et géographe grec ionien. Il est l'auteur d'une des plus anciennes descriptions de l'Inde réalisées par un Européen. Il est envoyé en ambassade par Séleucos Ier auprès du roi Chandragupta Maurya dont la cour se tient à Pataliputra (actuelle Patna, Bihar). Lors de sa visite de l'Inde, il rédigea l'Indica, aujourd’hui perdu, mais connu par des citations d’auteurs grecs et latins. Il visita l'Inde et crut reconnaître Héraclès et Dionysos, en Krishna et Shiva.

« Dicéarque (v. 347 - v. 285) est un philosophe, géographe grec, l'un des premiers disciples d'Aristote. » Wikipedia.

« Ménandre (v. 343 – v. 292 av. J.-C.) est un auteur de théâtre grec, disciple du philosophe Théophraste. Il vécut sous la protection de son condisciple Démétrios de Phalère qui gouverna Athènes de 317 à 307 et il connut huit triomphes aux concours comiques. Il mourut de noyade accidentelle dans le port du Pirée. » Wikipedia.

« Onésicrite (v. 330 av. J.-C.) est un historien et un philosophe cynique, disciple de Diogène de Sinope. Contemporain des conquêtes d'Alexandre le Grand, il est l'auteur d'un ouvrage perdu sur l'éducation d'Alexandre, l’Alexandropédie (320-310). Onésicrite y raconte les événements des années 334 à 323 ; mais il ne se contente pas d'exposer les exploits du conquérant, il s'intéresse aussi à décrire les mœurs et la géographie des contrées conquises tout en livrant une part de mythe et de merveilleux. On doit à l'Alexandropédie des témoignages importants, cités par des auteurs plus tardifs, sur le périple en Inde, notamment au sujet des gymnosophistes. » Wikipedia.

Cléanthe (v. 330-232 av. J.-C.) est un philosophe grec. Il fut premier scholarque de l'école stoïcienne. On ne possède de lui que des fragments et un Hymne à Zeus.

Chrysippe de Soles (v. 280 – 206 av. J.-C.) est un philosophe stoïcien, deuxième scholarque du Portique, après Cléanthe. Il est le « second fondateur du stoïcisme », après Zénon de Kition.

Nicolas de Damas (64-4 av. J.-C.) est un historien et philosophe de langue grecque. Né à Damas (Syrie), il devient le secrétaire, professeur et ami d'Hérode Ier. Son œuvre inspira l'historien juif Flavius Josèphe. Il est l'auteur d'une Histoire universelle et d'une Vie d'Auguste.

Strabon (60 av. J.-C.-20 apr.) est un historien et géographe. Sa Géographie contient de nombreuses citations d'auteurs dont les textes furent par ailleurs perdus, comme Mégasthène.

Né en Syrie et mort à Rome, Posidonios (v. 135- v. 51 av. J.-C.) est un philosophe stoïcien grec, savant, géographe et historien.

Né en Lydie et mort à Rome, Pausanias (v. 115- v. 180) est un géographe et voyageur de l'Antiquité. Il est l'auteur d'une Description de la Grèce.

Lucien de Samosate (120 à 180) est un satiriste grec originaire d'Asie Mineure. Il témoigna d'Ogmios, le Hercule gaulois.

Titus Flavius Clemens dit Clément d’Alexandrie, dit aussi Saint Clément (v. 150 – v. 215) est un des Pères de l'Église. Son œuvre philosophique est abondante, mais en partie perdue. « Sa vie est peu connue. Il se familiarise avec les systèmes de philosophie de son temps puis se convertit au christianisme et entame une série de voyages (Grèce, Italie). Il rencontre en Égypte, à Alexandrie, où règne une atmosphère de débats intellectuels, la secte des éclectiques et celui qui deviendra son maître, Pantène, qui dirige alors l'École théologique d'Alexandrie. Désigné par le patriarche Démétrius Ier (12e patriarche d'Alexandrie) pour aller mener une mission chrétienne aux Indes, Pantène doit abandonner la direction de l'École d'Alexandrie. Il choisit alors le plus brillant de ses élèves, Clément, pour prendre sa succession. Clément d'Alexandrie prend, avant Origène, la direction de l'École d'Alexandrie. […] Clément d'Alexandrie est un des premiers théoriciens de l'Église à avoir présenté le christianisme comme une philosophie, en cherchant à réconcilier les prophètes bibliques et les philosophes grecs. Il fait constamment référence aux gnostiques, des références qui semblent bien souvent hétérodoxes. Il donne une grande place à l'initiation et utilise le vocabulaire des mythes païens. [...] Les Stromates est un ouvrage qui se présente sous la forme d’une réfutation des hérésies et d’un exposé de la « vraie gnose », permettant l’union mystique avec Dieu. Les théologiens ont discuté son orthodoxie doctrinale et sa fidélité à la foi chrétienne. » Wikipedia.

Diogène Laërce (180-240) est un poète et un biographe hellène né en Anatolie. Il a écrit Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres. Il s'agit de l’œuvre ancienne la plus complète concernant les différentes écoles philosophiques gréco-romaines, dont Épicure et surtout Pythagore et son école. Il faut lire Diogène Laërce pour apprendre sur Pythagore et sur la secte qu'il fonda en Italie.

Néoplatonicien, héritier spirituel de Pythagore, disciple puis successeur de Plotin , dont il fut la plume, Porphyre de Tyr (234-v. 310) est un philosophe et astrologue hellène d’origine phénicienne. Il étudia à Athènes et Rome, et vécut en Sicile. Il est l'auteur d'un traité Contre les chrétiens (v. 268, ouvrage brûlé en 448 sur ordre de Valentinien III et Théodose II) et une Vie de Pythagore (v. 270).

Après des études de médecine, le philosophe Némésios (v. 350 – v. 420) se convertit au christianisme. Il fut évêque d'Émèse (Syrie). « Némésius a laissé un traité sur La Nature de l'homme, en grec, tentative pour fusionner le savoir gréco-romain avec la Révélation chrétienne. Ce livre, écrit en grec, traduit en latin vers 1070 (De natura hominis), eut un grand succès au Moyen Âge, mais on l'attribuait alors à Grégoire de Nysse. L'influence de cet ouvrage s'exerça aussi bien en Orient qu'en Occident. » Wikipedia.

Nonnos de Panopolis (v. 350-450) est un poète grec né en Égypte. Il se pourrait qu'il soit l'évêque syrien d'Edesse (un saint chrétien), mais il pourrait être un chrétien converti au panthéisme. Son épopée, Les Dionysiaques ou Bacchus, nous fournit beaucoup d'informations sur le mythe de Dionysos.

Jean Stobée (v. 450) est un compilateur grec né en Macédoine. Son Anthologie nous a légué des fragments exclusifs d'auteurs de l'Antiquité.

« Procope de Césarée (v. 500- v. 565) est un rhéteur (avocat) et historien byzantin dont l'œuvre est consacrée au règne de l'empereur Justinien. Secrétaire du général Bélisaire, il accompagna celui-ci dans ses campagnes jusqu'en 540, année où il revint à Constantinople pour se consacrer définitivement à l'écriture. » Wikipedia.

 

 

Les patriarches chrétiens et orthodoxes

 

Le patriarche arménien Jean VI (v. 850-925), dit Jean Catholicos, est l'auteur d'une histoire de son pays.

Photios de Constantinople (820-891 ou 897) est un érudit et homme d'État byzantin, patriarche de Constantinople. À l'origine d'un schisme, l'Église orthodoxe le compte parmi les saints et les Pères de l'Église. Il est l'auteur d'une Bibliothèque (v. 843) qui cite de nombreux auteurs hellènes.

 

 

Les auteurs latins et romains

 

Fabius Pictor (v. 254 – v. 201) est un écrivain de langue grecque, mais historien de l'histoire romaine. Son œuvre est connue par des citations. Il fut le premier à proposer une date exacte (748 av. J.-C.) pour la création de Rome. Sa famille, les Fabii Pictores étaient des patriciens romains membres d'une branche de la gens des Fabii (magistrats).

Cicéron (106 - 43 av. J.-C) est un avocat, consul et écrivain romain.

Jules César (100-44 av. J.-C.) est un général et homme politique romain que l'on ne présente pas. Son récit de la conquête de la Gaule est une source d'information majeure.

Lucrèce (v. -98 à -55) est l'auteur d'un long poème épicurien : De la nature. « Un des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive. Son tempérament angoissé et passionné est presque à l’opposé de celui du philosophe grec. Il vit dans une époque troublée par les guerres civiles et les proscriptions (massacres de Marius, proscriptions de Sylla, révolte de Spartacus, conjuration de Catilina). De là, les pages sombres du De rerum natura sur la mort, le dégoût de la vie, la peste d’Athènes, de là aussi sa passion anti-religieuse qui s’en prend avec acharnement aux cultes et aux prêtres, passion que l’on ne retrouve pas dans les textes conservés d’Épicure, même si celui-ci critique la superstition et même la religion populaire. Contre les positions du monde clérical, il propose de se soustraire aux craintes induites par la sphère religieuse, à laquelle il oppose la dimension rationnelle » (Wikipedia.)

Fidèle en tout à sa doctrine, écrit Constant Martha17, Lucrèce aura trop mis en pratique un des plus importants préceptes L'affaire des bacchanales est présentée par le grand historien de l'Antiquité, le chroniqueur romain Tite-Live (-59 à 17) et son Histoire romaine.

Ateius Capiton (38 av. J.C. - 22 apr.) est un juriste et consul romain, fondateur de l’école Sabinniene. Il organisa la gestion des inondation du Tibre en tant que curateur des eaux. Il est l'auteur d'un traité Sur le droit des pontifes.

Né près de l'actuelle Algésiras, « Pomponius Mela (15 – apr. 43) est le plus ancien géographe romain connu. Il donna une description qui couvre le monde connu des Gréco-Romains » (Wikipedia).

Ovide (43 av. J.-C. -18 apr.) est un poète romain dont l'influence se fit sentir jusqu'à la Renaissance (baroque), plus d'un millénaire après sa mort. Quoique tardives, et bien plus littéraires et poétiques que théologiques, ses Métamorphoses résument avec génie et souvent en quelques lignes, un millénaire de croyances gréco-romaines. Les Métamorphoses (8 apr. J.-C.) sont considérées comme l'ultime fruit de la civilisation gréco-romaine, qui sut transcender les concepts métaphysiques et théologiques pour créer des personnages mythologiques et littéraires. Chez Ovide, sagesse et moralité s'entremêlent aux sortilèges du destin. Rédigées en vers, les Métamorphoses sont ce qui pourrait se rapprocher en Occident de la littérature puranique : épopées et fables se mêlent à la poésie bucolique, au récit de voyage et aux dialogues philosophiques.

« Pline l’Ancien (23-79) est un écrivain et naturaliste romain, auteur d'une monumentale encyclopédie. L'Histoire naturelle (v. 77), qui compte trente-sept volumes, c’est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques. Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie. » Wikipedia.

Silius Italicus (26-101) est un poète et consul romain. Il est l'auteur de Punica, qui a pour sujet la troisième guerre punique.

Lucain (né à Cordoue en 39 - 65) est un poète latin. Il reçut à Rome une éducation de l'élite romaine et il fut l'élève du philosophe stoïcien Lucius Annaeus Cornutus aux côtés du poète satirique Perse.

Plutarque (46-120) est l'auteur des Vies des philosophes illustres, contenant de nombreuses informations sur Pythagore et ses disciples. Auteur d'Isis et Osiris, il est un des premiers chercheurs en mythologie comparée.

Tacite (58-120) est un historien et sénateur romain originaire d'une famille de la caste équestre résidant en Gaule narbonnaise. Son père, Cornelius Tacitus, fut procurateur de la province de Gaule belgique. Après avoir été élève de Quintilien et grâce à Vespasien, Tacite entre dans l'ordre sénatorial. Plus tard, il servit dans l'armée (probablement en Bretagne), Tacite devient grand prêtre et entre en politique. Il est alors chargé d'organiser des jeux et diverses cérémonies. Juge et consul, il est régulièrement envoyé dans les provinces de l'empire. Écrivain, il est reconnu pour avoir posé un regard d’« ethnologue » sur les peuples réputés barbares de Germanie. On lui doit La Germanie (98), La vie d'Agricola (98), Histoires (109) et l'inachevé Ab excessu diui Augusti (Les Annales, 110).

Virgile (v. 70-19 av. J.-C.), est un poète latin contemporain de la fin de la République et du début du règne d'Auguste. Il est l'auteur de l'Énéide, l'épopée de la fondation de Rome (un des plus grands chef-d’œuvres de l'Antiquité latine, directement inspiré de l’œuvre d'Homère).

Né à Arles, Fanus (v. 90 – v. 160) est un philosophe sceptique appartenant à la Nouvelle Académie. « On le considère comme l'un des représentants de la seconde sophistique. Surnommé l'Hermaphrodite d'Arles à cause de sa particularité congénital, Fanus a profondément influencé le monde romain en se présentant comme l'incarnation du paradoxe » (Wikipedia). Disciple d'Épictète, il fut le maître d'Aulu-Gelle et l'ami de Plutarque. Après avoir été condamné à l'exil à cause d'un adultère, Fanus rentre à Rome et y fonde son école d'éloquence. Il enseigna aussi la rhétorique à Athènes et à Rome et jouit quelque temps de la faveur de l'empereur Hadrien. Il fut pourtant de nouveau chassé de Rome.

Arrien (v. 95-v. 175) est le célèbre biographe d'Alexandre le Grand et le chroniqueur de sa campagne en Inde.

Diodore (v. 100) est l'auteur d'une généreuse Bibliothèque.

Marc Aurèle (121-180) est un consul, empereur et philosophe stoïcien romain.

Aulu-Gelle (Aulus Gellius, v. 123 - 180) est un magistrat, grammairien et compilateur latin. Il est l'auteur de l'ouvrage encyclopédique, les Nuits attiques. Après des études de grammaire, de philosophie et de rhétorique à Rome, il passa quelques années à Athènes où il suivit des cours de philosophie platonicienne. De retour à Rome, il exerça la fonction de juge.

Apulée (125-170) est un écrivain, orateur et philosophe platonicien de langue latine mais d'origine berbère. Il est l'auteur des Métamorphoses (L'Âne d'or).

Natif d'Asie mineure ou de Syrie, résidant de Rome, Hérodien (170-250) est un historien romain d'expression grecque. Il est l'auteur d'une Histoire de l'Empire romain, dont nous ne possédons que la partie consacrée aux empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III.

comme l'un des pères de la philosophie européenne.

Hippolyte de Rome (v. 170-235) est un savant exégète et un théologien romain et chrétien. Antipape de 217 à 235, il est mort en martyr. Dans la Réfutation de toutes les hérésies, il s'intéresse aux pratiques védiques.

Peut-être d'origine nord-africaine, Justin (v. 200 à 300) est un historien de langue latine qui vécut à Rome.

Plotin (205 – 270) est un philosophe gréco-romain né en Haute-Égypte, représentant principal du courant philosophique appelé « néoplatonisme ». « À travers lui, la pensée grecque classique affronte désormais les mouvements gnostiques plus ou moins proches du christianisme et du manichéisme. » Wikipedia. Par ailleurs, « sa relecture des dialogues de Platon fut une source d'inspiration importante pour la pensée chrétienne alors en pleine formation » (Wikipedia). Après avoir étudié la philosophie à Alexandrie, il suit l'armée romaine en Perse pour parfaire son éducation spirituelle et philosophique. Son voyage en Orient dura de longues années. De retour à Rome, il fonda une école. Son disciple Porphyre de Tyr réunit ses écrits et les publia sous le nom d’Ennéades : « les neuf traités ».

Flavius Vopiscus de Syracuse (v. 300) est un biographe romain, contemporain de Constantin. Il est l'auteur des vies d'Aurélien, de Tacite, de Florianus, de Probus, de Firmus, de Saturninus, de Proculus, de Bonasus, de Carrus, de Numerianus et de Carin.

Ammien Marcellin (v. 330 – v. 395) est un historien romain né à Antioche (Asie mineure) et mort à Rome. « Quoique d'origine grecque, il a écrit en latin et a été le dernier grand historien de l'Antiquité à utiliser cette langue. C'est aussi l'un des derniers auteurs païens d'importance. Son œuvre principale, Res gestae, couvre la période de 96 à 378 ap. J.-C. Seule la partie correspondant aux années 353 à 378 a été conservée ; elle traite de la période où commencent les grandes invasions, qu'il vit comme militaire sous les empereurs Constance II et Julien. [...] Il juge sévèrement le règne de Constance II, mais manifeste une grande admiration pour Julien. Son œuvre demeure une source essentielle pour comprendre le 4e siècle. » Wikipedia.

Julien (v.331-363) dit « l’Apostolat » ou « le Philosophe », est un empereur romain. Il voulut rétablir le polythéisme dans l'Empire romain et rédigea pour cela des écrits critiques contre le christianisme.

 

Les hellénistes, latinistes et historiens de la Grèce et de Rome

 

Paul Jérémie Bitaubé (1732-1808) est un pasteur, écrivain et traducteur. Membre de l'académie royale de Berlin et président de l'Institut de France, il est principalement connu pour ses traductions de l'Iliade et de l'Odyssée, de nombreuses fois remaniées et perfectionnées (première traduction de l'Iliade en français à Berlin en 1760 pour une ultime édition des deux œuvres en 1785). Sa traduction de l’œuvre d'Homère est agréable à lire et ne souffre ni d’archaïsme, ni de lourdeur.

Historien, professeur à l'École des Cadets de Saint-Pétersbourg, Pierre-Charles Lévesque (1736-1812) était membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il est le traducteur des Vers dorés de Pythagore. Il s'agit du seul texte que nous puissions attribuer à Pythagore (ou tout du moins à son école).

Jean-Isaac, « J.J. », Combes-Dounous (1758-1820) est un magistrat, homme politique et helléniste français. En parallèle d'une carrière d'avocat au parlement de Paris, de juge du tribunal du district de Montauban, de président du directoire du département du Lot, de commissaire de la République et de député de Tarn-et-Garonne, J.J. Combes-Dounous édita une célèbre étude sur Platon et des traductions, en particulier depuis le grec ancien (Maxime de Tyr, Appien).

Paul Jérémie Bitaubé (1732-1808) est un pasteur, écrivain et traducteur. Membre de l'académie royale de Berlin et président de l'Institut de France, il est principalement connu pour ses traductions de l'Iliade et de l'Odyssée, de nombreuses fois remaniées et perfectionnées (première traduction de l'Iliade en français à Berlin en 1760 pour une ultime édition des deux œuvres en 1785). Sa traduction de l’œuvre d'Homère est agréable à lire et ne souffre ni d’archaïsme, ni de lourdeur.

Jean-Charles Poncelin (1746-1828) est un avocat, journaliste, libraire, imprimeur et traducteur français. Il traduisit Le Périple du Pseudo-Scylax sous le titre : Voyage de Scylax de Caryande en Europe, en Asie et en Libye (1797).

Jean-Isaac, « J.J. », Combes-Dounous (1758-1820) est un magistrat, homme politique et helléniste français. En parallèle d'une carrière d'avocat au parlement de Paris, de juge du tribunal du district de Montauban, de président du directoire du département du Lot, de commissaire de la République et de député de Tarn-et-Garonne, J.J. Combes-Dounous édita une célèbre étude sur Platon et des traductions, en particulier depuis le grec ancien (Maxime de Tyr, Appien).

Maître de conférence à l'École normale puis professeur de poésie latine à la faculté des lettres de Paris, Henri Patin (1793 - 1876) est un homme de lettres, helléniste et latiniste français. « Il est connu tant pour ses traductions du grec et du latin que pour ses Études sur les tragiques grecs, ouvrage qui lui ouvre les portes de l’Académie française ». Wikipedia. On lui doit une excellente traduction des Travaux et des Jours, d'Hésiode.

Émile Littré (1801-1881) est un lexicographe, philosophe et homme politique français, surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française. Il traduisit Pline l'Ancien.

Professeur adjoint de littérature française à l'École polytechnique et assistant-bibliothécaire à l'Institut de France, Léon Halévy (1802-1883) est un journaliste, poète, auteur dramatique et historien français. L’Académie française lui décerne le prix Bordin en 1862 pour sa traduction en vers des Tragiques grecs. Il est le traducteur de L'Histoire de l'Empire romain d'Hérodien.

Victor-André-Raymond Bétolaud (1803-1879) est un grammairien, professeur d'université (Paris) et traducteur français. Il est le traducteur des œuvres complètes d'Apulée, des comédies de Térence et des Œuvres morales et œuvres diverses de Plutarque.

Louis Baudet (Louis Baude, 1804 – 1862) est un professeur (collège Stanislas, Paris) et traducteur du latin vers le français (dont Pomponius Mela).

Désiré Nisard (1806-1888) est un homme politique, écrivain, journaliste et critique littéraire. Il fut maître de conférences à l’École Normale Supérieure, chef du secrétariat au ministère de l’Instruction publique, maître des requêtes au Conseil d’État, chef de la division des sciences et des lettres au Ministère de l’Instruction Publique et député de Côte d'Or. Outre sa carrière politique, il remplaça, à sa mort, Eugène Burnouf à la chaire d’éloquence latine du Collège de France. Il fut aussi membre de l’Académie française, inspecteur général de l’enseignement supérieur, secrétaire du conseil de l’instruction publique, professeur d’éloquence française à la Faculté des lettres de Paris et directeur de l’École Normale Supérieure. Sous sa direction furent publiées de nombreuses traductions du grec ancien.

Frère de l’écrivain Désiré Nisard, Auguste Nisard (1809-1892), est un universitaire français. Il fut professeur de rhétorique au collège Bourbon, recteur de l’académie de Grenoble et professeur d’éloquence latine lors de la fondation de l’Institut catholique de Paris. Auguste Nisard a publié la traduction de l’Art poétique d’Horace et les Œuvres de Virgile.

Jean-Chrétien-Ferdinand Hoefer (1811-1878) est un médecin, lexicographe et écrivain. Il est le traducteur de la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile (1851). Chargé par les frères Didot de diriger leur Nouvelle biographie universelle (1854-1866), il rédigea l’article consacré à Zarathoustra.

Professeur de rhétorique au lycée Saint-Louis et au collège Louis-le-Grand à Paris, Pierre-Alexis Pierron (1814-1878) est un helléniste français. Il est l’auteur d’une Histoire de la littérature grecque et d'une Histoire de la littérature romaine, ouvrages qui connurent un grand succès et de nombreuses rééditions. Il est aussi l'auteur de nombreux manuels pédagogiques de langues anciennes et de nombreuses traductions (Aristote, Eschyle, Marc Aurèle, Plutarque, Homère).

Ernest Falconnet (1815-1891) est helléniste et avocat lyonnais. Il est le traducteur des Hymnes Orphiques et de l'Argonautique (1838), mais aussi de l'Odyssée (1850).

Charles Leconte de Lisle (né à la Réunion en 1818, mort à Paris en 1894) est un poète et écrivain, chef de file du mouvement littéraire des Parnassiens et membre de l’Académie Française. Traducteur du grec ancien (Hymnes homériques et Hymnes orphiques, 1893), il est aussi l'auteur d'une histoire de la colonisation française en Inde (L'Inde française, 1858). La mythologie indienne sera une de ses sources d'inspiration majeure, comme en témoignent les Poèmes barbares (1862).

Jean Charles Lévêque (1818-1900) est un philosophe français. Après avoir été membre de l'École française d'Athènes et avoir enseigné dans divers lycées, il devint professeur de philosophie de l'Université de Besançon, professeur de philosophie à la faculté de Nancy, professeur d'histoire de la philosophie à la Sorbonne et enfin professeur de philosophie grecque et latine au Collège de France. Il est l'auteur des Dernières Luttes du Paganisme ; les Réformateurs et les Martyrs de la religion grecque (1866).

Membre titulaire de la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon, de l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Henri Hignard (1819-1893) est un professeur de Littérature ancienne, puis de Langue et littérature latines (Université de Lyon).

Professeur d’esthétique et de littérature française à l'université de Genève, Henri-Frédéric Amiel (1821-1881) est un écrivain et philosophe suisse. Il est le traducteur de l'hymne à Zeus de Cléanthe.

Henry Chotard (1821-1904) fut professeur d'histoire géographie à la Faculté des lettres de Besançon. Il est le traducteur du Périple de la Mer Noir d'Arrien.

Amédée Tardieu (1822-1893) est un bibliothécaire et géographe français. De 1867 à 1890, il publie la traduction de la Géographie de Strabon (prix Langlois de l’Académie française).

Membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, de la Société philologique hellénique de Constantinople et président de la Société de l'École des chartes et de la Société de législation comparée, Rodolphe Dareste de La Chavanne (1826-1911) est un historien du droit et magistrat français, traducteur des Lois de Gortyne.

Professeur au Lycée Condorcet, helléniste français et éditeur scientifique, Louis Humbert (1845-1921) traduisit de nombreuses œuvres de l’Antiquité grecque en français.

Ernst Sackur (1862-1901) est un philologue et historien strasbourgeois, traducteur des textes Sibyllins.

Émile Chambry (1864-1951) est un helléniste français, traducteur de Platon, Ésope et Théocrite.

Traducteur de Platon, Léon Robin (1866-1947) était un spécialiste de philosophie grecque, professeur d'histoire de la philosophie antique à la Sorbonne. Il reçut de nombreux prix pour La Théorie platonicienne des idées et des nombres après Aristote (1908) et La Théorie platonicienne de l'amour (1908).

Fédor Rosenberg (1867-1934) est un orientaliste russe d'origine estonienne. Il est le traducteur du Zaratusht-nama (Zarathustra et la tradition mazdéenne, relu par André Gide à sa sortie en 1904). Ce texte sera repris par Jean Varenne dans Zarathushtra et la tradition mazdéenne.

Carl Gustaf Grimberg (1875-1941) est un historien suédois, auteur d'une Histoire universelle qui connut un grand succès et fut plusieurs fois traduite et rééditée.

Marie Delcourt (1891 - 1979) est une philologue, helléniste et historienne belge. En 1929, elle fut la première femme chargée de cours à l'université de Liège (histoire de l'humanisme). « Son œuvre scientifique considérable et diversifiée lui vaut une réputation internationale. Elle écrit essentiellement des traductions (comme les tragédies d'Euripide et la correspondance d'Érasme), des biographies (Eschyle, Périclès, Euripide, Érasme, Thomas More), sur la religion et les mythes grecs (l'Oracle de Delphes, Héphaïstos, Œdipe, Hermaphrodite, etc.) » (Wikipedia).

Charles Kerényi (1897 - 1973) est un philologue et historien des religions hongrois. « Il est l'un des fondateurs de l'étude moderne de la mythologie grecque » (Wikipedia). Il publia en compagnie de C. G. Jung.

Professeur de la Faculté de lettres de Besançon, Paul Cloché (1881 - 1961) est un historien français, spécialiste de la Grèce antique.

Professeur de langue et littérature latines à l’École normale et à la Sorbonne, Georges Perrot (1832 - 1914) est un archéologue et helléniste français. En 1857, il découvre un premier fragment du code de Gortyne.

Professeur de langue et littérature grecques à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, André Bonnard (1888 - 1959) est un enseignant, helléniste, traducteur et écrivain suisse. « Connu surtout pour ses traductions de tragédies grecques, André Bonnard les a rédigées non pour les hellénistes, mais pour les lecteurs et les hommes de théâtre. Elles sont l’œuvre d’un poète et prennent pour modèles Racine et Giraudoux. Jouées à Lausanne, mais aussi au Théâtre antique d’Orange (1938, 1959), à la Comédie-Française (1947-1953), au Théâtre de l’Odéon à Paris (1942-43, 1973-74), et sur de multiples scènes en France et en Suisse romande, elles continuent à être régulièrement montées. » Wikipedia.

Robert Graves (1895 - 1985) est un poète et romancier britannique. « Sa connaissance des mythes européens lui permet de rédiger de nombreux livres, dont deux en particulier ont rencontré un certain succès : La Déesse Blanche (aujourd'hui édité sous le titre Les Mythes celtes) et Les Mythes grecs. Ces ouvrages, en particulier Les Mythes grecs, sont appréciés essentiellement pour leur exhaustivité, leur ambition étant de recenser l'ensemble des mythes dans les différentes versions connues, selon les sources, depuis l'Antiquité. » Wikipedia.

Professeur au lycée Condorcet et traducteur du latin, Georges Chappon (1898 - 1981) fut aussi l'éditeur scientifique des éditions Hatier.

Tony Severin (1897-?) est historien, spécialiste de la Grèce et de la Mésopotamie.

Pierre Chantraine (1899-1974) est un linguiste et helléniste français. Professeur à la Sorbonne et relecteur pour la Collection des Universités de France aux éditions des Belles Lettres, Pierre Chantraine s’intéressa au mycénien et publia la traduction de l’Économique de Xénophon et de l'Indica d'Arrien.

Robert Flacelière (1904-1982) est un philologue et helléniste français, professeur à Lyon et à la Sorbonne, et directeur de l'École normale supérieure (Paris). Il traduisit Homère, Euripide et Plutarque.

Professeur de langue et de civilisation latines aux facultés de Caen, de Bordeaux et de la Sorbonne, ainsi que président de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Pierre Grimal (1912-1996) est un latiniste français. « Spécialiste en langue, littérature et philologie latines et en civilisation romaine, reconnu sur le plan international, il a contribué à promouvoir la connaissance de l’héritage culturel de la Rome antique, autant auprès des spécialistes que du grand public. Il est l'auteur de plusieurs volumes dans la collection Que sais-je ?, ainsi que de traductions d’auteurs classiques latins (Cicéron, Sénèque le Jeune, Tacite, Plaute, Térence, Pétrone). À la retraite, il publia aussi des biographies et des fictions historiques romancées (Mémoires de T. Pomponius Atticus, Mémoires d’Agrippine, Le procès de Néron), plus destinées au grand public » (Wikipedia).

Jacques Poucet (1935- ) est un philologue belge, spécialiste de la Rome antique. Il a enseigné à l'Université Lovanium de Kinshasa (Léopoldville), à l'Université Saint-Louis de Bruxelles et à l'Université catholique de Louvain.

Marcel Detienne (1935-2019) est un anthropologue comparatiste belge, helléniste et spécialiste de la Grèce ancienne. Il fut responsable du groupe de recherche du CNRS, « Histoire et anthropologie, approches comparatives » et directeur du Centre Louis-Marin d'études comparatives de l'université Johns-Hopkins (Baltimore).

Traducteur du russe (Onéguine), Jean-Louis Backès (1937 - ) est professeur émérite de littérature comparée à l'Université de Paris 4 et codirecteur de l'équipe de recherche « Littérature et Musique ». Il est aussi romancier, critique littéraire et éditeur d'Hésiode.

Professeur de langues anciennes à l’Athénée de Rösrath (Allemagne), à Ouffet puis à Hannut (Belgique), Philippe Remacle (1944-2011) est un latiniste et helléniste belge francophone. Il a créé et développé un site internet consacré aux traductions en français d'auteurs antiques (www.remacle.org). Ce site est une référence pour les étudiants et chercheurs.

Luc Brisson (1946-) est directeur de recherche au Centre Jean Pépin du CNRS. Il est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes contemporains de Platon.

Hubert la Marle est un linguiste et paléographe et historien français. Une partie de son œuvre consiste à déchiffrer le linéaire A minoen, avec lequel il aurait établi des liens avec les langues indo-européennes.

Marie-Pierre Delaygue-Masson est une helléniste française (Paris 4), spécialiste de la campagne d'Alexandre le Grand en Inde.

Historien spécialiste de l'Antiquité, Giovanni Pugliese Carratelli est l'auteur de Lamelles d'or orphiques : instructions pour le voyage d’outre-tombe des initiés grecs (Les Belles Lettres, 2003). Membre de l'Académie des Lincei de Rome, il a enseigné l'histoire grecque et romaine dans les Universités de Pise et de Florence et a dirigé l'Institut Italien d'Études Historiques.

 

Civilisation gauloise, littérature celtique, écrivains du Moyen âge et médiévistes

 

Taliesin (v. 550) est un maître spirituel celte converti au catholicisme. Réformateur du druidisme ancestral, il essaya de le réhabiliter face à la décadence des bardes vagabonds.

« Geoffroy de Monmouth (v. 1095 - 1155), est un évêque et historien gallois au service du roi Henri Ier d'Angleterre, écrivant en langue latine et familier du monastère de Glastonbury » (Wikipedia). Il fit son magister à Oxford.

François d'Assise (v. 1181-1226) est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des Frères mineurs. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. François d'Assise est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux. Influencé par les troubadours, il composa de nombreux écrits de genres variés, dont le Cantique au Soleil. Source : Wikipedia.

Ferrand Martinez (v. 1200) est un clerc de Tolède (Castille-Mancha), auteur du Livre du chevalier Zifar (Livro del Cavallero Cifar), le plus ancien récit d'aventures de fiction en prose espagnole. « Le texte du Livre du chevalier Zifar combine certaines caractéristiques des chansons de geste, la quête du chevalier Zifar pouvant notamment évoquer le fameux chant d'exil du Cid. Le Zifar se rapproche également du roman courtois ; ce genre s'exprime par exemple chez Chrétien de Troyes et dans la matière de Bretagne, avec des éléments didactiques de types variés : tantôt un exemplum, tantôt des proverbes, des sermons ou même un véritable traité d'éducation complet. » (Wikipedia). Cette œuvre influencera Don Quichotte.

Rutebeuf (v. 1230 – v. 1285), est un poète et jongleur français catholique, originaire de Champagne et héritier du mouvement troubadour et trouvère. Il est l'auteur d'une poésie pieuse et pessimiste, critique envers les puissances de son temps.

« James Macpherson (1736 - 1796) est un poète écossais, connu comme le « traducteur », compilateur et partiellement auteur du cycle de poèmes d’Ossian. Visiteur du comté d'Inverness, des îles de Skye, North Uist, South Uist et Benbecula, il obtient des manuscrits qu'il traduit avec l'assistance du capitaine Morrison et du révérend A. Gallie. Il monta une expédition vers l'île de Mull, où il obtient d'autres manuscrits. En 1761, il annonce la découverte d'une épopée sur le thème de Fingal (lié dans la mythologie irlandaise au personnage de Finn Mac Cumaill) écrite par Ossian (basé sur le fils de Finn, Oisín). Il publie alors Fingal, un Ancien Poème épique en six livres, ainsi que plusieurs autres poèmes composés par Ossian, le fils de Fingal, traduit de la langue gaélique, écrit dans une prose aux cadences musicales. Une édition complète des Œuvres d'Ossian paraît en 1765. L'authenticité de ces prétendues traductions d'œuvres d'un barde du 3e siècle a aussitôt été mise en doute en Angleterre. Le Dr. Samuel Johnson, après plusieurs enquêtes locales, affirme (dans Un Voyage aux Îles occidentales d'Écosse, 1775), que Macpherson a trouvé des fragments d'anciens poèmes et histoires, qu'il a organisés dans une romance de sa propre composition. Macpherson n'a jamais produit ses originaux, qu'il s'est refusé à publier en raison de la dépense. Les chercheurs modernes tendent à confirmer les assertions de Johnson. Malcolm Laing, dans un appendice à son Histoire d'Écosse (1800), a émis l'idée extrême que les supposés poèmes d'Ossian avaient une origine purement moderne et que les assertions de Macpherson ne se fondaient pratiquement sur aucune autorité. Macpherson a certainement créé plusieurs éléments, et il confond des histoires appartenant à des cycles différents. Malgré le caractère douteux de l'opération, il doit être considéré comme l'un des plus grands écrivains écossais. En dépit de la variété des sources et du fait qu'il ne s'agit nullement de la traduction de véritables poèmes gaéliques, il est à l'origine d'un mouvement poétique pré-romantique, l'ossianisme qui, par sa profonde admiration de la beauté naturelle et la sensibilité mélancolique de son traitement de l'ancienne légende, a influencé plus qu'aucune autre œuvre le mouvement romantique à travers l'Europe, particulièrement sur la littérature allemande. L'ouvrage est rapidement traduit dans de nombreuses langues européennes; Herder et Goethe (dans sa première période) ont exprimé une vive admiration à son égard. » Wikipedia.

Source de Michelet pour son Histoire de France (chapitre sur la Gaule et le druidisme), Edward Davies (1756 – 1831) est un prêtre et écrivain gallois, spécialiste des études celtiques.

Professeur au Collège de France, conservateur de la bibliothèque Mazarine, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie française, Jean-Jacques Ampère (1800-1864) est un historien français, spécialiste du Moyen Âge. En 1841, il voyagea en Orient avec Prosper Mérimée (Naples, Malte, Syros, Athènes, Éphèse, Magnésie, Sardes, Smyrne puis Constantinople et Rome).

Adrien Jules Lasteyrie du Saillant (1810 - 1883) est un journaliste, écrivain et homme politique français. Il est l'auteur d'une brillante étude sur le Code celtique du Senchus Mor : L’Irlande au Ve siècle - Le Senchus-Mor - Les origines du fénianisne (Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 60, 1865.)

« Théodore Hersart, vicomte de La Villemarqué (1815-1895), est un philologue français spécialiste de la culture bretonne. Il est notamment connu comme auteur du Barzaz Breiz, recueil de chants populaires bretons. [...] Il fonde (en 1843 ou en 1857) une « Fraternité des Bardes de Bretagne » approuvée par l’archidruide de Galles » (Wikipedia). Il est aussi l'auteur d'un dictionnaire français-breton.

Locuteur de l'anglais, de l'italien, du grec ancien, du latin et du polonais, Auguste Lacaussade (1815-1897) est un écrivain français, secrétaire de Sainte-Beuve et bibliothécaire du Sénat. Il est le traducteur des Chants d'Ossian de James Macpherson.

François-Marie Luzel (1821-1895) est un folkloriste et poète breton. Après une carrière dans l'enseignement, il travailla pour l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne, puis fut conservateur des archives départementales du Finistère à Quimper. Avec Anatole Le Braz, il publia des poésies et chansons populaires.

Arthur de La Borderie (1827-1901) est un historien et homme politique français. Après avoir travaillé aux Archives départementales de Nantes, il cofonde la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine puis en devient le président. Il fut aussi directeur de la revue historique Revue de Bretagne et de Vendée.

Anatole de Montaiglon (1824-1895) est un bibliothécaire et historien de l’art français. Après avoir travaillé au Musée du Louvre et à la bibliothèque de l'Arsenal, il devient professeur titulaire de bibliographie. « Il est notamment un spécialiste reconnu de la poésie du 15e siècle, à laquelle il a consacré de nombreuses études et dont il a donné d'importantes éditions scientifiques ou de vulgarisation (Dolopathos, le Livre du chevalier de La Tour-Landry, Recueil de poésies françoises des XVe et XVIe siècles).

Professeur d'histoire à l’université de Strasbourg, puis directeur de l'École normale supérieure et titulaire de la première chaire d'histoire médiévale à la Sorbonne, Numa Denis Fustel de Coulanges (1830-1889) est un historien français. Membre de l'École française d'Athènes, il dirige des fouilles archéologiques dans l'île de Chios.

Whitley Stokes (1830-1909) est un linguiste britannique spécialiste des langues celtiques (moyen irlandais et vieil irlandais). Il occupa en Inde plusieurs postes officiels. Membre de la British Academy ainsi qu'associé étranger de l'Institut de France, « Whitley Stokes est peut-être le plus célèbre celtisant de Grande-Bretagne » (Wikipedia).

Professeur au Collège de France et à la Sorbonne, Gaston Paris (1839 – 1903) est un médiéviste et philologue romaniste français. Il fut le professeur de Joseph Bédier. Après avoir étudié en Allemagne les légendes médiévales et la mythologie germanique, particulièrement l’épopée des Nibelungen, il se consacre aux récits qui firent la légende de Charlemagne. « Contre l’académisme qui régnait alors en France, il a soutenu que la littérature médiévale française méritait d’être étudiée avec le même sérieux et la même précision que les autres disciplines contemporaines. » Wikipedia.

Locuteur du breton, du gallois et de l'irlandais, Henri Gaidoz (1842-1932) est un professeur de géographie et d'ethnologie, celtiste et folkloriste français. « Il a joué un rôle fondateur dans le développement des études celtiques en France et dans l'ethnologie appliquée à l'Europe » (Wikipedia). Professeur de géographie et d'ethnographie à l'École libre des sciences politiques (Paris) et professeur de philologie celtique à l'École des Hautes études, il compte parmi les fondateurs de la Société de linguistique, dont il assumera la présidence en 1881.

Achille Mélandri (1845-1905) est un photographe et journaliste français. Il collabora à de nombreux journaux, dont Le Figaro.

Joseph Loth (1847-1934) est un linguiste et historien français, spécialiste des langues celtiques et traducteur du Mabinogion. Enseignant à Pontivy, puis à Quimper et Saumur, il devient professeur des langues celtiques à la faculté des lettres de Rennes et au Collège de France. Il fonda et dirigea les Annales de Bretagne.

Le maurassien Camille Bellaigue (1858-1930) est un critique musical et musicographe français, biographe de Verdi et connaisseur de l’œuvre des troubadours.

Professeur de lettres à la faculté des Lettres de Rennes, Anatole Le Braz (1859-1926) est un folkloriste français de langue bretonne. Il participa au mouvement régionaliste breton de la fin du 19e siècle. Il collecta les chansons, contes et légendes populaires bretonnes et mena des enquêtes auprès des paysans et des marins bretons. Il fut président de l'Union régionaliste bretonne

« Camille Jullian (1859 - 1933) est un historien, philologue et épigraphiste français. Élu au Collège de France en 1905, il y crée la chaire des Antiquités nationales. Il est l'auteur d'une monumentale Histoire de la Gaule, parue entre 1907 et 1928, première approche scientifique de la Gaule. » Wikispedia.

« Jacques Boulenger (1879-1944) est un écrivain, critique littéraire, historien de la littérature et journaliste français. Spécialiste de la littérature médiévale et de la Renaissance, on lui doit plusieurs adaptations des romans de la Table ronde et l'édition complète des œuvres de Rabelais dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard). Il compose également en 1911 une synthèse historique du Grand Siècle. Critique littéraire, Boulenger est l'auteur de diverses études sur Marceline Desbordes-Valmore, Nostradamus, Gérard de Nerval…» Wikipedia.

Henri-Georges Dottin (1863-1928) est un linguiste spécialiste de langues, littératures et civilisations celtiques. Il fut maître de conférence, professeur de langues et littératures celtiques et professeur de littérature grecque à l'Université de Rennes.

Joseph Bédier (1864-1938) est un philologue romaniste français d'origine bretonne, spécialiste de la littérature médiévale et membre de l'Académie française. Il fut professeur de langue et littérature françaises de l'université de Fribourg, professeur à la faculté de lettres de l'université de Caen et directeur du Collège de France. Spécialiste de littérature française du Moyen Âge, il publia des traductions adressées au grand public, telles que Tristan et Iseut (1900) et La Chanson de Roland (1921). En France, il fut le principal artisan de la popularisation moderne des mésaventures de Tristan.

Ferdinand Lot (1866-1952) : fut bibliothécaire puis professeur à la Sorbonne, maître de conférences à la Faculté des Lettres de Paris, historien, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Professeur de langue et de littérature méridionales à l'université de Toulouse, Joseph Anglade (1868-1930) est un philologue et romaniste français, spécialisé dans l'étude de la lyrique des troubadours. Il est connu notamment pour avoir fait adopter le terme de langue occitane ; qu'il appelle dialectes occitaniens, parlers occitaniens, langues occitaniennes ; à la place de langue provençale. Il publie de nombreux ouvrages sur l’occitan, les troubadours et leur histoire, dont une Grammaire de l'ancien provençal, et fonde un Institut d'études méridionales, dont le Centre de ressources occitanes et méridionales est aujourd'hui l'héritier. » Wikipedia.

Henri Hubert (1872 - 1927) est un archéologue et un sociologue spécialiste des religions comparées, connu pour son travail sur les Celtes. Directeur de recherches à l'École pratique des hautes études (Section Sciences religieuses, religions primitives de l'Europe), conservateur-adjoint au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye et professeur à l'École du Louvre.

Professeur de littérature françaises du Moyen Âge et du 16è siècle à l'Université de Strasbourg, puis à la Sorbonne, Gustave Cohen (1879 – 1958) est un historien et médiéviste français. Il fut le fondeur du groupe théâtral Les Théophiliens (nommé d'après le Miracle de Théophile de Rutebeuf). En exil aux États-Unis pendant la seconde Guerre Mondiale, Cohen cofonde l'École libre des hautes études de New York et anime les entretiens de Pontigny au Mount Holyoke College. D'origine juive, il se convertit au catholicisme à 64 ans. Source : Wikipedia.

Élève de Joseph Bédier et Ferdinand Lot, René Louis (1906-1991), est un médiéviste, archéologue, historien et philologue français, spécialiste de la littérature du Moyen Âge. Il fut aussi professeur d'histoire littéraire médiévale dans les universités de Lille, Caen, Tours et Paris, fondateur de la Société Roncesvals et directeur régionale de la première circonscription des Antiquités historiques.

André Varagnac (1894-1983) est un folkloriste, conservateur adjoint du Musée National des Arts et Traditions Populaires, puis conservateur du Musée des Antiquités Nationales et maître de conférences à l'École Pratique des Hautes Études.

Félix Lecoy (1903-1997) est un philologue et universitaire français, professeur de langue et littérature françaises du Moyen Âge au Collège de France et maître de conférences à la faculté des lettres de Dijon. Il édita de textes médiévaux (Chevalier au barisel, Guillaume de Dole, Le Roman de Renart).

Steven Runciman (1903–2000) est un historien britannique, spécialiste du Moyen Âge. Il est l'auteur d'une monumentale Histoire des Croisades, qui est une référence en la matière. Capable de lire le français, le russe, le grec, le latin, l'arabe, le turque, le perse, l'hébraïque, le syriaque, l'arménien et le géorgien, il fut professeur d’Art et Histoire byzantines à l’Université d’Istanbul. Passionné d’occultisme, il était proche d'Aldous Huxley et de George Orwell.

Émile Thevenot (1904-1966) est un historien de l'antiquité gallo-romaine, membre de l'Académie de Dijon, Vice-Président de la Société Éduenne, président d'honneur de la Société d'Archéologie de Beaune.

Alexandre Micha (1905-2007) est un critique littéraire et médiéviste français. Il fut professeur de littérature françaises du Moyen Âge et de la Renaissance à l’université de Caen, de Strasbourg et la Sorbonne. Il dirigea la Faculté des lettres de l'Académie de Rouen et cofonda la Faculté des lettres de Nanterre. Vice-président de la section française de la Société internationale arthurienne, il reçoit en 1987 le prix Excalibur pour l’ensemble de son œuvre.

Professeur à l' à l'Université de Montpellier et à celle de Perpignan, Jean-Claude Aubailly (1935-1993) est un spécialiste de la littérature médiévale.

Paul Verdier est professeur à Grenoble III, directeur de recherche associé au CNRS, membre de la Société française de mythologie. Il collabora au Dictionnaire des mythes littéraires.

 

 

Sur les hérésies

 

Eznik de Kolb ou Eznik Koghbatsi (v. 38 - v. 455) est un théologien et philosophe arménien, apologiste du christianisme. Locuteur du grec et du syriaque, il fit ses études à Constantinople et y recopia des manuscrits bibliques ou des œuvres des Pères de l'Église. Il est l'auteur de la Réfutation des sectes, qui entend démontrer l'absurdité des religions grecque, mazdéenne et manichéenne.

Pierre de Vaulx-Cernay (1182-1218) est un moine cistercien. Neveu de l'évêque de Carcassonne, il suit son oncle lors de la quatrième croisade. Il est l'auteur de Histoire de l'hérésie des Albigeois et de la sainte guerre contre eux (de l'an 1203 à l'an 1218).

Michel Roquebert (1928-2020) est un historien et écrivain français, originaire de Toulouse et spécialiste de l’histoire du Pays d'Oc, de la civilisation des troubadours et de l'hérésie cathare. Sa colossale Histoire des Cathares est une référence.

Les folkloristes européens

 

Jean de La Fontaine (1621 - 1695) est un poète français, célèbre pour ses Fables de renommée mondiale, adaptées d'Ésope et de Vishnou-Sharma (Pancha-Tantra).

Précurseur du conte fantastique et des études folkloriques, Charles Perrault (1628- 1703) est une écrivain français, célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye.

Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, dite baronne d’Aulnoy (1651-1705) est une écrivaine française. Elle fut précurseuse dans l'écriture des contes merveilleux.

Jérôme Pimpurniaux (1741-1837) est un écrivain belge, qui fit carrière comme procureur à Namur. Il est l'auteur des Légendes namuroises et du Guide du voyageur en Ardenne, ou excursions d'un touriste belge en Belgique. Ces deux ouvrages sont considérés comme des références au sujet du folklore belge.

George Sand (1804-1876) est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant. Cette auteure, parmis les plus populaire du 19e siècle, s'intéressa au folklore de sa terre natale, le Berry : Les Contes d'une grand'mère (1873 et 1876) et Légendes rustiques en 1858.

Hans Christian Andersen (1805-1875) est un écrivain danois, célèbre pour ses contes, qui popularisèrent le style littéraire du court récit folklorique. Parmi ses contes les plus célèbres, citons La Princesse au petit pois (1835), La Petite Sirène (1835), Le Vilain Petit Canard (1842) et La Reine des neiges (1844).

Émile Gigault de La Bédollière (1812-1883) est un écrivain, journaliste et traducteur français (Hoffmann, Dickens, Walter Scott, James Fenimore Cooper, Thérèse d'Avila, La Case de l'oncle Tom, etc.). Il est l'auteur d'une traduction depuis le latin de la légende de Geneviève de Brabant.

Amélie Bosquet (1815-1904) est une écrivaine normande, proche de Gustave Flaubert. C'est elle qui l'introduira au folklore normand. Elle écrit en tant que Collaboratrice à la Revue de Rouen, à l’Opinion Nationale, à la Revue de Paris, au Journal de Rouen et au journal féministe le Droit des femmes. Elle est l’auteur de Légendes de Normandie - La Normandie romanesque et merveilleuse (1845).

Marc Monnier (1829-1885) est un écrivain genevois (roman, essai, traduction, comédies, etc.). Le premier tome de son Histoire de la littérature moderne, La Renaissance, de Dante à Luther (1884) fut récompensé par l'Académie française.

Paul Boiteau (1830-1886) est un écrivain et journaliste français. Il proposa une adaptation de quelques contes extraits de la Bibliothèque bleue : Légendes pour les enfants (1861).

Figure majeure de la Commune de Paris, Louise Michel (1830-1905) est une institutrice, écrivaine et militante anarchiste française. En 1884, elle publie Contes et légendes, ouvrage dans lequel elle aborde le mythe de Barbatos et Robin-des-Bois.

Emmanuel Cosquin (1841 – 1919) est un folkloriste français. Il est l'auteur des Contes populaires de Lorraine (1886), collectés dans le seul village de Montiers-sur-Saulx, et des Contes indiens et l'occident. Il est un défenseur de la thèse selon laquelle les contes européens seraient d'origine indienne. Selon l'article Wikipedia : inspiré par les travaux des Frères Grimm, il se passionne pour les contes populaires européens. Correspondant avec plusieurs spécialistes étrangers, dont le philologue allemand Theodor Benfey, il en vient à défendre la thèse émise par celui-ci selon laquelle ces contes étaient invariablement d'origine indienne. Pour lui, « la diffusion s'est faite à la façon d'une inondation régulière, partant d'un immense réservoir unique et poussant toujours devant elle dans toutes les directions. De là cette probabilité de trouver partout les mêmes dépôts. Ce réservoir, d'où les contes ont découlé à l'Orient vers l'Indo-Chine, au nord vers le Tibet et les populations mongoles, à l'occident vers la Perse, le monde musulman d'Asie et d'Afrique, l'Europe enfin, c'est l'Inde ».

Professeur de sanskrit, d'histoire comparée des littératures modernes et de grammaire comparée du grec et du latin à l'université de Bruxelles, Eugène Monseur (1860-1912) est un écrivain belge, spécialiste du folklore wallon (Questionnaire de folklore : 1891, Le folklore wallon : 1892).

Professeur au lycée Louis-le-Grand, Émile Henri Carnoy (1861-1930) est un spécialiste du folklore picard. Son ouvrage sur la Littérature orale de la Picardie fut couronné par la Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille. Il est aussi l'auteur des Contes français, canadiens et arabes (Algérie).

Fille du président de la République Félix Faure, Lucie Faure-Goyau (1866-191) est une femme de lettres française. Elle est l'auteure de l'excellent ouvrage: La Vie et la Mort des fées, essai d'histoire littéraire (1910).

Roger Dévigne (1885-1965) est un journaliste, poète, folkloriste, créateur de revues d'arts, et directeur de la Phonothèque nationale. Il donna des conférences à la Sorbonne sur l'Atlantide et sur le folklore. Il fut par ailleurs président de l'association des Charentais à Paris. Il participa à la création de la Société de mythologie française avec André Breton et Tristan Tzara. En 1960, il lança le manifeste du Féérisme. L'Académie française lui décerna le Prix Alfred Née pour l'ensemble de son œuvre.

Milos Maly (1908 -?) est un éditeur tchèque, spécialisé dans la publication des ouvrages de contes folkloriques slaves et nordiques pour enfants.

Armand Hoog (1912-1999) était maître de conférences à l'Université du Caire, puis professeur à la faculté de lettres de Strasbourg et enfin à l’université de Princeton (New Jersey). Il fut aussi critique littéraire et obtient le prix Sainte-Beuve.

 

 

Les Germains et les germanistes

 

L'évêque Grégoire de Tour (v. 538 – 594) est un historien arverne gallo-romain. Il composa une Histoire des Francs.

Ari Thorgilsson (Ari le savant, v. 1067-1148) est un prêtre catholique, chef et historien islandais. Il est l'auteur d'ouvrages sur le début de l'histoire de l'Islande. Il est considéré comme le père de la littérature islandaise.

Snorri Sturluson (1179-1241) est un « homme politique, diplomate, historien et poète islandais. Auteur de nombreuses sagas et de récits mythologiques, son œuvre constitue une source essentielle pour la connaissance de la mythologie nordique ». Wikipedia.

Professeur de philosophie aux lycées Charlemagne et Henri-IV (Paris), Marie-Nicolas Bouillet (1798 - 1864) est un traducteur et lexicographe français, auteur du Dictionnaire universel d'histoire et de géographie (1842).

Membre de l’Académie française, locuteur de l'allemand, du russe, du danois et de l'islandais, Xavier Marmier (1808 - 1892) est un célèbre traducteur des littératures européennes du Nord, qu'il a contribué à faire connaître en France. Il contribua à la Revue germanique, dont il fut le directeur. Grand voyageur, il visita la Russie, la Pologne, la Finlande, l'Islande, la Scandinavie, le pôle Nord, mais aussi les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, le Monténégro,le Moyen-Orient, l'Algérie, Cuba, l’Argentine, et l’Uruguay. Il tira de ses voyages une œuvre qu'il publia dans des revues périodiques.

Professeur à la faculté des lettres de Bordeaux, à l'École normale supérieure, à la Sorbonne et directeur de l'École française de Rome, Auguste Geffroy (1820-1895) est un historien français, spécialiste des civilisations germaniques et scandinaves, membre de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

Émile de Laveleye (1822-1892), est un économiste et historien belge. Il est l'un des penseurs du socialisme en Belgique et le traducteur en français de l'épopée des Nibelungen (1866).

Eugène Beauvois (1835-1912) est un historien et archéologue français, spécialiste des cultures nordiques et précolombiennes. Il est le traducteur de la Saga d’Érik le Rouge.

Le Belge Jules Leclercq (1848-1928) était un avocat, juge, puis vice-président du Tribunal de première instance de Bruxelles. Membre fondateur et président de la Société Royale Belge de Géographie, il est aussi le traducteur des sagas islandaises.

Albert Fécamp (1851-19?) est le traducteur en français de la Chanson de Gudrun, une œuvre composée en haut-allemand vers 1230-1240 qui s'inspire de légendes des pays bordant la Mer du Nord (Le poème de Gudrun, ses origines, sa formation et son histoire, 1892.)

Léon Botkine (1854-1884) est le traducteur en français d'une version populaire de la légende de Beowulf (1877).

Walter Thomas (1864-1954) est un linguiste et philologue français d'origine britannique. Locuteur du français, de l'allemand et de l'anglais, il fut maître de conférences à l'université de Rennes, puis chargé de cours d'anglais à l'université de Lille et professeur de littérature anglaise à la Faculté des lettres de l'Université de Lyon. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le monde anglo-saxon et sa littérature, et d'un précis de littérature allemande (1913). Il est le traducteur en français de Beowulf (1919).

Félix Wagner (1868-?) est philologue et professeur d’allemand luxembourgeois. Il est le traducteur du Livre des Islandais de Ari Thorgilsson.

Médaillée d'or de l'Institut Goethe, Geneviève Bianquis (1886-1972) est une germaniste française, spécialiste de la période goethéenne et des femmes du romantisme allemand. Fille de pasteur, elle devint maître de conférences à la Faculté de Dijon. Elle participe à la fondation de la Société Française d'Études Nietzschéennes (1945) et co-fonde la revue Études germaniques. Elle est l'auteure de nombreuses traductions (Friedrich Nietzsche, Friedrich Hölderlin, Thomas Mann, etc.)

René Derolez (1921-2005) est un historien médiéviste et runologue belge. Professeur de philologie anglaise et allemande à l'Université de Ghent. Spécialiste de Beowulf. Il est membre de l'Académie Royale de Flandre et membre de la British Academy. Président de l'International Society of Anglo-Saxonists. Il sera l’auteur de The Origin of the Runes (1998), Les Dieux et la religion des Germains (1962) et Les Celtes et les Germains (1965, en collaboration avec A. Varagnac).

Régis Boyer (1932-2017) est un linguiste et traducteur du norvégien, du suédois, de l'islandais et du danois. Il traduisit de l'Edda (1992) et les Contes d'Andersen. Il est professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves puis directeur de l'Institut d'Études Scandinaves à l'Université de Paris-Sorbonne. Il sera membre du Comité Scientifique de la Revue Nordique, vulgarisateur de la culture viking et membre de la Nouvelle Droite.

 

 

Les Baltes

 

Michel Jonval (1902-1935) est un linguiste français, spécialiste des études baltes. Il fut le premier titulaire de la chaire de Culture et de langues romanes de l'Université de Riga. Il proposa la seule traduction française complète des daïnas lettonnes (1929).

Janis R. Palieps est une universitaire canadienne. Soutenue à l'université de Montréal en 2007, sa thèse fut consacrée aux chansons populaires et folkloriques lettones : Les Daïnas des Lettons et les hymnes védiques, étude comparative dans le domaine mytho-poétique indo-européen.

Julien Gueslin est un universitaire français, spécialiste de l’Histoire des pays baltes. Après avoir été responsable du pôle sciences humaines à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, il est aujourd'hui responsable du département Musée de l'université de Nanterre (Paris 10).

 

 

Les Slaves

 

Nestor (v. 1056- v. 1114) est le moine qui a compilé et complété la Chronique des temps passés, racontant l'origine des peuples slaves.

Alberto Fortis (1741-1803) est un écrivain, naturaliste et cartographe italien. Il a beaucoup voyagé en Dalmatie, ce qui lui donne le matériel nécessaire pour rédiger Viaggio in Dalmazia dell' Abate Alberto Fortis (Voyages en Dalmatie, par l'abbé Alberto Fortis, 1774). Cet ouvrage joua un rôle important dans la reconnaissance de la culture dalmate (valaque).

Adam Mickiewicz (1798-1855) est un des plus grands poètes romantique polonais. Il passa une grande partie de sa vie en France et fut professeur au Collège de France. Celui qui mit par écrit ses cours en français est Adolphe Lèbre (1814-1844), un philsophe français et suisse. Après des études de théologie à Lausanne et à Munich, ce dernier s'établit à Paris tant que précepteur. Il publia ses positions philosophiques dans la Revue des Deux-Mondes.

Alexandre Chodzko (1804-1891) est un orientaliste, écrivain et poète polonais, naturalisé français. Après avoir vécu en Perse, en tant que consul de Russie, il occupa la chaire de langues et de littérature slaves du Collège de France. Il est l'un des fondateurs de la Société de linguistique de Paris. « Chodzko est parmi les premiers orientalistes à attirer l’attention sur les folklores turkmène, nogaϊ, azéri, iranien, ghilani, mazandarani, tadish et kalmouk et à faire du folklore un sujet de recherche scientifique. » (Wikipedia) Il fit connaître en France les contes folkloriques tchèques de Nemcova.Bozena.

Membre français de la Société des lettres serbes et de la Société savante serbe, Cyprien Robert (1807-v.1865) est un linguiste, spécialiste du monde slave. Il fonda la Société slaves de Paris. « Cyprien Robert s'intéresse au panlatinisme et présente dans un livre intitulé Le Panlatinisme le projet de confédérer les peuples d'origine « gallo-latine », à savoir : la population des îles Britanniques, celle de la péninsule Ibérique, les Français, les Italiens, les Roumains, et même les Allemands de la rive gauche du Rhin. La réalisation de ce projet permettrait l'unité politique de l'Occident sous l'hégémonie incontestable de la France ; ce corps politique serait assez puissant pour s'opposer à la « menace panslaviste », ainsi que pour tenir tête aux Américains et aux Chinois. » Wikipedia.

Mikhaïl Lermontov (1814-1841) est un poète, peintre, romancier et dramaturge russe, souvent appelé le « poète du Caucase ». Il est l’auteur du Chant du tsar Ivan Vassiljevitch (1838), poème épique d'inspiration pré-orthodoxe.

Jean-Henri-Abdolonyme Ubicini (1818-1884) est un éditeur et historien français. « En 1846, il entreprend un long voyage en Italie, en Grèce, en Turquie et dans les principautés danubiennes. Alors qu'il se trouve à Bucarest, il prend part à la Révolution roumaine de 1848 et devient secrétaire du gouvernement provisoire et de la lieutenance princière. Chassé de Valachie par l'entrée des troupes turco-russes, il séjourne quelque temps à Constantinople. Revenu à Paris, il se fait connaître par une série d'ouvrages historiques et politiques. Il publie en outre des éditions d'auteurs anciens et contribue à diverses publications périodiques et encyclopédiques, dont la Revue de l'Orient qu'il fonde et dirige pendant deux ans. » Wikipedia.

Bozena Nemcova (1820-1862) est une célèbre écrivaine tchèque, connue pour ses recueils de contes folkloriques, qui se situent dans la tradition de Perrault, Grimm et Andersen.

Membre de la Société de l'histoire de France, François de Barghon Fort-Rion (1832-1899) a publié en tant qu'historien Les Mémoires de Madame d'Angoulême et de Madame Elisabeth et une chronique rimée : Jehanne d'Arc. Après un long séjour en Russie, il publie une traduction du Dit de la Campagne d'Igor (La Guerre d'Igor : épopée russienne, 1878).

Adolphe d'Avril (1822-1904) est un diplomate et écrivain français. Il fut attaché à la mission française en Orient, consul à Bucarest, délégué à la commission européenne du Danube. Il termina sa carrière comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Chili. Il participa à la création de l'Alliance française. « Écrivain très prolifique, érudit et traducteur, il s'est principalement intéressé à l'Orient chrétien (Balkans et Proche-Orient) et à la littérature épique et populaire du Moyen Âge. » Wikipedia. Il est le traducteur en français de La Bataille de Kossovo.

La princesse roumaine d'origine albanaise puis devenue russe, Elena Ghica (1828-1888), connue sous son nom de plume de Dora d'Istria, est une écrivaine de langue française. En écrivant dans de nombreuses revues, elle aida à faire connaître l'Europe de l'est à l'ouest (Albanie, Roumanie, Bulgarie, etc.)

Louis Léger (1843-1923) est un universitaire français spécialiste des langues et civilisations slaves. Il occupa la chaire Langue et littérature slaves au Collège de France et traduisit des auteurs polonais en français. Il est membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et citoyen d'honneur de la ville de Sofia.

Spécialiste du passé méconnu des peuples du nord de l'Adriatique, Mihovil Lovric (1897-1976), dont le pseudonyme est Mitjel Yoshamya, est un historien croate, jadis professeur à Zagreb. Ses recherches gênant le régime communiste, il fut exécuté en 1976.

Nicholas Riasanovsky (1923-2011) est un professeur émérite d'histoire russe à l'Université de Berkeley (Californie). Son Histoire de la Russie est une référence, c’est sa 8e édition.

D'origine ukrainienne et russophone, Iaroslav Lebedynsky (1960-) est professeur d'Histoire de l'Ukraine à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris. Il est le codirecteur de la collection Présence Ukrainienne aux éditions L'Harmattan et de la collection Voix du Caucase. Il est aussi l'animateur du Cercle de Recherche Gallia-Sarmatia qui a pour but d'étudier les traces laissées par les Sarmates et Alains en Occident.

Spécialiste du folklore russe, Elizabeth Warner est professeur de russe à l’université de Durham (Royaume-Uni). Elle a enseigné à l'Université de St Andrew et à celle de Hull, où elle fut responsable du département d'études russes.

 

Divers universitaires, linguistes et historiens

 

Moïse de Khorène (v. 410 – v. 490) est un historien et grammairien arménien. Il fit ses études à l’étranger et voyagea beaucoup (Édesse, la Palestine, Alexandrie, Rome, Athènes et Constantinople). Il est l’auteur d'une Histoire de l'Arménie qui intègre les traditions orales païennes.

Membre de l'Institut de Hollande et de l'académie de Rouen, Pierre-Jean-Baptiste Chaussard (1766-1823) est un littérateur, poète et homme politique français. Outre une intense activité lors du régime de la Terreur, il fut secrétaire général de l'instruction publique puis professeur au collège de Rouen, d'Orléans, puis professeur de poésie latin à l'Académie de Nîmes.

Libéral, anticlérical et républicain partisan, Jules Michelet (1798 – 1874) est un historien français. Il est considéré comme le père du « roman national » (Histoire de France et Histoire de la Révolution).

Membre de l'Académie des sciences morales et politiques et professeur à l'École normale, au Collège de France et à la Faculté des lettres de Paris, Émile-Edmond Saisset (1814- 1863), est un philosophe français. Il traduisit Spinoza et Platon.

René Gaspard Ernest Taillandier, dit « Saint-René Taillandier » (1817-1879) est un historien, homme de lettres et homme politique français. Titulaire de la chaire de littérature française à la faculté des lettres de Montpellier, puis professeur d’éloquence à la Sorbonne et membre de l’Académie française, il fut un collaborateur assidu de la Revue des deux Mondes.

Académicien et administrateur du Collège de France, Ernest Renan (1823-1892) est un écrivain, philologue, philosophe et historien français. « Curieux de science, Ernest Renan est immédiatement convaincu par les hypothèses de Darwin sur l'évolution des espèces. Il établit un rapport étroit entre les religions et leurs racines ethnico-géographiques. Une part essentielle de son œuvre est d'ailleurs consacrée aux religions avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) dont le premier tome est consacré à la Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l'Église catholique. [...] Son intérêt pour sa Bretagne natale a été également constant de L'Âme bretonne (1854) à son texte autobiographique Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883). » Wikipedia.

Titulaire de la chaire d'ethnographie linguistique à l'École d'anthropologie de Paris, André Lefèvre (1834-1904) est un « archiviste, paléographe, historien et anthropologue » (BNF).

Professeur d'histoire à la faculté de Caen, à celle de Nancy et à la Sorbonne, Alfred Nicolas Rambaud (1842 - 1905) est un historien et homme politique français, spécialiste de la France, de l'Empire byzantin et de la Russie. Avec Ernest Lavisse, il est l'auteur d'une Histoire générale du 4e siècle jusqu'à nos jours en 12 volumes. Par ailleurs, il fut ministre de l'Instruction publique de 1896 à 1898.

Professeur à l'université de Iași et à celle de Bucarest, Nicolae Iorga (1871 - 1940) est un historien et homme politique roumain. « Nicolas Iorga est sans doute le plus connu des historiens roumains, par le retentissement qu'eurent ses idées autant que par les qualités scientifiques de ses œuvres. » Il apprend aux « Roumains leur romanité en publiant des ouvrages destinés au grand public. Il organise à partir de 1908 des universités populaires dans sa résidence. Son rôle dans la formation de la conscience nationale roumaine peut objectivement être comparé au rôle tenu par Jules Michelet dans la diffusion en France des idées républicaines ». Bien que nationaliste lui-même, « Iorga meurt assassiné par un groupe de commandos de la Garde de fer qui le considérait comme coresponsable de la condamnation et de l'exécution en 1938 de leur leader Corneliu Codreanu ». Source : Wikipedia. Il est aussi l'auteur d'une histoire de l'Empire ottoman.

Ami de Charles Mauras et grande figure du monarchisme nationaliste et de l'Action française, Jacques Bainville (1879-1936) est un écrivain et historien français..

Professeur à l'université de Delhi, Kishori Saran Lal (1920 – 2002) est un historien indien spécialiste de l'Inde médiévale.

Professeur titulaire de la chaire d'histoire romaine à l'université de Bordeaux, Robert Étienne (1921-2009) est un historien français spécialiste de l'antiquité romaine. Il dirigea plusieurs missions archéologiques notamment au Portugal, au Maroc et en Libye.

Charles Guiraud (1925 – 2004) est un professeur des universités, maître de conférences à la Faculté des lettres et sciences humaines de Caen.

Jacques A. Mauduit est un ethnologue français qui travailla pour le Musée de l'Homme. Spécialiste de la préhistoire française (dont les Celtes).

	Petre Alexandrescu (né en 1930) est un historien et archéologue roumain, spécialiste de l'archéologie gréco-romaine dans la région de la mer Noire et de la civilisation thrace-gétique. Professeur d'histoire ancienne et d'archéologie de l'Université de Bucarest, membre correspondant de l'Institut archéologique allemand, membre de l'Institut d'études avancées de Princeton, membre de la Société roumaine d'études classiques, vice-président de la Commission nationale des monuments historiques.

Guy Rachet (1930 - ) est un écrivain français, passionné d'archéologie et d'égyptologie (il participa à des fouilles archéologiques). Avec sa femme Marie-Françoise, il est l'auteur d'un Dictionnaire de la civilisation égyptienne (1968)et d'un Dictionnaire de la Civilisation grecque, publiés chez Larousse. Guy Rachet est le président du Cercle Ernest Renan (centre d'histoire des religions, de critique biblique et de recherche des origines du christianisme).

Professeur à l'Université Bordeaux 3, fondateur du Centre de recherches sur les modernités littéraires (Bordeaux) et animateur de la Société des études euro-asiatiques (Paris), Yves Vadé (né en 1933) est spécialiste de la Littérature du 19e siècle et des poètes du mouvement décadent, symboliste et surréaliste.

Collaboratrice au Dictionnaire des mythes littéraires (Ed. du Rocher, 1988), bibliothécaire, critique de livres pour enfants et écrivaine indépendante, Myriam Boutrolle-Caporal est l'auteure d'une thèse sur les contes contemporains pour enfants (Analyse statistique du vocabulaire, 1977).

Spécialiste de la phonologie, Jean-Louis Aroui est maître de conférences à l'université Paris Saint Denis.

Andrew Bostom est professeur de médecine à Brown University (Providence, Rhode Island). Il est l'auteur de The Legacy of Jihad : Islamic Holy War and the Fate of Non-Muslims (2005).

 

 

Ésotérisme et auteurs atypiques

 

Pierre Le Loyer (1550 - 1634) est un démonologue français. « Il apprit l’hébreu, le chaldéen et l’arabe ; il s’est passionné à tel point pour les étymologies qu’il ne voit plus dans les langues modernes que des dérivés de l’hébreu » (Wikipedia).

Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) est un philosophe, philologue, scientifique et mathématicien allemand. Il fut le premier à pressentir l'origine commune centrale asiatique des langues européennes (Nouveaux Essais sur l'entendement humain).

Pierre Bayle (1647-1706) est un philosophe, écrivain et lexicographe français. Il fut professeur de philosophie et d'histoire à l’Académie protestante de Sedan, avant que des mesures contre le protestantisme ne le pousse à l'exil aux Provinces-Unies. Il est alors nommé professeur de philosophie et d’histoire à l’École illustre de Rotterdam. Il est l'auteur du Dictionnaire historique et critique, œuvre majeure qui préfigure l'Encyclopédie.

Mythographe, scientifique, astronome, professeur d'éloquence latine au Collège de France et membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et de l'Institut de France, Charles-François Dupuis (1742-1809) est un grand esprit des Lumières et un acteur de la Révolution française. En 1795, il fait paraître l'Origine de tous les Cultes, ou la Religion universelle, un ouvrage précurseur de la mythologie comparée.

Johann Gottfried (von) Herder (1744 - 1803) est un poète, théologien et philosophe allemand.

Collaborateur de Diderot, ami de Necker, correspondant de Germaine de Staël, Jacques-Henri Meister (1744-1826) est une écrivain suisse, secrétaire de Grimm et directeur de la Correspondance littéraire.

Source de Jules Michelet, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (1775 - 1854) est un philosophe allemand.

Jacques-Charles Brunet (1780-1867) est un bibliographe français, spécialiste mondiale des livres rares. Son Manuel du libraire et de l'amateur de livres fut en son temps une référence en la matière.

Jacques Collin de Plancy (1794-1881) est un écrivain et démonologue français. Après avoir travaillé dans l'édition à Paris, Bruxelles puis La Haye, il finit sa carrière comme directeur général chez Plon. Fervent catholique, il est l'auteur d'un Dictionnaire infernal qui connut de très nombreuses rééditions.

Alphonse (diplomate, 1809-1877) et Catherine de Bourboulon (1827-1865) ont relié Pékin à Paris en 1861. Ce voyage fut considéré comme un exploit, mais eut pour conséquence une dégradation de la santé de Catherine, qui mourut quelque temps après son retour en France. Grâce à ses notes, on a pu publier un témoignage de ce voyage : Voyage en Chine et en Mongolie.

Alphonse-Louis Constant, dit Éliphas Lévi (1810-1875), est un célèbre occultiste français, auteur de nombreux essais. Victor Hugo était un de ses très nombreux lecteurs.

Pierre Gaussin (1821 – 1886) est un ingénieur hydrographe de la Marine française. Il séjourna quatre ans à Tahiti et fit le récit de la cosmogonie polynésienne dans la Revue des deux mondes.

Louis-Nicolas Ménard (1822-1901) est un chimiste, peintre et homme de lettres français. Ami de Leconte de Lisle et membre du « club des Haschischins », il fait goûter la confiture de haschich à Charles Baudelaire. En 1846, il découvre le collodion. Il fut professeur à l'École des Arts décoratifs et professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Outre des poèmes, il est l’auteur de deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863) et les Rêveries d'un païen mystique (1976).

Frédéric Nietzsche (1844-1900) est un philologue et philosophe allemand, auteur de La Naissance de la tragédie.

Annie Besant (1847-1933) est une écrivaine, journaliste et femme politique née à Londres et morte à Madras. Activiste de l'indépendance, elle sera présidente du parti du Congrès Indien. Proche de Krishnamurti, elle est la directrice de la Société Théologique à partir de 1907.

« Michele Angelo Pasquale Manzi dit Michel Manzi (1849-1915) est un éditeur, imprimeur et marchand d'art italien et français. Inventeur de la typogravure moderne, il était lié à des artistes prestigieux comme Edgar Degas et Toulouse Lautrec.

Joséphin Péladan (1858-1918) est un écrivain, critique d'art et occultiste français.

Hans Hörbiger (1860-1931) est un ingénieur, inventeur et idéologue autrichien. « Hans Hörbiger fréquente le Technologische Gewerbemuseum en génie mécanique à Vienne, mais ne peut pas suivre d’études supérieures pour des raisons financières. Après un emploi de dessinateur dans une entreprise de soupapes de précision en 1881 et une courte période militaire, il gagne provisoirement sa vie en tant que joueur itinérant de cithare. En 1884, il travaille de nouveau pour différents constructeurs de machines. À partir de 1891, Hörbiger, chez le constructeur de machines Lang à Budapest, approfondit les techniques de la chaleur et du froid. En 1896, il dépose un brevet de soupape à disques d’acier (connue depuis sous le nom de « soupape Hörbiger ») qui lui apporte une certaine aisance. […] Il devient connu du grand public en 1912 à la suite de la publication du livre Glacial-Kosmogonie sur lequel il travaillait depuis 1894. Cet ouvrage, écrit en collaboration avec le sélénographe Philipp Fauth, expose la doctrine de la glace éternelle qui énonce que la plupart des corps de l'univers sont constitués de glace. Cette théorie fut conçue par Horbiger à l'issue d'une généralisation de ses expériences sur la chaleur. Elle explique les phénomènes astronomiques par la lutte perpétuelle entre la glace et le feu, ces éléments étant aussi assimilés aux forces d'attraction et de répulsion. […] De nombreux auteurs ayant écrit sur le thème de l'« occultisme nazi » ont affirmé, en se basant sur le livre de Hermann Rauschning Hitler m'a dit, qu'Hörbiger aurait connu Hitler et aurait été lié à diverses sociétés secrètes qui auraient influencé le Troisième Reich. Le livre de Rauschning et ces théories sont aujourd'hui discrédités par les historiens. » Wikipedia.

Membre de l'Académie française et professeur à l'École navale et à la faculté des lettres de Lille, André Chevrillon (1864-1957), est un écrivain français. Grand voyageur, l’Académie française lui décerne le prix Marcelin Guérin pour son récit de voyage Dans l’Inde (1891).

Romain Rolland (1866 - 1944) est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. « Il est animé par un idéal humaniste et la quête d’un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l’enseignement de Ramakrishna et Vivekananda. » Wikipedia.

Henri d'Orléans (1867-1901) est un photographe, peintre, écrivain, explorateur et naturaliste français. En 1887 et 1888, il effectue une expédition de chasse dans les Sunderbans (delta du Gange) puis au Népal. En 1888, il s'embarque pour le Japon. Entre 1889 et 1890, il accompagne l’explorateur français Gabriel Bonvalot (1853-1933) dans un voyage dont le but est d'aller de Paris à Hanoï en traversant l’Europe et l’Asie centrale. Il est un des premiers Européens à poser le pied sur le plateau tibétain. En 1892, Henri d’Orléans visite Harare, en Éthiopie. En 1895, il retourne en Asie où il découvre le cours supérieur de l'Irrawaddy, ce qui lui vaut la grande médaille d'or de la Société de géographie. En 1897-1898, il parcourt l'Éthiopie et y rencontre le négus Ménélik II. Il meurt d'une attaque de paludisme à Saïgon (Vietnam) à l’âge de 33 ans. Source : Wikipedia.

« Jules Bois (1868-1943) est un poète, romancier, dramaturge, essayiste et journaliste français, critique d'art, auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme. » Wikipedia.

« Élie Faure (1873-1937) est un médecin, historien de l'art et essayiste français. Il est l'auteur d’une importante Histoire de l’art qui est une appréciable étape historiographique dans cette discipline. » Wikipedia.

Carl Gustav Jung (1875 – 1961) est un médecin psychiatre, écrivain et conférencier suisse, fondateur de la psychologie analytique. « Son œuvre est liée aux débuts de la psychanalyse de Sigmund Freud, dont il a été l’un des premiers disciples et dont il se sépare par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles » (Wikipedia). Il est un des auteurs les plus influents du 20e siècle. Inventeur du galvanomètre, il fut professeur de psychiatrie de l'université de Zurich, expert-psychiatre auprès des tribunaux du canton de Zurich et président de l'Association de psychologie analytique allemande. Il compta comme patient l'écrivain Hermann Hesse et comme ami l'inventeur de la machine à orgone Wilhelm Reich. Il publia des ouvrages traitant de la mythologie et des sagesses orientales, dont un commentaire du Livre tibétain des morts (Bardo Thodol, 1935). Personnalité atypique, il mena des « expéditions psychologiques », notamment en Afrique, et s’intéressa au phénomène OVNI et à l’alchimiste.

Renée Guénon (1886-1951) est un auteur gnostique et mystique. Son œuvre repose sur le concept de tradition primordiale. Il finit sa vie en Égypte, où il vivait en musulman.

« Hermann Rauschning (1887-1982) est un essayiste et homme politique allemand, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands de 1932 à 1934. Président du sénat de la Ville libre de Dantzig, il démissionne en novembre 1934, devient un opposant au régime nazi et doit fuir l'Allemagne. Exilé en Suisse, en France, puis aux États-Unis, il écrit plusieurs ouvrages dans lesquels il dénonce la nature nihiliste du régime nazi. Il est surtout célèbre par son livre Hitler m'a dit (Paris, 1939), qu'il présente comme un recueil de confidences de Hitler, présentation qui est contestée depuis 1972. » Wikipedia.

Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est un écrivain américain (fantastique, horreur et science-fiction). « Ses sources d'inspiration, tout comme ses créations, se réfèrent à la notion d'horreur cosmique, selon laquelle l'être humain est insignifiant à l'échelle du cosmos qui lui est profondément étranger. [...] On lit souvent Lovecraft pour le mythe qu’il a créé, le mythe de Cthulhu, pour employer l’expression d’August Derleth : l'ensemble des mythes de l'univers de Lovecraft constituaient pour l'auteur une sorte de « panthéon noir », une « mythologie synthétique » ou un « cycle de folklore synthétique ». Il voulait montrer essentiellement que le cosmos n’est pas anthropocentrique, que l’être humain, forme de vie insignifiante parmi d’autres, est loin de tenir une place privilégiée dans la hiérarchie infinie des formes de vie. » Wikipedia.

Alfred Rosenberg (1893-1946) est « un homme politique et essayiste allemand, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands et l'un des théoriciens du nazisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, il occupe le poste de ministre du Reich aux Territoires occupés de l'Est. Il fait partie des principaux criminels de guerre condamnés à mort lors du procès de Nuremberg puis est exécuté par pendaison » (Wikipedia). Rosenberg est issu d'une famille germano-balte. Fuyant la révolution bolchevique, il s'installe à Munich en 1919. Il survit grâce à la soupe populaire et aux sociétés de secours des Allemands de la Baltique. Il fréquente l'ordre de Thulé et s'intéresse aux doctrines raciales de Dietrich Eckart. Ce dernier le présente à Adolf Hitler et Rosenberg adhère au NSDAP. Il devient rédacteur en chef du Volkischer Beobachter (organe du parti nazi) et édite le Protocoles des Sages de Sion.

Alain Danielou (1907-1994) est un musicologue, écrivain et photographe. Il vécut longtemps en Inde et se convertit à l'hindouisme shivaïte. Il fut aussi professeur à l’Université de Varanasi, ville dans laquelle il résidait. Son approche de la spiritualité indienne n'est pas académique, mais elle est une des plus pertinentes. Ses ouvrages principaux sont Shiva et Dionysos, la religion de la Nature et de l’Éros (1979) et Mythes et dieux de l'Inde : le polythéisme hindou (1992).

Le guénonien Geticus (pseudonyme de Vasile Lovinescu, 1905-1984) est un écrivain, diplomate et ésotériste roumain. Il est l'auteur de La Dacie Hyperboréenne, une œuvre qui joua un rôle important dans la reconnaissance du folklore roumain et de la tradition primordiale « géto-roumaine. »

« Jacques Bergier (1912-1978) est un ingénieur chimiste, espion, journaliste et écrivain, de nationalité française. Il a largement contribué à la promotion, en France, du paranormal et de théories pseudo-scientifiques, notamment par le biais de son livre Le Matin des magiciens (1960), écrit en collaboration avec Louis Pauwels, puis à travers le mouvement du réalisme fantastique relayé par la revue Planète. » Wikipedia. Il aborda la Terre creuse et l'ésotérisme nazi, thèmes qu'il rendit populaires. À cause de son positionnement littéraire, ne se prétendant ni écrivain de fiction, ni véritable journaliste ou idéologue, Jacques Bergier jouit de nos jours d'une réputation de mythomane. Bien que prêtant à polémique, son apport à l'étude de l'ésotérisme nazi demeure inestimable. Jacques Bergier est un de ces génies dont il faut s'inspirer du meilleur et laisser de côté le moins bon.

Louis Pauwels (1920-1997) est un journaliste et écrivain français (Gavroche, Combat, Marie-France, Planète, le Figaro Magazine). Il est l'auteur de L'Amour monstre (1954) et collabore avec Jacques Bergier, pour le Matin des magiciens (1960), le best-seller « conspirationniste » des années 1960.

Écrivain et philosophe américain, Terence McKenna (1946-2000) étudia le rôle des drogues naturelles dans l'Histoire de l’humanité. Il a par ailleurs fondé une réserve ethnobotanique à but non lucratif sur l'île d'Hawaï.

Initié au bouddhisme tibétain, Alexey Vasilyevich Trekhlebov (1957- ) est un mystique et écrivain russe. Il est Vedaman (prêtre) de l’Église néo-païenne Ingilings et l’auteur de Legends of the Phoenix (2004).

Dino Castelbou (1988- ) est un écrivain et artiste-peintre français. Après s'être rendu en pèlerinage à Bali et en Inde, il débuta une œuvre inspirée des spiritualités indiennes. Il est le traducteur de nombreux textes indiens.

Psychologue et psychanalyste, Céline Masson est professeure à l'Université Picardie Jules Verne et à l'Université Paris-Diderot.

 

Les vulgarisateurs et journalistes

 

Membre de la Royal Society de Londres et de l'académie de Berlin, médecin de carrière, Louis de Jaucourt (1704-1780) est un collaborateur de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert. Après avoir étudié à Genève la théologie protestante, puis à Cambridge les mathématiques et à Leyde la physique et la médecine, il revient en France et « consacre vingt ans de sa vie à consigner ses connaissances médicales dans un grand dictionnaire encyclopédique, Lexicon medicum universale. Mais le manuscrit, dont il n’existe pas de copie intégrale, disparaît dans le naufrage en 1750 du vaisseau qui l’amène à l’imprimeur hollandais » (Wikipedia). Plus tard, il écrira des milliers d'articles pour l'Encyclopédie, dont il est un des principaux rédacteur. « Sans lui, l'Encyclopédie serait probablement restée à l'état de ce qu'on appelle un beau et grand projet » (ibid).

Écrivain, imprimeur et libraire, Louis-Gabriel Michaud (1773-1858) est l'éditeur de la Biographie universelle ancienne et moderne (1811-1862). Il est le rédacteur d'un article très complet sur Zoroastre.

Professeur de langues et littératures d’origine germanique au Collège de France, Philarète Chasles (1798 - 1873) est un « homme de lettres et journaliste français, auteur de nombreuses études littéraires, en particulier sur la littérature de langue anglaise, qu’il a beaucoup contribué à faire connaître en France » (Wikisource). Imprimeur en Angleterre, il publia ensuite dans de nombreuses revues françaises (Journal des Débats, Revue des deux Mondes, Revue britannique, Bulletin du Bibliophile). Il termina sa carrière comme conservateur (bibliothèque Mazarine).

Jean-Marie Dargaud (1800 – 1866) est un journaliste, romancier, historien, essayiste français.

Alphonse Esquiros (1812 - 1876) est un écrivain et un homme politique français (député, sénateur). « Il doit s'exiler lors du coup d'État du 2 décembre 1851. Expulsé de France, il se retire à Nivelles, en Belgique, puis en Hollande, avant de passer en Angleterre, où il devient professeur d'histoire et de littérature à l'école militaire de Woolwich et publie ses observations et ses études dans la Revue des deux Mondes (L'Angleterre et la vie anglaise).

Charles Victor Daremberg (1817-1872) est un médecin et historien de la médecine. Bibliothécaire de l'Académie de Médecine, puis de la Bibliothèque Mazarine, il est ensuite chargé de cours au Collège de France et titulaire de la chaire d'histoire de la médecine. Il est l'auteur de travaux sur Galien et sur Hippocrate. Avec Edmond Saglio, il est le corédacteur et le responsable du Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, publié de 1850 à 1870.

Edmond Saglio (1828-1911) est un archéologue, élu à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il fut conservateur des objets d'art du Moyen Âge et de la Renaissance au musée du Louvre, puis directeur du Musée de Cluny. Il dirigea avec Charles Daremberg la rédaction du Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines, dont il fut le principal rédacteur.

Auguste Laugel (1830-1914) est un ingénieur, historien et philosophe français. Élève de l'École polytechnique, puis ingénieur des mines chargé de la carte géologique et agricole de l'Eure-et-Loir, il fut nommé administrateur du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée. Il écrivit pour la Revue des deux Mondes et au Temps, où il assura la chronique scientifique. Il est l'auteur de nombreuses études historiques et philosophiques.

Élisée Reclus (1830-1905) est un géographe français. Communard, théoricien anarchiste, pédagogue et écrivain, il est membre de la Première Internationale. Il cofonde à Bruxelles l'Université nouvelle. Ses ouvrages majeurs sont sa Géographie universelle (19 volumes) et L'Homme et la Terre (6 volumes).

« Antonin Proust (1832 - 1905) est un journaliste et homme politique français, connu pour avoir été le premier « ministre de la Culture » de la République. Il collabora notamment au Courrier du dimanche et à La Semaine universelle. Il fit un voyage au mont Athos et publia ses souvenirs et le récit de son périple en 1860, 1862 et 1863 dans la revue Le Tour du monde. Source : Wikipedia.

Léon Metchnikoff (1838-1888) est un géographe russe. Professeur au Japon entre 1874 et 1876, il est reconnu en son temps pour sa connaissance géographique et linguistique du Japon. Il a participé aux côtés de nombreux autres géographes libertaire à la rédaction de la Nouvelle Géographie Universelle d'Élisée Reclus.

Auguste Filon (1841-1916) est un auteur français, qui fut le précepteur du fils de Napoléon III.

Ernest Lavisse (1842-1922) est un historien français, auteur de célèbres manuels scolaires. Professeur à la Sorbonne et directeur de l’École normale supérieure, il fut le 3e historien universitaire à devenir membre de l’Académie française (1892). Il publia des manuels scolaires à l'attention des instituteurs, professeurs et écoliers. « Chantre du « roman national » au service de l'histoire et de son enseignement, il a contribué à répandre des images et une mythologie qui sont restées gravées dans la mémoire de générations d'écoliers » (Wikipedia).

Henri Lamirault (1854-1914) est un éditeur français qui rédigea et publia La Grande Encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres, et des arts (31 volumes publiés de 1886 à 1902).

Edward Sansot (1864 - 1926) est un éditeur français, fondateur des Éditions E. Sansot. Collaborateur de La Revue blanche et du Mercure de France.

Paul Muller-Simonis (1862 - 1888) est un prêtre et journaliste alsacien. Après des études en théologie à Munich et à Rome, il effectue un tour du monde en trois ans. Héritier d'une très riche famille industrielle, il deviendra ensuite mécène de très nombreuses œuvres sociales.

René Pinon (1870-1958) est un historien et journaliste français, auteur de nombreux ouvrages et chroniques sur les relations internationales entre le début du 20e siècle et la Seconde Guerre mondiale. Il collabore à partir de 1900 avec la Revue des deux Mondes, où il s'impose comme spécialiste des affaires d'Orient. Il y est responsable de la chronique internationale de 1922 à 1940. Il intervient aussi pour plusieurs autres périodiques, dont les revues Questions diplomatiques et coloniales et Correspondance d'Orient. Il reçut le grand prix Gobert de l'Académie française, consacré aux historiens. Intéressé par l'histoire de l'ancienne cité médiévale de Gerberoy, il cofonda et présida la Société des Amis de Gerberoy.

Laura Orvieto (1876-1953) est une écrivaine italienne de littérature pour jeunes lecteurs ayant pour thématique l'Histoire antique. Ses ouvrages furent traduits en plusieurs langues et illustrés dans le style de l'Art nouveau.

Adolphe van Bever (1871 – 1927) est un bibliographe et érudit français, collaborateur au Mercure de France.

Théoricien des concepts littéraires, Victor Chklovski (1893-1984) est un romancier, biographe (Tolstoï, Maïakovski) et essayiste russe.

Frank R. Donovan (1906-1975) est un auteur américain de livres historiques, notamment à destination des adolescents. Son ouvrage sur les Vikings connut 23 éditions et fut traduit en 6 langues.

Hermann Weisweiler (1932-2018) est un photographe et ingénieur allemand, spécialiste des rapports astronomiques et mathématiques de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle (Charlemagne et le secret d'Aix-la-Chapelle).

Pierre Ripert (1946-2014) est un journaliste, historien et éditeur français. Il fut secrétaire de rédaction à France-Soir, critique littéraire au Figaro, directeur littéraire aux éditions Jean-Claude Lattès et directeur des éditions Dervy. Il fut aussi directeur de la revue Actualité de l'histoire. Sous divers pseudonymes (dont Pierre Norma et Héloïse de Mont-Rachais), il est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation, dont : La France monumentale (1999), Les Gaulois (2001), Les Croisades (2001, Grand Prix littéraire de la ville de Toulouse), L’Épopée templière (2001), L’Aventure cathare (2001), Charlemagne (2002), Dictionnaire d’archéologie (2002), Dictionnaire du diable, des démons et des sorciers (2003), Le Bestiaire des cathédrales (2004), Histoire de la Franc-Maçonnerie française (2005), Les Ordres de chevalerie européens (2005), Dictionnaire encyclopédique de la Bible (2005), Histoire de l'Europe (2006), Le bestiaire des cathédrales : imagerie de la statuaire médiévale, symbolique des monstres, gargouilles et autres chimères (2009), Cartes divinatoires des Druides (2009) et La Franc-Maçonnerie révélée aux profanes (2009).

Claude-Catherine Ragache (1947- ) est une auteure et documentaliste française. Elle fut secrétaire de rédaction de la revue en milieu enseignant : Le Peuple français.

Raymond Delattre (né en 1949) est un auteur belge. Il est l'auteur de recueils de poésies (Chansons à boire et à manger, Bric-à-brac) et surtout de travaux ethno-historiques de première importance (Langues et origines des peuples de l'Europe antique, Les peuples de culture sibérienne, Peuples d'Europe Occidentale et Nordique dans l'Antiquité, Peuples et langues du Caucase, Les steppes eurasiatiques à la fin de l'Antiquité).

Réalisateur de télévision, fonctionnaire international au secteur « Culture Communication » à l'Unesco, enseignant au Celsa (université Paris 4-Sorbonne), directeur de recherches à l’Iris et président de l’Observatoire stratégique de l’information (OSI), François-Bernard Huyghe (né en 1951) est un politologue et essayiste français. Il est aussi membre du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques, est formateur et consultant pour Huyghe Infostratégie Sarl, et est enseignant à l'École de guerre économique. Collaborateur de la revue Medium, et du « carnet des médiologues », blogue hébergé sur le site du magazine Marianne. Édith Huyghe (1954 - 2014) est une journaliste française, coauteur de plusieurs livres avec son époux.

Diplômé de l'École d'art d'Amsterdam, Ferdinand Bertholet (Ferry M. Bertholet, né en 1952) est un peintre, écrivain, restaurateur et collectionneur, spécialiste de l'art érotique chinois et les pipes d'opium.

Créateur du portail interreligieux www.religare.org, Éric Louvet est ingénieur en Informatique et chercheur en Religions comparées.

Autodidacte et passionné des mystères et traditions oubliées, Jean-Philippe Buord (né en 1961) est un Haut-Savoyard, éducateur et directeur de structures à vocation sociale et touristique.

Responsable des relations publiques au Théâtre de la Ville de Paris, Lydia Gaborit est une spécialiste de la littérature orale, née à Barbâtre, sur l’île de Noirmoutier en Vendée. Elle est l'auteure d'une thèse universitaire sur les contes de son île, ainsi que de nombreux ouvrages (dont des poésies) sur ce thème.

Damien Panerai est journaliste et biographe, spécialiste de la chanson française (Serge Gainsbourg, une histoire vraie, City 2010). Il est l'auteur d'une introduction à l'Anthologie du haschich (De Rabelais à Jarry, sept écrivains parlent du haschich, Librio, 2003).

BIOGRAPHIES des auteurs cités dans "Arya-Dharma, l'héritage indo-européen"

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